Contribution postée le 11 décembre 2019 à 15 h 38 min
La première objection est que ce projet d’incinérateur ne va pas dans le sens des principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine ayant toujours besoin de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une solution contraire à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
La deuxième objection à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été évalué alors que le principe constitutionnel de précaution l’y oblige. La population serait en effet exposée à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que filtrées, viendraient s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les personnes habitant « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera ? Quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population ?
La troisième objection est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
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La première objection est que ce projet d’incinérateur ne va pas dans le sens des principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine ayant toujours besoin de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une solution contraire à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
La deuxième objection à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été évalué alors que le principe constitutionnel de précaution l’y oblige. La population serait en effet exposée à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que filtrées, viendraient s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les personnes habitant « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera ? Quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population ?
La troisième objection est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.