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Contribution postée le 7 décembre 2019 à 11 h 21 min

L’InVS (Institut de veille sanitaire) a publié le 27 mars 2008 les résultats définitifs d’une étude épidémiologique qui fait apparaître une augmentation significative, au sens statistique, de la fréquence de certains cancers pour les personnes ayant subi une forte exposition aux fumées d’incinérateurs dans les années 1970 et 1980 par rapport à la fréquence observée parmi une population très peu exposée : jusqu’à 22% supplémentaires pour certaines formes de cancer du sang chez l’homme, 9% pour les cancers du sein chez la femme.
La Réunion étant très touchée par la cancer il faut réfléchir aux impacts sur la santé des Réunionnaises et des Réunionnais.
Et sur l’environnement : Impacts écologiques
L’incinération ne fait pas disparaître les déchets. Elle les transforme en fumées, et en gaz (CO2 et vapeur d’eau principalement ; gaz à effet de serre), mais également en vapeurs métalliques (pour le plomb et le mercure), et en résidus solides (mâchefers, REFIOM) mis en décharge (ou quelquefois utilisés comme matériaux de construction ou de terrassement) et en cendres fréquemment significativement polluées, sous-produit dans ce cas recyclé sans qu’on se pose énormément de question sur leur caractère polluant.
Entre les années 1970-1990, une large pollution de l’environnement par les métaux lourds et les dioxines émis par les premières générations d’incinérateurs, la réglementation, leur a imposé des normes et des contrôles de plus en plus contraignants. Cependant, les tonnages incinérés augmentant, les émissions de CO2 augmentent, et les émissions de polluants dans l’air restent non négligeables.


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