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Contribution postée le 8 novembre 2019 à 21 h 38 min

Je demande qu’en vertu du principe de précaution inscrit dans la constitution, l’impact sanitaire des solutions envisagées soit clairement évalué pour chacune d’entre elles.

Il est clair qu’avec 48.000 morts par an en raison de la pollution atmosphérique, on ne peut envisager la mise en route d’une ou plusieurs UVE sans estimer la mortalité induite par la pollution atmosphérique, aquatique et terrestre, donc alimentaire (car quel que soit leur degré d’épuration, les fumées chargées en dioxines, organochlorés, métaux lourds etc. ne manqueront pas d’accumuler ces substances sur les végétaux, dans la terre, dans l’eau et donc dans la chaîne alimentaire qui les concentrera).

A partir de combien de morts induites par an sur l’île la solution UVE sera-t-elle jugée inacceptable par nos politiciens ? 10, 20, 30, 100, 300, 1000 ?
Quel que soit le critère retenu, comment les populations dans les zones « sous le vent » de l’UVE et donc exposées à ses émissions et retombées seront-elles informées et, éventuellement, mises en position d’objecter à ce projet mortifère ?

Ne faudrait-il envisager de réaliser préalablement des Etats Généraux des Ordures (ménagères) (EGO ou EGOM) afin d’éveiller les consciences citoyennes aux exigences de la situation, ce qui constitue la condition sine qua non des changements de comportements ?


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