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Contribution postée le 22 octobre 2019 à 15 h 07 min

Objet de mon courriel : Je cherche depuis le 1er août à connaitre quelle est la procédure d’élimination à suivre pour des déchets industriels spéciaux en possession des particuliers et surtout, qui en est responsable ,qui pilote cette filière tant dans mon département que sur le plan national . Cette question reste sans réponse à ce jour

Les déchets spéciaux concernés : Radios médicales argentiques

Comme bon nombre de personnes j’ai accumulé au fil des années ,un grand nombre de radios médicales argentiques , remplacées aujourd’hui par des clichés numériques . Je possède ,pour le cas de ma famille, une quarantaine de radios médicales , qui n’offrent plus aucun intérêt au point de vue archives santé et ,dont je cherche à me débarrasser , proprement, sans polluer .
Ces radiographies argentiques sont considérées comme un déchet dangereux .Elles contiennent des sels d’argent susceptibles de polluer les milieux naturels si elles ne sont pas traitées correctement. A ce titre, elles ne peuvent pas être éliminées via la filière conventionnelle d’élimination des déchets ménagers . Si des radiographies sont jetées à la poubelle, l’argent qui est un métal lourd comme le mercure, sera libéré dans l’environnement. Il en résultera une pollution de l’air ou des eaux ou des sols .Abandonnée dans la nature, une radiographie mettra plus de 300 ans pour se dégrader….

Voici mon parcours qui n’ a suscité aucune réponse à ce jour.

Je me suis tourné bien entendu , en premier ,vers les cabinets de radiologie, puis les pharmacies, les cabinets médicaux et la réponse a toujours été la même :
-« Non, nous ne récupérons pas les anciennes radios médicales.

Des recherches sur internet m’ont appris que l’Ordre de Malte France ,gère en métropole la collecte de ce type de déchets pour les valoriser . Je leur ai posé la question , aucune réponse de leur part !
Donc, j’ai contacté l’antenne Réunionnaise de l’Ordre de Malte pour leur poser la question…Silence total, aucune réponse .

Puis j’ai contacté le Conseil Régional qui pilote le PREDIS , Le Plan Régional d’Elimination des Déchets Industriels Spéciaux , au bout de deux relances par courriel , on m’a répondu de contacter la société SUEZ qui sous-traite et gère une filière d’élimination de déchets dangereux….SUEZ ne m’a jamais répondu malgré plusieurs relances.

Ensuite, j’ai contacté le TCO , la Communauté d’agglomération du Territoire de la Côte Ouest , qui a en charge la gestion de l’enlèvement des déchets sur notre commune. Ils m’ont donné une réponse surprenante , certainement due ,de la part de mon interlocuteur ,à la méconnaissance du sujet :
-« Je dois les couper en morceaux et les mettre en plusieurs fois dans la. poubelle réservée aux déchets ménagers ….!!! Incroyable….. !!

J‘ai également envoyé deux messages au Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) , Accusé d’enregistrement 156535667100 du 09/08/2019 et Accusé d’enregistrement 156656255700 du 23/08/2019 . Aucune réponse…. Le 04 septembre j’ai envoyé un Tweet à Mme Brune Poirson , aucune réponse….

J’ai contacté aussi deux société ,dans le sud de la France ,DASTRI et RHONES ALPES ARGENT qui valorisent et collectent des déchets médicaux, seule la Sté DASTRI m’a répondu : cela n’entre pas dans le champ de leur éco-organisme . (au moins ils m’ont répondu….)

Donc ,aujourd’hui ,je suis toujours avec mes 45 radios médicales argentiques , stockées chez moi. Tant que je n’ai pas une solution propre pour éliminer ces produits….je les conserve !
Par extension, mon problème m’a fait réfléchir au nombre certainement extrêmement important de radios médicales , plusieurs centaines de milliers je suppose ,qui doivent être en possession des particuliers en métropole , sur notre Île ,ou dans les autres DOM TOM ,et qui ,de temps à autres, doivent être jetées avec les déchets ménagers ou les déchets recyclables….faute d’une autre filière d’élimination connue et officielle… ! Quelle pollution , quel gâchis !!!

Voici donc ma situation, je n’ai pas avancé d’un cm dans mon problème depuis le 1er août et mes radios sont toujours rangées dans une pochette en plastique sur une chaise ,sous ma varangue….

En vous remerciant d’avoir lu jusqu’au bout mon intervention,
Très cordialement
Michel T


Réponses à la contribution

Réponse de Run’Eva postée le 4 novembre 2019 à 15 h 39 min

Il existe effectivement une faiblesse dans la structuration de la filière de ces déchets spéciaux d’imagerie à l’île de la Réunion (ce qui n’est pas le cas des déchets d’activité de soins à risque infectieux). Le principe à appliquer reste celui du pollueur payeur. Ainsi, il incombe à tout cabinet/service d’imagerie d’éliminer ses déchets. Ce « producteur » de déchets doit donc veiller à ce que ses déchets soient triés, stockés, collectés, traités et éliminés correctement. A notre sens, s’il n’est pas possible de les conserver chez soi, le cabinet/service d’imagerie est le plus habilité à récupérer ces anciennes radios médicales afin de les transférer, via une entreprise spécialisée, vers le site de traitement adéquat (en France, il existe très peu d’entreprises spécialisées dans l’extraction de l’argent de ces anciennes radiographies).


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