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Contribution postée le 9 décembre 2019 à 23 h 00 min

D’une part, pour la création d’emplois, il serait plus judicieux pour les collectivités de consacrer un budget plus important à aider les petites entreprises de tri au lieu d’installer cette structure de 400 millions d’euros hyper mécanisée donc peu pourvoyeuse d’emplois par définition.
De plus la loi de transition énergétique (2015) demande de réduire de 30% les déchets mis en décharge en 2020 par rapport à 2010 et 50% en 2025 mais la priorité dans cette disposition est de réduire à la source et non de réduire en incinérant, vision à court terme qui ne prend pas en compte le tableau de la hiérarchie des priorités recommandée par la loi de 2015.
La diminution de la quantité de déchets est déjà en cours (Rapport de l’Ademe en 2017) car les filières sont plus efficaces et la loi de 2015 impose le tri de tous les plastiques avant 2022…. alors qu’en sera-t-il de la capacité de cette structure qui ne pourra fonctionner qu’en important des déchets de l’extérieur Mayotte en particulier?
Ce projet n’est pas éco-compatible. Les réglementations européennes considèrent que l’incinération (ou UVE puisqu’il y a à la fin du cycle une incinération) ne peut pas être une technologie verte et la Banque européenne d’investissement ne finance plus ces installations qui ont un impact sur l’environnement. Alors on peut avec un bon service de communication détourner les termes de leur sens mais cela devient de la tromperie: dire que ce projet obéit au principe de l’économie circulaire sous prétexte qu’il y a une valorisation énergétique est une escroquerie manifeste. l’économie circulaire ne produit pas de déchet, c’est un circuit fermé! hors il y a production de mâchefer de 20% à 25% et cendres 5% soit 1/4 du tonnage, qui sont des déchets bien encombrants dont on ne sait quoi faire.
En France, il n’y a plus de construction d’incinérateur (126 usines= le parc le plus important d’Europe!!) alors les industriels viennent à l’étranger ou dans les territoires et départements OM.
Je suis contre ce type de gestion de déchets ménagers, il existe des alternatives des solutions positives. Je demande à la collectivité de réétudier le projet en fonction de la hiérarchie des modes de traitement instaurée par la loi L.541-1 II du code de l’environnement.


Réponses à la contribution

Réponse de Run’Eva postée le 11 décembre 2019 à 12 h 42 min

En l’occurrence, la quantité de déchets enfouis au sein des installations de stockage ne diminue pas, et c’est bien notre inquiétude. Par ailleurs, si une diminution sensible est observée, elle est se traduit par une augmentation sur d’autres flux (refus de tri issus des centres ou des plateformes). De plus, la production étant corrélée à l’augmentation de la population, nous estimons la baisse de production encore insuffisante et les efforts doivent être plus importants en amont du traitement (prévention, écoconception).
Afin de déconnecter la production d’électricité de l’alimentation de RunEVA en déchets ménagers, l’unité de valorisation énergétique doit être réversible: elle peut donc être alimentée par d’autres combustibles de substitution : biomasse énergie, CSR issus de déchets des filières professionnelles…
L’intégration de déchets de provenance extérieure n’est pas prévue dans le projet.


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