Contribution postée le 10 décembre 2019 à 14 h 34 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
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L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.