Contribution postée le 12 décembre 2019 à 22 h 35 min
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 22 h 34 min
Il est nécessaire d’arrêter l’enfouissement. On a assez perdu de temps. Même si le zéro déchet est une solution séduisante il faut arrêter de faire croire que cette solution est réalisable dans un calendrier à court moyen terme.
Aussi la solution de l’uve Me semble plus conforme à la situation actuelle et permet de répondre à un enjeu énergétique et de traitement des déchets ultimes sans mettre en cause le processus de tri
Charge aux pouvoirs publics de garantir une solution technique fiable et soucieuse de garantir un impact sanitaire nul.
Il est urgent d’agir et de sortir des meandres idéologiques et bassement politiciennes
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 19 h 09 min
Il faut tout d’abord diminuer la quantité de déchets produits sur le territoire. Il faut encourager le tri en mettant en place des mesures contraignantes pour les usagers, et faire payer le nombres de collectes des bacs dOMr.
Il faut aussi s’assurer que l’unité de alorisation puisse fonctionner avec un apport limité de CSR lorsque la quantité de déchets produits sera faible. Il ne faudra pas que l’UVE nécessit l’importation de CSR pour continuer à fonctionner. Et devra pouvoir s’arrêter en cas de diminution de la ressource.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 18 h 45 min
L’incinérateur n’est pas la solution ! Réglons le problème à la source en refusant de commercialiser ou de distribuer des produits dont l’emballage est non recyclable (plastique).
Incitons le consommateur à recycler et à consommer plus écoresponsable par des bons de réduction sur les produits respectueux de l’environnement.
Que les pouvoirs publics soient les premiers à donner l’exemple en cessant de penser à l’argent plutôt qu’à la nature, en pensant en priorité aux générations actuelles et futures, à la faune et à la flore et à la Nature qui nous a créés. Merci !
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 16 h 55 min
ayez le courage d’attaquer le problème à sa source :
grande distribution, emballage archi inutile, à taxer ou interdire pour les 3/4
favoriser l’achat local en le taxant moins
arrêter le pseudo bio carrouf leclerc and co hyper emballé
il vous faudrait pour cela un minimum de conscience et de volonté politique et non une recherche de profit à tout prix
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 16 h 38 min
L’agroécologie est la seule solution à l’heure actuelle. Mettez votre temps, votre énergie et votre argent dans cela. Voilà une solution rapide, efficace et qui correspond au mieux vivre à la Réunion.
Merci
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 16 h 20 min
Je ne suis ni pour ,ni contre le projet. Je suis pour qu’on trouve une solution durable à la gestion des déchets. C’est sûr que si on veut diminuer les déchets il faut aller à la source dès la production des produits. Ce qui est dommage ici à la Réunion c’est que nous avons des entreprises qui produisent ( créent des emplois c’est vrai) mais n’assurent pas le traitement des déchets issus de leur produits. Il serait bien que ces entreprises mettent en place les filières de traitement de ces déchets, il faudrait même les obliger à le faire. Un autre problème va se poser aux collectivités si rien n’est fait c’est celui qui concerne la non récupération des huiles de fritures des cuisines des particuliers et des restaurants et des collectivités… Nous allons vers plus d’habitat collectif et les systèmes de tout à l’égout, malheureusement faute de dispositif les huiles de cuisson se retrouvent dans les canalisations et à terme va finir par rendre tout le système non opérationnel. Il serait temps d’agir, avant que ça nous coûte encore….
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 16 h 13 min
Les questions de cette concertation sont orientées ; oui, je veux voir la fin du tout enfouissement MAIS je ne souhaite pas pour autant la construction de cet incinérateur (appelons les choses par leur nom!). Il est faut de dire que c’est la seule solution. Il est indispensable de diminuer la quantité de déchets en régulant ce qui entre sur le territoire en terme d’emballages, en soutenant activement toutes les initiatives permettant de consommer tout en produisant moins de déchets (magasins vrac, potagers partagés, consignes, réutilisation de tout ce qui est recyclable…). Ce projet a un coût énorme et devra être rentable, nous serons donc condamnés à maintenir notre production de déchets, ou à en importer (de Maurice par exemple, dont la population vient de refuser la construction d’un tel équipement…)…cela va donc complètement à l’encontre des principes tels que « zéro déchets » affichés partout dans cette énorme campagne de pub pour cet équipement néfaste pour notre environnement et pour notre santé. Le maître d’ouvrage parle de la réversibilité, c’est-à-dire que s’il n’y avait plus assez de déchets pour faire tourner cet équipement, ils utiliseraient des déchets verts notamment, alors que ceux-ci peuvent largement être valorisés sans être incinérés ! C’est le serpent qui se mord la queue…
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 15 h 55 min
1. Un débat public biaisé et tronqué :
En premier lieu, le Collectif Citoyen « NON A L’INCINERATEUR » dénonce la phase en cours de concertation préalable : par sa durée plus courte, son intensité réduite, ses dates mal choisies en fin d’année, l’absence d’alternative proposée (l’enfouissement n’est ni une alternative, ni une solution) comme par exemple la gazéification ou méthanisation, le fait que l’organisation soit confiée à ILEVA qui est « juge et partie », cette procédure est incontestablement tronquée et biaisée.
Nous estimons qu’un débat public, à l’image de celui qui s’est tenu pour la Route des Géraniums, était la procédure adaptée aux enjeux financiers, environnementaux et de santé public relatifs à ce projet d’incinérateur pour le Grand Sud et La Réunion : consultation sur 6 mois, beaucoup plus d’actions, une totale indépendance car l’organisation est confiée à la Commission Nationale du Débat Public (et non au maître d’ouvrage), l’obligation de présenter des alternatives crédibles, …
En outre, le terme « incinération » n’apparaît dans aucun des documents papier distribué dans les boîtes aux lettres, ou électronique sur le site RUNEVA : « outil multi-filières de valorisation des déchets » = UVE (unité de valorisation énergétique) = INCINERATEUR … Dans c’est conditions, c’est un simulacre de démocratie participative auquel nous assistons !
Nous dénonçons donc cette escroquerie sémantique, une malhonnêteté intellectuelle, une manipulation de masse, une véritable tromperie de la population dans une île touchée par un fort taux d’illettrisme et où une bonne partie des gens ne parlent que le créole.
2. Un projet non viable :
• Un obstacle réglementaire
La commune de Saint-Pierre a un projet de ZAD sur le secteur de Pierrefonds (délibération du 5 mars 2018) avec des orientations, notamment la création d’un pôle majeur de développement économique, mais également d’une zone environnementale de 48 ha pour installer les outils multi-filières de valorisation des déchets. Or, le Schéma d’Aménagement Régional (SAR), document suprême en matière d’aménagement sur la région Réunion, ne permet pas l’aménagement de cet espace de ZAD pour l’UVE : une révision du SAR serait donc nécessaire. Or, cela ne se fait pas facilement, puisque en moyenne il faut attendre une dizaine d’années !
De plus, la création d’un pôle majeur en termes de développement économique en lien avec l’innovation et la production alimentaire n’est pas cohérente – sur cette même ZAD – avec le développement de process industriels de valorisation des déchets, notamment sur le plan sanitaire.
• Un gouffre financier :
Sur le plan financier, outre l’absence de garantie quant au tarif de rachat de l’électricité qui serait produite par l’incinérateur, et le retrait financier de la Région Réunion qui ne participe plus au budget de fonctionnement de ILEVA, les 37 millions d’euros de FEDER ne pourront plus financer l’incinérateur de Pierrefonds.
La signature de ce marché public de 404 millions d’euros TTC fin décembre 2018 apparaît donc comme un passage en force et un coup de bluff : on ne peut pas jouer au poker avec l’argent des contribuables !
Lorsque ce projet devra être arrêté en 2020, l’indemnité de résiliation prévue au cahier des charges (3 % des études + travaux) sera de plus de 7 millions € (en sus du paiement des prestations réalisées) : nous dénonçons ce gaspillage d’argent public, cette dilapidation de deniers publics, cette mauvaise gestion de la collectivité, et cette gabegie financière !
Le Collectif Citoyen « NON A L’INCINERATEUR »
https://www.zinfos974.com/L-incinerateur-Runeva-de-Saint-Pierre-est-un-projet-mort-ne_a146844.html
https://freedom.fr/lincinerateur-runeva-de-saint-pierre-est-un-projet-mort-ne/
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 15 h 39 min
Concertation organisée par ILEVA sur le projet « Run’Eva »
avec INCINÉRATION de déchets-CSR
I. Message de Mme Nathalie BASSIRE à ILEVA au sujet du projet « Run’Eva » incluant une Unité d’INCINÉRATION des déchets-CSR appelée ‘UVE’
« Moi, Nathalie BASSIRE, députée de la 3ème circonscription de La Réunion, j’attire l’attention de la population, du Syndicat de Gestion des Déchets du Sud de La Réunion ‘ILEVA’ et des services de l’État sur le projet d’Unité de Valorisation Énergétique de Combustibles Solides de Récupération ou UVE-CSR porté par ILEVA, dédié à l’incinération de 130 000 tonnes de CSR. Ce marché de 404 millions d’euros ttc sur 30 ans pour 62 emplois directs fait suite à un Appel À Projets de l’ADEME qui avait sélectionné en 2016 deux autres projets : une papeterie avec des besoins spécifiques et un 3ème projet semble-t-il abandonné.
Loin de mettre en question la stratégie de valorisation des déchets ultimes (réellement non recyclables, ce qui n’est pas garanti par le tri mécanique en amont de l’incinérateur), les Réunionnaises et Réunionnais conscients et inquiets pour leur Santé, leur Cadre de Vie, leur Pouvoir d’Achat et leurs Emplois, soulignent qu’il existe deux modes principaux de valorisation énergétique des déchets ultimes : l’incinération et la thermoconversion ou traitement thermique (pyrolyse, gazéification, pyro-gazéification, torche à plasma…) transformant les déchets en un gaz appelé Syngaz comme de l’Hydrogène. Les procédés de gazéification sont utilisés partout dans le monde (Japon, Canada…) et en Europe (Espagne, Autriche, Suède, Finlande…) et traitent depuis plusieurs décennies des millions de tonnes de déchets ultimes.
Les avantages de la gazéification sont : un moindre impact sanitaire & environnemental car il n’y a pas de rejet toxique de DIOXINES et pas de résidus dangereux d’épuration des fumées – les REFIOM, concentrés de pollutions totalement inutilisables ; une plus grande modularité – réversibilité des installations qui peuvent être rentables pour de ‘petites’ unités de 30 à 60 000 tonnes mieux réparties sur le territoire ; la conformité aux documents de planification régionaux : PRPGD ‘0Déchet’ enfoui/incinéré et PPE ‘100% Énergies Renouvelables’ ; la capacité d’éliminer une partie des millions de tonnes déjà enfouies dans l’île et des DAE (Déchets d’Activité des Entreprises) dangereux comme l’Amiante par exemple. En outre, l’hydrogène (H2) produit pourrait servir soit au stockage d’énergie – comme par exemple dans le micro-réseau de Mafate – soit à de la mobilité propre/décarbonée, comme le réseau de bus Hydrogène Eiffi-H2 en île de France.
Une étude sur la gazéification des CSR a été menée en Janvier 2019 par la FEDEREC [Fédération nationale des entreprises du Recyclage] et conclut « qu’il est techniquement possible de valoriser des CSR avec une unité de gazéification à lit fluidisé . La granulométrie des CSR, leur densité et leur taux de cendres ne s’y opposent pas ». à condition de lever certains verrous technologiques concernant principalement les Valeurs Limite d’Émission ou VLE. Précisément, l’Université de La Réunion lance un projet pilote semi-industriel ‘SYNBIOZER’ (300 kW) de gazéification de déchets sur le campus du Tampon afin de tester la composition optimale permettant d’obtenir le meilleur Syngaz en sortie.
C’est pourquoi, à titre d’expérimentation Outre-Mer, un moratoire de 18 mois sur l’exécution du marché de 404 Millions d’euros ttc incluant la construction-exploitation-maintenance d’un UVE-incinérateur permettrait de tester des procédés innovants et plus écologiques de valorisation des déchets ultimes, alternatifs à l’incinération et, d’une manière générale, de soutenir la Recherche & Développement sur la Gazéification de CSR en France. »
II. Questions de Nathalie BASSIRE sur le projet d’UVE-incinérateur d’ILEVA à Saint-Pierre/Pierrefonds (inclus dans le projet ‘multifilières’ « Run’Eva »)
II.1) Questions sur la communication et la gestion de la « concertation préalable » par ILEVA
Q1 : « Concertation ??? Pourquoi pour un projet de 404 Millions d’euros avec un emprunt de 190 millions d’euros sur 30 ans impliquant un service aussi sensible que celui des déchets pour 550 000 habitants de La Réunion impactant sur des dizaines d’années leur Santé, leur Cadre de Vie, leur Pouvoir d’Achat et l’avenir durable même de La Réunion, est-ce une simple ‘concertation’ de 55 jours et pas un VRAI DÉBAT PUBLIC d’au moins 90 jours ? (comme c’est le cas pour des projets beaucoup moins impactants qu’un incinérateur à terre comme ‘l’éolien en mer’ https://www.debatpublic.fr/projet-deolien-mer-au-large-normandie )
Q2 : « Préalable ??? Pourquoi cette concertation intervient-elle plus de 300 jours après la signature du marché alors que les habitants n’ont jamais été consultés sur l’opportunité de cette signature ?
Q2 Quelle autre consultation concertation débat a été engagé avec les citoyens au sujet de cet incinérateur-UVE que ce soit avant la signature du marché le 28 Décembre 2018 ou après ?
Q3 : Pensez-vous qu’une concertation organisée par les promoteurs de l’incinérateur puisse être objective et neutre ?
Q4 : Une question comme « Êtes-vous pour ou contre l’enfouissement ? » que l’on peut trouver sur le site http://runeva.re dans le cadre de cette concertation ne vous semble-t-elle pas inutile ?
Q5 : Pourquoi, au vu de la question précédente, n’avez-vous pas demandé à la population « Êtes-vous pour ou contre l’incinération » ?
Q6 : Ne pensez-vous pas qu’une question comme « Êtes-vous pour ou contre l’enfouissement ? » est une question orientée pouvant donner l’impression que si l’on est CONTRE l’enfouissement, l’on est POUR l’incinérateur, cherchant ainsi à légitimer le choix d’ILEVA de construire un incinérateur-UVE ?
Q7 : Y a-t-il une volonté de tromperie dans la sémantique choisie par ILEVA : Unité de Valorisation Énergétique (UVE) au lieu d’INCINÉRATEUR ?
Q8 : Pourquoi aucun document n’a été fourni : document de synthèse dossier de saisine, décision consultation et président / membres CNDP (comme par ex. pour l’Éolien en Mer )
Q9 En quoi les cendres d’incinération (15 000 tonnes de mâchefers) qui seront majoritairement enfouis, respectent les 3 objectifs annoncés d’ILEVA et « engagent la Réunion dans une démarche vertueuse » « préservent l’environnement en réduisant les nuisances et les pollutions » et « favorisent […] le développement de l’économie circulaire » (p.13 du document de synthèse de concertation) ?
Q10 En quoi les rejets toxiques (dioxines, furanes, métaux lourds, particules fines / ultrafines / nanoparticules…) envoyés dans l’atmosphère et dont une partie pourra se retrouver dans notre terre et nos aliments respectent 3 objectifs annoncés d’ILEVA et « engagent la Réunion dans une démarche vertueuse » « préservent l’environnement en réduisant les nuisances et les pollutions » et « favorisent […] le développement de l’économie circulaire » (p.13 du document de synthèse de concertation) ?
Q11 En quoi les résidus dangereux d’épuration des fumées d’incinération (REFI-CSR) créés par l’incinérateur-UVE (5500 tonnes) respectent les 3 objectifs annoncés d’ILEVA et « engagent la Réunion dans une démarche vertueuse », « préservent l’environnement en réduisant les nuisances et les pollutions » et « favorisent […] le développement de l’économie circulaire » (p.13 du document de synthèse de concertation) ?
Q12 Une étude d’impact sur le climat du projet Run’Eva en terme de rejet de gaz à effet de serre a-t-elle été menée et si oui quelle est la quantité tonnage annuel d’émission de CO2, de Nox, prévus dans le marché ?
II.2) Questions générales sur le projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q13 : Est-ce que le projet d’outil multifilières inclut bien un ‘incinérateur’ de déchets-CSR utilisant la combustion et rejetant des dioxines, furanes, métaux lourds, particules fines/ultrafines et ayant pour résidus des mâchefers d’incinération et des REFI [Résidus d’Epuration Fumées d’Incinération] des CSR classés déchets dangereux ?
Q14 : Pensez-vous qu’il existe des alternatives durables à l’incinération-UVE ?
Q15 : Si oui lesquelles ? Et ont-elles été étudiées en amont du lancement du marché ‘Run’Eva’
II.3) Questions sur les intrants, rejets et résidus et impacts énergétiques, environnementaux et sanitaires du projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q16 Quel type / qualité / classe de CSR a été choisie et quelle est sa valeur énergétique (en MJoule / kg) estimée ?
Q17 Quelle est la nature et la composition exacte du CSR prévues au marché ?
Q18 rejet dioxines : Lesquels ? Combien de tonnes ? /
Q19 Rejet furanes : Lesquels? Combien de tonnes ? /
Q20 Rejet Métaux lourds ? Combien de tonnes ?
Q21 Quels sont les impact(s) sur l’organisme des produits toxiques (dioxines, furanes et métaux lourds) rejetés par l’incinérateur-UVE ?
Q22 Quel(s) impact(s) sur l’environnement des produits toxiques (dioxines, furanes et métaux lourds) rejetés par l’incinérateur-UVE ?
Q23 La puissance envisagée de production électrique est estimée à ciombien ? Quelle incertitude / marge d’erreur (à 95 % de confiance) ?
Q24 Quelle est la production d’électricité envisagée (en GWh) par an [rappel : la consommation 2019 des réunionnais-es est d’environ 3000 GWh] ?
Q25 Est-ce que l’énergie produite peut être considéré comme une énergie renouvelable ?
Q26 Peux-ton assurer les citoyens de Saint-Pierre et des autres communes voisines sur le fait que cet incinérateur n’aura aucun impact sanitaire sur la population ?
Q27 Peux-ton certifier qu’il n’y aura pas d’augmentation de nos impôts pour financer cet incinérateur-UVE dans 10, 20 ou 30 ans ?
Q28 Combien de tonnes de mâchefers (résidus d’incinération) seront générés ?
Q29 Sur ce tonnage de mâchefers combien seront enfouis ?
Q30 Combien de tonnes de REFI-CSR (résidus d’épuration de fumées d’incinération des CSR) seront générés ?
Q31 Comment seront traités ces déchets dangereux ?
Q32 Si ces REFI-CSR doivent être exportés, à quel coût et par quel(s) moyen(s) vers quel centre de stockage des déchets dangereux ?
II.4) Questions sur l’Economie Circulaire du projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q33 En quoi consiste le TRI mécanique en amont de l’incinérateur-UVE ? Est-il associé à un criblage ?
Q34 Ce Tri mécanique contient-il un trommel ?
Q35 Quels sont les éléments-déchets qui seront triés par ce ‘tri mécanique’ ?
Q36 Quels seront les performances de ce tri ie la part de recyclable moyenne en prenant l’hypothèse d’une poubelle verte ‘classique’ – sans biodéchets – comportant encore 30 % de déchets recyclables ?
Q37 Est-ce que les plastiques recyclables (2-PP et 5-PET) qui par erreur se retrouveraient dans les 130 000 tonnes à incinérer pourraient être triés et sélectionnés par le Tri mécanique en amont de l’incinérateur-UVE ?
Q38 Si les Réunionnais-es dans une démarche vertueuse ‘0Déchet enfoui/incinéré’, comme l’ont fait d’autres villes ou pays dans le monde, réduisent de 10, 20 puis 30 % leur production de déchets non recyclables (soit – 13 000, – 26 000 puis – 39 000 tonnes sur les 130 000 que doit brûler l ‘incinérateur), comment l’industriel compensera-t-il le manque à gagner ?
II.5) Questions sur le financement et l’impact financier du projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q39 Quel est le coût total (HT et TTC) du projet global « outil multifilère ‘Run’Eva’ », études, construction, exploitation-maintenance comprises ?
Q40 Quel est le coût (HT et TTC) de l’incinérateur-UVE (y compris le tri mécanique en amont) ?
Q41 Pourquoi est-il écrit 270 M€, au lieu de du coût total du marché d’exploitation-maintenance de 374 M€ HT soit 404 M€ TTC, sur la page de la consultation https://www.debatpublic.fr/projet-doutil-multifiliere-traitement-valorisation-dechets-reunion-runeva ?
Q42 Voici le texte écrit par M. David LORION qui s’interrogeait sur les incertitudes financières du projet d’incinérateur-UVE
M. David Lorion attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur la réalisation d’un projet multifilière de traitement des déchets intégrant une unité de valorisation énergétique (UVE) pour les communes du sud et de l’ouest de l’île de La Réunion.
Le syndicat mixte ILEVA regroupant celles-ci a fait le choix d’investir quelque 240 millions d’euros dans cette future installation. Elle devrait remplacer à partir de 2022 un site d’enfouissement de déchets – estimés à 5 millions de tonnes – situé à Pierrefonds (commune de Saint-Pierre). La nouvelle installation serait notamment dotée d’une centrale électrique fonctionnant à base de combustible solide de récupération (CSR). Entre 15 et 20 MW/h d’électricité pourraient alors être produits.
L’équilibre budgétaire de cet investissement reposerait sur le rachat par EDF de l’électricité produite par l’UVE à un prix fixé par la CRE dans le cadre de l’actuelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) allant de 2016 à 2023. ILEVA a déjà sélectionné plusieurs entreprises pour mener à bien cet important projet. Saisie à ce sujet, la CRE a apporté à ILEVA une réponse quelque peu surprenante. Son président a affirmé que « s’agissant d’un achat de gré à gré avec EDF-SEI, il ne lui (était) pas possible d’autoriser EDF-SEI à procéder à l’achat de l’électricité produite dès lors que le projet ne serait pas dans la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie ».
Alors que la prochaine programmation n’est pas encore définie, ni rédigée entre la région et l’État, la CRE s’appuie manifestement sur la volonté régionale affichée de ne pas intégrer l’UVE dans cette future PPE et de remettre en cause ce projet pourtant soutenu par la convergence de trois EPCI, soit 14 communes représentant et 500 000 habitants. En conclusion, le président de la CRE conseillait au président d’ILEVA « de ne pas signer le marché ». Cette position de principe condamne tout démarrage du projet puisque l’actuelle PPE court jusqu’en 2023.
Aucune entreprise ne va désormais pouvoir participer à la réalisation de l’UVE si elle n’a pas en contrepartie la possibilité de vendre l’électricité produite à EDF-SEI à un tarif garanti. Les conséquences de la décision de la CRE pourraient aussi être désastreuses bloquant toutes possibilités de traitement des déchets sur l’île. Il lui demande les raisons pour lesquelles la CRE ne serait pas en capacité de donner une autorisation à EDF-SEI et de définir un prix de l’électricité pour l’actuelle PPE à La Réunion.
Quelles sont les réponses écrites (mail, courrier papier) données par la CRE à la demande de tarif d’achat d’électricité d’ILEVA ?
Q43 Est-ce que la CRE a donné un tarif d’achat ? Si non y a-t-il un écrit donnant une date probable ou butoir de réponse ?
Q44 Sans ce tarif d’achat est-il possible de construire et d’exploiter l’incinérateur-UVE ?
Q45 Quel est le plan d’affaires détaillé de l’incinérateur-UVE et, par suite, le tarif d’achat sur lequel s’est basé ILEVA pour construire le plan d’affaires (coûts/recettes sur 30 ans) du projet ‘Run’Eva’.
Q46 Ce plan d’affaires inclut-il une participation du fonds européen FEDER ? Si Oui à quel montant ? (rappel : dans la publicité papier ‘runeva’ pour l’ioncinérateur-UVE distribué dans les boites aux lettres de saint-Pierre, il est écrit « 18,5 M€ » soit la moitié de 37 M€ prévus initialement)
Q47 Savez-vous que les 37 M€ d’euros de FEDER fléchés initialement pour les 2 projets ILEVA & SYDNE ont été retirés, amputant significativement le financement du projet de 18,5 M€ ?
Q48 Comment sera géré ce manque à gagner et quelles recettes vont compenser cette perte sèche de 18,5 M€ ?
Q49 Dans quelle mesure cette amputation de 18,5 M€ de fonds européens (FEDER) remet-il en cause le modèle économique initial ?
Q50 Le Président d’ILEVA aurait dit que sans l’aide européenne, le projet d’incinérateur-UVE nécessitera une hausse de la TEOM. Est-ce vrai ?
Q51 L’emprunt de 190 M€ à la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) est-il sur 30 ans ? Quel est le montant prévisionnel de remboursement mensuel par ILEVA ?
Q52 Quels sont la nature et le montant des recettes prévisionnelles permettant à ILEVA d’honorer cette dette ?
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 15 h 03 min
Concertation préalable sur l’incinérateur-UVE de Saint-Pierre : le grand ENFUMAGE d’ILEVA continue !
ENFUMAGE N°1 : Concertation Préalable organisée par… ILEVA !
Concertation ??? Pourquoi pour un projet de 404 Millions d’euros ttc avec un emprunt de 190 millions d’euros sur 30 ans impliquant un service aussi sensible que celui des déchets pour 550 000 habitants de La Réunion impactant sur des dizaines d’années leur Santé, leur Cadre de Vie, leur Pouvoir d’Achat et l’avenir durable même de La Réunion, la population n’a eu droit qu’à une simple ‘concertation’ de 55 jours et pas un VRAI DÉBAT PUBLIC d’au moins 90 jours ? Comme c’est le cas pour des projets beaucoup moins impactants qu’un incinérateur à terre comme par exemple ‘l’éolien en mer’ (cf https://www.debatpublic.fr/projet-deolien-mer-au-large-normandie ).
Préalable ??? Pourquoi cette concertation intervient-elle plus de 300 jours après la signature du marché alors que les habitants n’ont jamais été consultés sur l’opportunité de cette signature ? Quelle autre consultation concertation débat a été engagé avec les citoyens au sujet de cet incinérateur, appelé par les communicants-enfumeurs ‘UVE’ pour Unité de Valorisation Energétique, que ce soit avant la signature du marché le 28 Décembre 2018 ou après ?
Avec des questions orientées sur le site de ‘concertation’ runeva.re « Êtes-vous pour ou contre l’enfouissement ? » peut-on sérieusement penser qu’une concertation organisée par les promoteurs de l’incinérateur puisse être objective et neutre ?
ENFUMAGE N°2 : l’incinérateur écologique !!!
« Il n’y aura pas d’impact environnemental, aucune incidence ou de problèmes sur la santé de nos concitoyens en particulier les habitants de Saint-Pierre et Saint-Louis situés à proximité et ce ne sont que les déchets ultimes (non recyclables) qui seront brûlés » nous rassure ILEVA. « Ne vous inquiétez pas … Faites-nous confiance ! Tout est sous contrôle» affirment-ils.
En quoi les cendres d’incinération (15 000 tonnes de mâchefers) qui seront majoritairement enfouies respectent les trois objectifs annoncés par ILEVA dans le document de synthèse de concertation (p.13) et « engagent la Réunion dans une démarche vertueuse », « préservent l’environnement en réduisant les nuisances et les pollutions » et « favorisent […] le développement de l’économie circulaire » ?
En quoi les rejets toxiques (dioxines, furanes, métaux lourds, particules fines / ultrafines / nanoparticules…) envoyés dans l’atmosphère et dont une partie pourra se retrouver dans notre terre et nos aliments respectent les trois objectifs annoncés par ILEVA dans le document de synthèse de concertation (p.13) et « engagent la Réunion dans une démarche vertueuse », « préservent l’environnement en réduisant les nuisances et les pollutions » et « favorisent […] le développement de l’économie circulaire » ?
En quoi les résidus dangereux d’épuration des fumées d’incinération (5500 tonnes) créés par l’incinérateur-UVE et qui doivent être exportés dans un des 14 centres de gestion des déchets très dangereux respectent les trois objectifs annoncés par ILEVA dans le document de synthèse de concertation (p.13) et « engagent la Réunion dans une démarche vertueuse », « préservent l’environnement en réduisant les nuisances et les pollutions » et « favorisent […] le développement de l’économie circulaire » ?
Enfumage N° 3 : Le financement est bouclé et il n’y aura pas d’augmentation des taxes
Voici un extrait d’un article paru sur le site Actu.Environnement le 7/12/2019 intitulé « Unité CSR à La Réunion : Ileva lance une concertation sur fond d’incertitudes » :
Reste un point crucial à régler : assurer l’équilibre financier du projet. Un rapport du ministère de la Transition écologique sur la gestion des déchets sur l’île de La Réunion, publié fin 2018, explique que les recettes annuelles du site devront s’élever à 27,7 M€.
Deux financements sont possibles : une hausse des recette fiscales et la vente de l’électricité. Ce dernier financement est donc capital. L’étude de faisabilité financière d’Ileva se base sur un tarif de vente compris entre 90 et 200 euros par mégawattheures (€/MWh), ce qui générerait des revenus annuels compris entre 8,1 et 18 M€. Plus précisément, le syndicat juge « tout à fait envisageable » d’obtenir 140 €/MWh d’EDF, puisqu’il s’agit du tarif accordé aux unités de combustion de bagasse ou de charbon.
Mais, pour l’instant, les négociations avec EDF semblent patiner. En octobre 2018, le député David Lorion (LR) a interpellé le ministère de la Transition écologique. Il estime que la Commission de régulation de l’énergie (CRE) doit fixer au plus vite le tarif d’achat. Problème : la CRE ne peut pas autoriser EDF à acheter l’électricité de l’unité CSR si le projet n’est pas inscrit dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) réunionnaise pour la période 2019-2028. Or cela n’est pas acquis, car le conseil régional s’oppose au projet d’Ileva. En conséquence, « le président de la CRE [a conseillé] au président d’Ileva de ne pas signer le marché ».
Nous rappelons également que les 18,5 M€ de fonds européens (FEDER) sur lesquels était construit le financement du projet prévus dans l’équilibre budgétaire du projet d’incinérateur ont été supprimés par l’Autorité de gestion qui s’oppose clairement au projet d’implantation d’incinérateur. ILEVA aurait-elle pris le risque de signer l’attribution d’un marché de plusieurs centaines de millions d’euros sans avoir préalablement garanti son financement ? En signant l’attribution du marché, ILEVA tente-t-elle un passage en force, un coup de poker avec l’argent des contribuables ? »
ENFUMAGE N° 4 : Il n’y a pas d’alternative à l’incinérateur-UVE
Loin de mettre en question la stratégie de valorisation des déchets ultimes (réellement non recyclables, ce qui n’est pas garanti par le tri mécanique en amont de l’incinérateur), les Réunionnaises et Réunionnais conscients et inquiets pour leur Santé, leur Cadre de Vie, leur Pouvoir d’Achat et leurs Emplois, soulignent qu’il existe deux modes principaux de valorisation énergétique des déchets ultimes : l’incinération et la thermoconversion ou traitement thermique (pyrolyse, gazéification, pyro-gazéification, torche à plasma…) transformant les déchets en un gaz appelé Syngaz comme de l’Hydrogène. Les procédés de gazéification sont utilisés partout dans le monde (Japon, Canada…) et en Europe (Espagne, Autriche, Suède, Finlande…) et traitent depuis plusieurs décennies des millions de tonnes de déchets ultimes.
Les avantages de la gazéification sont : un moindre impact sanitaire & environnemental car il n’y a pas de rejet toxique de DIOXINES et pas de résidus dangereux d’épuration des fumées – les REFIOM, concentrés de pollutions totalement inutilisables ; une plus grande modularité – réversibilité des installations qui peuvent être rentables pour de ‘petites’ unités de 30 à 60 000 tonnes mieux réparties sur le territoire ; la conformité aux documents de planification régionaux : PRPGD ‘0Déchet’ enfoui/incinéré et PPE ‘100%ÉnergiesRenouvelables’ ; la capacité d’éliminer une partie des millions de tonnes déjà enfouies dans l’île et des DAE (Déchets d’Activité des Entreprises) dangereux comme l’Amiante par exemple. En outre, l’hydrogène (H2) produit pourrait servir soit au stockage d’énergie – comme par exemple dans le micro-réseau de Mafate – soit à de la mobilité propre/décarbonée, comme le réseau de bus Hydrogène Eiffi-H2 en île de France.
Une étude sur la gazéification des CSR a été menée en Janvier 2019 par la FEDEREC [Fédération nationale des entreprises du Recyclage] et conclut « qu’il est techniquement possible de valoriser des CSR avec une unité de gazéification à lit fluidisé . La granulométrie des CSR, leur densité et leur taux de cendres ne s’y opposent pas ». à condition de lever certains verrous technologiques concernant principalement les Valeurs Limite d’Emission ou VLE. Précisément, l’Université de La Réunion lance un projet pilote semi-industriel ‘SYNBIOZER’ (300 kW) de gazéification de déchets sur le campus du Tampon qui permettra de tester la composition optimale permettant d’obtenir un syngaz de qualité tout en respectant les VLE [Valeurs Limite d’Emission].
C’est pourquoi, à titre d’expérimentation Outre-Mer, un moratoire de 18 mois sur l’exécution du marché de 404 Millions d’euros ttc incluant la construction-exploitation-maintenance d’un UVE-incinérateur permettrait de tester des procédés innovants et plus écologiques de valorisation des déchets ultimes, alternatifs à l’incinération et, d’une manière générale, de soutenir la Recherche & Développement sur la Gazéification de CSR en France.
Notons que la ‘restitution’ de cette soit-disante ‘concertation’ d’ILEVA, le Mercredi 11 Déc. à 17h au Kerveguen (face au ciné REX Saint-Pierre) a été le rendez-vous de tous les Réunionnaises et Réunionnais conscients et responsables pour dire STOP A l’ENFUMAGE ! Ni Incinérateur Ni Enfouissement / Ni Peste Ni Choléra. A cette occasion, il a été également rappelé la pétition https://www.change.org/p/ileva-par-respect-de-toutes-vies-sur-l-%C3%AEle-sur-terre-ou-dans-la-mer-non-a-l-incinerateur qui a recueilli à ce jour plus de 2000 signatures.
Christophe Payet
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 14 h 20 min
L’exiguïté du territoire une démographie croissant font que l’urgence est grande…sinon l’île deviendra un immense champ de déchets à ciel ouvert ou contaminée (sols air eau)de part les résiduels d’autres formes de traitement…
Conscience et responsabilité il en ira de l’individuel au collectif.. de la sphère politico.institutionnelle de réagir …avec raison et bon sens
Que l’île redevienne et pur tel un joyau..
Sincerely tours
Mamikiki
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 14 h 07 min
NON A L’UNITE DE VALORISATION ENERGETIQUE.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 14 h 04 min
Je suis contre l’incinérateur pour toutes les raisons déjà évoquées et pour une vraie politique de transition écologique avec pour objectif le « zéro déchet ». Il y a une réelle urgence de gestion des déchets de manière durable et responsable. Les élus locaux doivent absolument communiquer, se positionner et anticiper sur les décisions prises en métropole qui ne correspondent en rien à la réalité du terrain comme c’est le cas pour un île. Il faut absolument réduire les emballages et informer toute la population pour engager tous les acteurs de l’île dans une démarche éco-responsable durable. Un référendum avec une vraie communication et explication du projet aurait été le bienvenu car tout le monde est concerné et ne peut passer à côté de ce projet ni d’un autre. Trier, recycler et revaloriser oui, mais dire que la méthanisation ne causera pas de nuisances est complètement faux, avec deux unités, ça puera tellement à des kilomètres à la ronde que plus rien autour n’aura de valeur. Il y a de bons exemples à suivre et de nombreuses erreurs à ne pas reproduire par facilité, c’est un combat et une démarche qui doivent s’inscrire dans la durée. Tout le monde doit s’impliquer et se responsabiliser pour changer ses habitudes et faire pression sur les élus pour interdire le suremballage et le plastique à usage unique sur l’île, dès maintenant. Il faut des décisions fortes, c’est comme ça que l’on deviendra efficace et exemplaire.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 13 h 17 min
Je suis gérant d’une entreprise spécialisée dans la collecte des déchets bureautiques et je me rends compte tout les jours de la difficulté de mettre en place une collecte de ce type de déchet qui pour le coup est réutilisable plusieurs fois !! Je peine a entrer dans les dispositifs feder et autres aides européennes et du coup impossible de monter à un niveau « industrielle » malgré les demandes du marché international … J’attends de cette concertation qu’on tende vers plus d’économie circulaire intelligente et économiquement viable sur notre territoire. Il y aurait également à travailler sur un renforcement de la coopération entre les différents pays de la zone OI.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 12 h 42 min
Je suis opposé à ce projet d’incinérateur polluant et source de microparticules pouvant empoissonner la santé des riverains.
Non à ce projet inutile et dangereux.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 12 h 28 min
Limiter l’import et l’utilisation des emballages plastiques ! Promouvoir les composteurs pour les maisons individuelles et les habitations en immeuble !
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 11 h 35 min
Pour en finir avec l’enfouissement, désastre environnemental, une gestion durable des déchets est indispensable :
– réduction des déchets et du gaspillage (réemploi, économie circulaire, Recyclerie…)
– valorisation : tri plus performant pour production d’énergie, de matières premières…
– retour à la consigne (bouteilles en verre)
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 9 h 14 min
Ne faîtes pas tout UVE svp
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 8 h 04 min
Je dit non au projet incinérateur à la run. Inadmissible. Nous ne voulons pas payer pr brûler des déchets qui peuvent être réduit au préalable!!!
Je veux arrêter que les grandes surfaces mz donnent des plastiques inutiles pr lesquelles je paie aussi déjà des taxes de traitement!!!
Le veux une loi qui interdit le jetable maintenant et pas ds 20ans!!
Je ne veux pas être la poubelle de l océan indien. Brûleur de plastique quon importerait de l étrangers pr pouvoir rendre la machine rentable!!!!!!NON a l enfouissement non a l incinérateur!
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 7 h 53 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 7 h 28 min
Stop au plastique dès l’achat plutôt qu’un incinérateur. Il faut cesser de produire inutile.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 7 h 28 min
Pas d incinérateur qui va augmenter la conso de dechets pour te rentabiliser et ne regle pas le pb a la source ! Et pire emission de gaz chimiques toxiques! On va crever avec vous !
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 7 h 25 min
Aux vues des dangers que représente la mise en place d’un incinérateur sur le territoire :
– nocif pour la santé à cause des particules émises dans l’air – neoplasies pulmonaires et répercussions physiologiques sur l’homme – ,
– pollution des milieux naturels environnants et destruction de l’avifaune,
– destruction de la biodiversité d’un territoire classé au patrimoine mondial de l’Unesco,
– générateur d’impots supplémentaires pour les citoyens – il va falloir rentabiliser l’investissement de l’incinérateur – , – – destruction de l’environnement par l’installation de bâtiments sur un site faisant face au cirque de Cilaos, patrimione écologique unique au monde …
Il serait plus judicieux d’informer les citoyens réunionnais sur comment réduire sa production de déchets : par une modification du mode de consommation :
– limiter les achats dans les grandes surfaces au strict nécessaire, limitation du suremballage,
– consommer moins, mieux, local et responsable en privilégiant l’achat en vrac avec des contenants recyclables ou bio degradables,
– trier davantage ses déchets en respectant les filières d’élimination existantes,
– favoriser le compost,
– donner une seconde vie aux choses par le don, l’échange, le troc, la vente d’occasion.
– Les entreprises les plus génératrices de déchets devraient être les plus taxées.
– Celles ayant mis en place des procédures eco responsables de retraitement des déchets devraient bénéficier de primes.
Il y a beaucoup de possibilité de limiter la production de dechets sur l’ile, quelque soit le domaine (individuel ou industriel), à condition d’avoir » un investissement politique réellement motivé, efficient et incorruptible « . La prise de conscience du problème est à la portée de tous les acteurs, les solutions ne manquent pas, sans pour autant favoriser la mise en place d’un incinérateur… à condition que tous fassent preuve d’une volonté créatrice, déterminée et inflexible pour reduire la production de déchets !
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 6 h 15 min
Je ne veux pas que des tonnes de dechets soit enfuis ds nos sols et polluent davantage nos ressources naturelles. Je veux une politique engagee autour de la grande reduction des dechets. Maximiser le circuit court en agriculture raisonnée. Plus d accompagnement et de transparence concernant le tri. Pas de barquette en plastique pour les plats a emporter ni de pailles.
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 6 h 09 min
Il vous reste encore 2 jours pour contribuer et donner votre avis sur le projet d’incinération (UVE/CSR) de runeva. C’est ici : https://runeva.re/contribuer/
Vous manquez d’inspiration, voici un exemple de contribution :
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
A vous de jouer…
Contribution postée le 12 décembre 2019 à 2 h 08 min
Venir vs dire que je ne veux pas
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 23 h 26 min
N’y aurait-il rien d’autre a proposer q’un incinérateur???
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 23 h 22 min
Il faut en finir avec les lobbys financiers et électoraux. La population n’a pas à souffrir et rajouter encore d’autres cancers. C’est un projet politique qui n’a de vie que celui qui croit en cette mascarade..
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 22 h 45 min
Bonjour
Je ne vois pas comment ce questionnaire nous permettra de savoir si les citoyens sont pour ou contre l’incinérateur, le sujet n’a pas été évoquer et même peut être pire, car en renommant très pudiquement l’incinérateur en unité de valorisation des déchets on prend le risque de perdre la population en jouant sur la sémantique des mots et de définitivement détourner le débat autour de l’incinérateur. Appelons un chat un chat, un incinérateur un incinérateur. Prenons un peu de recul face à cette situation. Un bon déchet et un déchet jamais produit, la vraie question n’est pas de savoir comment faire disparaître nos déchets mais comment ne plus en produire. Des solutions existent déjà emballage en bagasse, pulpe , limitation des importations, favorisation production locale. Les alternatives disponibles en 2019 sont nombreuses et moins polluantes qu’un vieux projet de plus de 20 ans qui avait déjà été vivement critiquer à l’époque.
Merci à tous, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 22 h 05 min
Une consultation implique un positionnement pour ou contre
Je ne vois pas cette option dans votre consultation ! Je placerait votre consultation en l etat telle une imposition de faite.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 21 h 58 min
Concertation ridicule
Question orientees absolument pas pertinentes et dont les reponses sont toutes destinees a etre utilisees par ileva pour faire valoir de maniere biaisee son projet couteux et polluant d incinerateur et dont personne ne veut.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 21 h 52 min
Il est inacceptable d’imaginer supporter les coûts sanitaires, écologiques et économiques qui seront issus de cette pseudo valorisation énergétique.
C’est une offense à notre intelligence commune.
Jamais l’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 21 h 38 min
Non a l’enfouissement et non a l’insinérateur
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 21 h 28 min
L’incinérateur n’est pas LA Solution!
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 21 h 12 min
Non à l’incinérateur
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 20 h 00 min
JE SUIS CONTRE UN INCINÉRATEUR car je suis inquiète pour la santé et je pense qu’il faut faire le maximum pour recycler nos déchets et créer de l’emploi. Je pense que notre île peut et doit faire autrement pour gérer nos déchets que construire un incinérateur avec une somme considérable que l’on pourrait mettre dans l’économie circulaire.
NON À l’UVE / incinérateur
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 19 h 02 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 18 h 35 min
Le projet d’incinérateur est un non-sens écologique. Limiter la production de déchets en limitant l’entrée sur le territoire de ces déchets est essentiel: nous avons l’opportunité à la Réunion de disposer d’une SEULE et UNIQUE porte d’entrée pour quasiment l’intégralité de nos importations, c’est là qu’il faut bloquer l’introduction de ce que l’on ne peut pas recycler à La Réunion (on le fait bien avec les végétaux). Réduire les déchets, les trier (notamment les fermentescibles), les réutiliser, les recycler, les transformer, voilà des solutions écologiques et génératrices d’enplois. Non à l’incinérateur, oui au cycle de la Matière! L’incinérateur sera dimensionné sur une quantité de déchets qu’il faudra continuer à lui apporter, il n’y aura plus d’intérêt à refuser, réduire, réutiliser ou recycler les déchets, à moins d’en IMPORTER. Non à ce projet passéiste et polluant.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 18 h 31 min
Non à l’incinérateur. Beaucoup trop polluant.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 17 h 44 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 17 h 23 min
Je suis totalement contre l’incinérateur car il est producteur de : Dioxines, machefer, pollutions très toxiques, cancers, maladies respiratoires…
Un incinérateur nécessite un apport continu de déchets en très grandes quantités; d’où l’absence de tri. Ce qui nécessitera l’apport de déchets de pays voisins pour le faire fonctionner.
Cette solution est la pire qui soit pour notre île.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 16 h 21 min
Je suis contre l’incinérateur qui est une folie environnementale et ne résoud en rien la question des déchets et n’est surtout pas durable. Les centaines de milliers d’euros consacrés à ce projet devrait être fléchés ailleurs. Interdiction de matières polluantes et du plastique sur une île aux limites objectives, mise au pas des importations agro-alimentaires et de ses emballages, financement d’une l’agriculture locale et auto-suffisante, obligation pour la population de s’éduquer à la réduction des déchets., compostage général, réutilisation, recyclage, upcycling. Obligation pour les entreprises à l’économie circulaire. etc… les solutions ne manquent pas et demandent du temps, de l’humanité et de l’engagement ce qui n’est pas le cas d’un incinérateur et de ses 2 ou 3 emplois supposés créés. En revanche, nous sommes très bien placés à La Réunion pour savoir la manne que ce business procure aux industriels aux dépens du bien commun. Par ailleurs la réponse 5 devrait avoir la possibilité de répondre AUCUN. Bien cordialement;
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 16 h 18 min
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 15 h 38 min
La première objection est que ce projet d’incinérateur ne va pas dans le sens des principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine ayant toujours besoin de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une solution contraire à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
La deuxième objection à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été évalué alors que le principe constitutionnel de précaution l’y oblige. La population serait en effet exposée à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que filtrées, viendraient s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les personnes habitant « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera ? Quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population ?
La troisième objection est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 15 h 37 min
Je suis absolument opposée au projet d’incinérateur:
1-Cette technologique cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
2- Nous ne savons pas comment traiter les déchets ultimes qui en résultent. Pas question de léguer à mes enfants ce fardeau.
3- Les rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB à la pollution atmosphérique actuelle.
4- les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
5-Au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
6-Pourquoi n’y a t-il aucune étude chez nous sur le scénario « zéro déchet »? A t-on pris la peine de demander à la population si elle voulait faire cet effort? Non, on a préféré décréter, à la place des Réunionnais, qu’ils ne voudraient pas faire les efforts nécessaires.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 15 h 06 min
Je pense que la façon dont ce questionnaire est construit est orientée. Il existe d’autres methodes beaucoup plus écologiques de valorisation des déchets.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 14 h 26 min
Je pense qu’il y d’autres solution que l’incinération qui intoxiquerait l’île et ses habitants . A quand une véritable révolution écologique ? Quel dommage d’ailleurs que ce questionnaire soit si orienté…
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 13 h 49 min
Projet inutile et d’un ancien temps, qui néccesitera toujours plus de déchets pour fonctionner et que ne permettra donc pas une réduction à long termes des déchets généré par la population. Oui aux tris à la source, à la réduction des emballages et au retour du tous consigne.
Le tri à la sources des biodéchets, la consigne du verre et le développement de filières de revalorisations du plastique et cartons SUR l’île semble à mon avis les priorités pour répondre au enjeux de demain. Bruler des déchets ne réduira pas leurs quantités.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 13 h 29 min
Il faut responsabiliser d’avantage le citoyen sur le tri ,le recyclage et l’économie circulaire.
Mettre en place des ressource-ries dans tous les quartiers
Soutenir les entreprises pour les emballages biodégradables afin de cesser le tout plastique
Concerter la population avant de mettre en place une UVE car d’autres solutions existent(la gazéification par exemple)
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 13 h 12 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 13 h 02 min
En 2010, Friends of the Earth faisait une revue de la littérature en matière d’emplois créés par le secteur de l’incinération par comparaison au recyclage, à l’occasion d’une étude [[More jobs, less waste: potential for job creation through higher rates of recycling in the UK and EU(
http://www.foeeurope.org/publications/2010/More_Jobs_Less_Waste_Sep2010.pdf)]] portant à la fois sur le Royaume-Uni et sur l’Union européenne. Les chiffres obtenus par ces différentes études restent étonnamment constants, et ce malgré les problèmes méthodologiques qui ne manquent pas d’apparaitre: en moyenne, une tonne de déchet recyclée produit 5 à 10 fois plus d’emplois que cette même tonne incinérée ou mise en décharge. Les données disponibles pour la réutilisation sont plus impressionnantes encore, même si plus rares: la réutilisation créée, selon le produit réutilisé, de 30 à 300 fois plus d’emplois que si ce produit était éliminé !
Aussi, à la lueur de cet éclairage et au vu de la situation socio-economique de notre île, il me semble essentiel de nous lancer dans une véritable économie de la transition basée sur une économie des ressources, le recyclage, la réutilisation des ressources/déchets, mais surtout sur la PREVENTION effectuée au quotidien auprès des réunionnais pour mieux les sensibiliser aux enjeux et les aider à faire cette île un modèle de développement eco-responsable où chacun a son rôle à jouer 😉
Aux décideurs politiques d’insuffler un cap de proposer un récit cohérent et en phase avec les enjeux climatiques, economiques et sociaux auxquels nous devons faire face! On compte sur vous!
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 12 h 19 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 12 h 19 min
Je suis contre l’incinération, du point de vue économique et écologique, il faut inciter les habitants à utiliser moins d’emballages etc…
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 11 h 56 min
La pollution de l’air est responsable de près de 800.000 morts par an en Europe et 8,8 millions dans le monde. La construction d’un incinérateur à La Réunion n’est donc pas une bonne idée. On peut y installer autant de filtres qu’on le veut, ce qui sort de la cheminée ce sont des particules toxiques et cancérigènes. De tous les points de vues (finances, santé, environnement, économie) nous devons tout faire pour éviter la réalisation de ce projet.
Le projet RUNEVA représente :
➔ une immense source de pollution de l’air à La Réunion
➔ un gouffre financier pour les contribuables
➔ une contribution au réchauffement climatique
➔ une source de cancers pour les réunionnais-es
➔ la pollution de notre belle île (métaux lourds, oxydes d’azote, PHB, PCB, dioxines, etc.)
➔ du greenwashing à très haut niveau (site de runeva = 50 nuances de vert)
➔ une fausse pub pour le zéro déchet
➔ un aveuglement du peuple réunionnais
➔ une folie technocratique
➔ la pollution atmosphérique
➔ l’augmentation de l’empreinte carbone 974
➔ une production électrique très faible
➔ une offense à l’intelligence du public
➔ un immense mensonge
Les VRAIES SOLUTIONS et les RÉPONSES au problème de la décharge qui déborde sont :
➔ la réduction des déchets à la source
➔ l’interdiction de sur-emballages
➔ la réduction des déchets par nous tous (nou lé capab !)
➔ la mise en place de cours de pratiques zéro déchet dans les écoles
➔ la mise en place de « repair cafés »
➔ le soutien de magasins d’achat en vrac
➔ la consigne pour toutes les bouteilles et l’interdiction de bouteilles en plastique sur toute La Réunion
➔ du vrai recyclage à La Réunion
➔ l’économie circulaire
➔ l’arrêt de l’enfouissement des déchets verts (après emballage en plastique) et une vraie valorisation des déchets verts
➔ la création d’emplois qui mènent à une réduction des déchets
➔ des exemples de bonnes pratiques plutôt qu’un exemple de gestion de dernière minute
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 11 h 55 min
L’association Zéro Déchets Réunion et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contre-productif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 11 h 20 min
L’association Zéro Déchets Réunion et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contre-productif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 11 h 00 min
« Concertation préalable » organisée par ILEVA sur le projet « Run’Eva » avec INCINÉRATION de déchets-CSR
I. Message de M. Jean-Alain CADET à ILEVA au sujet du projet « Run’Eva » incluant une Unité d’INCINÉRATION des déchets-CSR appelée ‘UVE’
UVE = INCINÉRATEUR : Une décision de signer un marché de 404 M€ prise sans réelle concertation et lourde de conséquences
L’incinérateur : Un projet coûteux, risqué avec des incertitudes financières !
Le scénario d’un incinérateur à 404 millions d’euros arrêté par Ileva en matière de gestion des déchets manque de bon sens et de cohérence …. et tout cela ne fait que conforter nos inquiétudes sur le plan financier, environnemental et social alors que nous avons là une opportunité de développer un véritable modèle réunionnais de gestion durable des déchets basé sur les principes de prévention, de réutilisation et de recyclage et une démarche de responsabilisation, d’initiative et d’innovation.
Ainsi d’un point de vu financier, la stratégie de financement d’ILEVA repose sur :
Un financement sur fond européen (FEDER) = 18,5 millions d’euros
Un financement de l’Etat à travers l’Ademe = 14 millions d’euros
Un emprunt pour un montant de 190 millions d’euros à la Caisse des Dépôts & Consignation (CDC) sur 30 ans. A partir de ce constat, nous pouvons nous interroger sur le coup d’exploitation et de maintenance qui représente 154 millions d’euros HT en plus des 250 millions d’investissement : qui supportera cette facture ? Entraînera-t-elle une augmentation de nos impôts ?
En outre, est- il cohérent de mettre en œuvre un modèle industriel qui incite les administrés à produire des déchets au lieu de les diminuer ? Car si la revente d’électricité rapporte 14 millions d’euros / an destinés à payer l’emprunt sur 30 ans, comment peut-on sérieusement envisager la mise en place d’une politique efficace pour la diminution de déchet en amont -sensibilisation, réutilisation et le recyclage ? Il faudra en effet “nourrir la bête” pour garantir le seuil de rentabilité initial de 130 000 tonnes de déchets.
Il y a dans ce dossier une absence de garanties et de grandes incertitudes financières :
Alors que le marché a été attribué, nous n’avons pas connaissance d’une quelconque délibération de la Commission Régulation des Énergies (CRE) sur le tarif de rachat d’électricité par EDF-SEI… Pire encore, nous apprenons dans une question écrite ministérielle en date de 23.10.2018 du Député David Lorion que le Président de la CRE affirme : « s’agissant d’un achat de gré à gré avec EDF- SEI, il ne lui [était] pas possible d’autoriser EDF-SEI à procéder à l’achat de l’électricité produite dès lors que le projet ne serait pas dans la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie » allant jusqu’à conseiller ILEVA « de ne pas signer le marché » !
Les porteurs de ce projet reconnaissent à demi-mot que “l’équilibre budgétaire de cet investissement reposerait sur le rachat par EDF de l’électricité produite par l’UVE à un prix fixé par la CRE” et que “Cette position de principe [ndlr de la CRE] condamne tout démarrage du projet” !
Nous rappelons également que la Région Réunion est autorité de gestion des fonds européens FEDER – 18,5 M€ d’euros prévus dans l’équilibre budgétaire du projet d’incinérateur – et s’oppose clairement au projet d’implantation d’incinérateur. ILEVA aurait-elle pris le risque de signer l’attribution d’un marché de plusieurs centaines de millions d’euros sans avoir préalablement garanti son financement ? En signant l’attribution du marché, ILEVA tente-t-elle un passage en force, un coup de poker avec l’argent des contribuables ?
L’incinérateur : des impacts sur notre Santé et notre Cadre de vie !
En matière environnementale les Unités de Valorisation Énergétique, qui sont des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sous la nomenclature 2791 et sont soumises aux réglementations relatives aux émissions de polluants. A ce propos, le professeur Belpomme, médecin cancérologue et éminent chercheur, dans une tribune libre adressée aux médias mauriciens au sujet d’un projet d’incinérateur à l’île Maurice affirme que l’incinération des déchets » est un procédé nuisible au plan sanitaire et environnemental […] dans une île qui par définition possède des ressources limitées en terres arables et en eau douce. […] Le procédé est de plus absurde au plan socio-économique car coûteux et destructeur d’emplois. « . Il disait notamment » la facture à payer pour les habitants de l’Île risquerait d’être lourde, au plan de leur santé et même de l’avenir de leurs enfants et petits-enfants dans l’île « . Par ailleurs, poursuit-il, « les données scientifiques actuelles démontrent clairement que le risque de leucémie aiguë et de cancer est plus élevé à proximité d’un incinérateur. Rien n’indique, sur le plan scientifique, que la mise aux normes pour les dioxines diminuera ce risque. Étant donné la nature CMR (C : cancérigène, M : mutagène, R : reprotoxique) de très nombreuses substances polluantes résultant de la combustion, un risque majoré de malformations congénitales chez les enfants et de stérilité, lié à l’incinération, ne peut-être écarté, en l’état actuel des connaissances scientifiques ».
L’incinérateur de Saint-Pierre : une mauvaise solution au vrai problème de l’enfouissement
Il est à noter que dans ce marché d’ILEVA malgré l’UVE, 50 000 tonnes de déchets seront encore enfouies !, dont environ 10 000 tonnes issues de l’incinérateur tels les mâchefers » Pire, d’autres nouveaux déchets plus dangereux encore seront créés par ce procédé d’Incinération des Déchets- CSR : les Résidus de Fumée d’Incinération des Ordures Ménagères ou REFIOM. Près de 5 500 tonnes par an ! Ces résidus extrêmement dangereux et nocifs pour la Santé et l’Environnement doivent être ‘stockés’ dans des installations ultra-sécurisées et imperméables. En conséquence, ces REFIOM devront être exportés à prix d’or vers l’un des 14 centres de stockage de déchets dangereux en métropole. Concernant l’impact social, l’Incinérateur brûle non seulement des déchets mais également l’opportunité de créer de nombreux emplois durables pour les Réunionnais-es ! Alors que l’incinération créé un emploi, le recyclage en créé 6 à 12 fois plus ! 62 emplois directs annoncés pour un coût total de 404 M€ TTC alors qu’investir cette somme pharaonique dans un tri performant associé à des ressourceries/recycleries à proximité de déchetteries pourrait créer plusieurs milliers d’emplois dans la réparation et le recyclage !
La problématique de la gestion des déchets peut devenir une opportunité si nous apportons une solution durable par une gestion en amont au travers de la prévention, réutilisation et recyclage. Avec une réelle volonté politique, la responsabilisation du monde économique et des citoyens, le développement de l’esprit d’initiative et participatif et enfin l’innovation, nous pouvons du fait de notre insularité tendre au concept “zéro déchet” enfoui ou incinéré ! Car les véritables solutions sont là :
Osons réduire, voire, supprimer nos emballages
Osons porter et accompagner les acteurs économiques et associatifs dans leur projets de conversion écologique.
Osons la valorisation de la matière par le recyclage, le compostage et la gazéification.
Osons inscrire dans la conscience collective que le meilleur des déchets est celui qu’on ne produit pas.
Ce choix relève du bon sens, La Réunion portera son propre modèle durable pour la gestion de ses déchets pour un cadre de vie plus propre, plus sain pour nous-mêmes et les générations futures!
Une alternative plus écologique à l’incinérateur est possible : chauffer au lieu de brûler pour GAZÉIFIER les déchets ultimes
D’un point de vue énergétique, nous nous interrogeons sur les raisons mêmes qui ont conduit le Président d’ILEVA à signer ce marché. En effet, la soi-disante valorisation énergétique destinée à produire de l’électricité ne fournira qu’au mieux 3 % de la consommation réunionnaise annuelle et n’est donc qu’un prétexte à brûler, à incinérer pour se débarrasser d’une ressource précieuse.
Il existe aujourd’hui des solutions plus intéressantes d’un point de vue écologique et énergétique comme la gazéification avec moins de rejets polluants, pas de résidus dangereux et un meilleur rendement énergétique. La gazéification est un procédé connu et qui a longtemps été utilisé avec des matières homogènes telles le bois. La Gazéification des déchets ménagers se fait aujourd’hui partout dans le monde (Japon, Allemagne, Québec…) et des millions de tonnes sont ainsi chaque année transformées soit en Hydrogène soit en un gaz épuré que l’on appelle « Syngaz » qui peut être non seulement utilisé pour la production d’électricité mais aussi le Transport [voitures, bus, bateaux…].
Le principe est simple : Les déchets sont chauffés en circuit fermés et comme la réaction se fait sans apport d’oxygène et sans combustion, il n’y a pas de rejet de dioxines très toxiques pour la Santé et pas de REFIOM / résidus dangereux. Ce sont des unités qui peuvent être modulaires et adaptables en fonction des volumes et par conséquent appelé à baisser dans les années à venir en fonction des politiques incitatives qui auront été mises en œuvre et de la diminution globale des déchets.
C’est pourquoi, nous sommes opposés à l’installation d’un incinérateur dans le sud et demandons à l’État de mettre un moratoire sur ce projet, le temps d’ouvrir enfin le dialogue avec les CITOYENS du Sud et de l’Ouest, avec la population qui a le droit de savoir et de s’exprimer sur ce sujet aux conséquences sur la Santé, l’Environnement et l’Emploi/Pouvoir d’Achat et sur ce que nous voulons laisser aux générations futures.
UVE ou incinérateur : deux noms d’un même danger pour La Réunion
Le projet d’incinérateur de Saint-Pierre s’est changé en « outil multifilière » comportant une Unité de Valorisation Énergétique » ou UVE utilisant l’incinération. Il est à signaler que ce projet Réunionnais comporte une erreur condamnable par les directives européennes – dans sa résolution du 24 février 1997 sur une stratégie communautaire pour la gestion des déchets, le Conseil a confirmé que la prévention devrait être la priorité première de la gestion des déchets, le réemploi et le recyclage devant être préférés à la valorisation énergétique des déchets, dans la mesure où ils représentent la meilleure option écologique – qui stipule que : l’incinération même énergétique ne doit pas être un mode de gestion des déchets1 ; elle doit arriver en bout de course lorsque toutes les solutions de valorisation matière, de réduction et de réemploi ont été poussées à leur maximum.
Nous nous interrogeons aujourd’hui sur la volonté d’ILEVA de vouloir passer en force ce projet et nous plus de questions que de réponses vis à vis de ce projet :
– Peux-ton assurer les citoyens de Saint-Pierre et des autres communes voisines sur le fait que cet incinérateur n’aura aucun impact sanitaire sur la population ?
– Peux-ton certifier qu’il n’y aura pas d’augmentation de nos impôts pour financer cet incinérateur dans 10, 20 ou 30 ans ?
– Peux-ton garantir qu’on ne traitera pas les déchets des pays de la zone Océan Indien lorsque les Réunionnais-es ont réussi à maximiser le tri et le recyclage et que l’industriel incinérateur manquera de déchets ?
Nous devons choisir peut être la solution la moins aisée à mettre en œuvre mais qui laisse la place à un vrai débat sur la problématique de traitements de nos déchets afin d’aboutir rapidement à une solution innovante, durable, propre, moins coûteuse et partagée par la population.
La Réunion a une chance énorme de devenir aux yeux du monde une île exemplaire pour montrer qu’avec des incitations, du bon sens et de la responsabilité, l’on peut éliminer nos déchets dignement et durablement. D’autres villes dans le monde ont réussi en vingt ans à atteindre le ‘zéro déchet’ non valorisé sans pour autant construire d’incinérateur coûteux. Vu le chômage de masse que connaît notre territoire, il est plus judicieux de consacrer ces 404 Millions d’euros à créer des milliers d’emplois par le tri et le recyclage.
NON à l’Incinérateur ! Oui à l’Économie Circulaire ! Oui à un modèle vertueux de La Réunion où il fait bon vivre : une Réunion autonome en énergies renouvelables, innovante et créatrice d’emplois durables, propre et sans pollutions de toutes sortes.
II. Questions de Jean-Alain CADET sur le projet d’UVE-incinérateur d’ILEVA à Saint-Pierre/Pierrefonds (inclus dans le projet « multifilières » Run’Eva »)
II.1) Questions sur la communication et la gestion de la « concertation préalable » par ILEVA
Q1 [neutralité d’Ileva] : Pensez-vous qu’ILEVA, promoteur et acquéreur de l’incinérateur-UVE peut ‘garantir’ la neutralité et l’objectivité de la concertation préalable ? Si oui quelles sont les mesures qui ont été prises en ce sens, en particulier sur le site runeva.re où l’on peut lire des questions orientées comme « Êtes-vous pour ou contre l’enfouissement ? »
Q2 [Référendum citoyen] : Êtes-vous conscients que ce projet est refusé par une grande partie de la population de Saint-Pierre et des autres communes, même si les élus au sein d’ILEVA ont voté, pour des raisons essentiellement politiques ? Si non, seriez-vous d’accord pour organiser, après les élections municipales, un référendum local sur ce sujet ?
Q3 Les éléments de langage choisis par la communication ILEVA comme « 100 % Tri – Valorisation » ne sont-ils pas trompeurs puisque, par exemple, 40 000 tonnes seront encore enfouies dans la terre dans le projet ‘Run’Eva’ incluant une unité d’incinération appelée Unité de valorisation énergétique ?
II.2) Questions générales sur le projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q4 [possibilité d’arrêt du projet] : Pensez-vous que si la population le refuse, ce projet pourrait être remis en cause ou amendé significativement, par exemple vers des modes de traitement plus écologiques comme la valorisation thermochimique ?
Q5 Quel est la part de valorisation matière (recyclage, réemploi-réutilisation) dans les 130 000 tonnes destinées à être brûlées ? Comment ILEVA s’assure-t-il qu’il y aura uniquement des déchets ultimes (non recyclables) dans ces 130 000 tonnes ?
Q6 Quelles sont les filières de recyclage locales (matière par matière : verre / papier-carton / bois / métaux / plastiques PP-PET / mégots …) et quel est la part des 404 millions d’euros consacrée à développer ces filières ? Une ressourcerie ou recyclerie dédiée est-elle prévue dans le coût total du projet (404 millions d’euros TTC) ?
II.3) Questions sur les intrants, rejets et résidus et impacts énergétiques, environnementaux et sanitaires du projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q7 Quelle est la part moyenne de plastique, de papier-carton, de bois attendue dans les déchets préparés en combustible solide de récupération (CSR) destiné à être brûler pour produire de l’électricité et le PCI (en MJ/kg) estimé ?
Q8 Quelle est, sur cette base prévisionnelle de caractérisation des déchets-CSR, l’estimation de la quantité d’électricité produite (en GWh / an, hypothèse de fonctionnement nominal) ?
Q9 Quel est la gestion / valorisation des Résidus (mâchefers) crées par l’incinération des déchets-CSR ?
Q10 Quel est la gestion / valorisation des Résidus d’épuration de fumées d’incinération (REFI-CSR) des déchets-CSR crées par l’incinération dans l’UVE ?
Q11 Quel est la nature et la composition des 40 000 tonnes qui seront encore enfouies dans le projet ‘Run’Eva’ incluant un incinérateur-UVE ?
II.4) Questions sur l’Economie Circulaire du projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q12 Combien sur les 404 Millions d’euros TTC (coût total du projet « multifilières ») sont consacrés au Tri et au recyclage ?
Q13 Le tri mécanique opéré en amont de l’incinérateur-UVE permettra-t-il de trier (pour recycler) des plastiques recyclables qui auraient été mis par le citoyen, par erreur, dans les bacs verts ? Si non ne pensez-vous pas qu’il s’agit là pour les habitants d’ILEVA (de Saint-Philipe à La Possession, …) d’une double punition (TEOM + emprunt 190 millions) ?
Q14 Combien d’électricité (en Mwh/an) consommera l’incinérateur-UVE pour produire de l’électricité ? (en hypothèse de fonctionnement nominal)
Q15 Est-ce qu’ILEVA a déjà obtenu des accords écrits de collectivités ou d’entreprises afin de valoriser les résidus d’incinération (mâchefers) ? Quelle quantité (en tonnes / an) sera enfouie dans la terre ?
II.5) Questions sur le financement et l’impact financier du projet d’incinérateur-UVE souhaité par ILEVA
Q16 Quel est le plan d’affaires global détaillé du projet Run’Eva incluant l’incinérateur-UVE : les dépenses & recettes relatives aux études- construction-exploitation-maintenance du des installations « multifilières » ?
Q17 L’incinérateur-UVE ne brûlera pas les biodéchets (méthanisés). Quel le coût de collecte de ces biodéchets ? Ce coût supplémentaire est-il intégré aux 404 millions d’euros du projet et quelles seront les recettes prévues par ILEVA pour assurer ce service public sans augmentation de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) ?
Q18 A quel coût seront exportés les REFI-CSR (résidus d’épuration des fumées hautement toxiques/polluants) puisqu’il n’y qu’un seul opérateur (SUEZ) à La Réunion autorisé à exporter ces déchets très dangereux dans des alvéoles spécifiques vers la Métropole ? Quelles seront les recettes prévues par ILEVA pour assurer cet export sans augmentation de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) ?
Q19 Quel est le plan prévisionnel de remboursement de l’emprunt de 190 Millions d’euros sur 30 ans (ce qui représente selon nos calculs plus de 550 000 € / mois! à la charge d’Ileva donc de tous les habitants de Saint-Philippe, Petite-Ile, Le Tampon, Saint-Pierre, Saint-Louis… jusqu’à à La Possession) et quels sont les recettes prévues par Ileva pour y faire face, sans augmentation de la TEOM ?
Q20 La décision de La Région réunion de réaffecter les fonds européens (18,5 M€) amputant d’autant l’équilibre du budget prévisionnel sera compensée par quelle recette ? Confirmez-vous une augmentation possible de la TEOM et si non comment ILEVA peut le garantir sur les 10 ans à venir ?
Merci de bien vouloir apporter des réponses à toutes mes interrogations et à m’autoriser à publier les réponses afin que nous puissions dire en toute transparence que ILEVA non seulement apporte des réponses mais en plus nous fournit des garanties concernant nos inquiétudes.
Jean Alain CADET
Tamponnais
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Annexe 1- Mieux comprendre la Gazéification des déchets source : https://www.globalsyngas.org (site en anglais)
Les déchets comprennent tous les déchets issus des déchets ménagers (de cuisine), les appareils électroniques, les appareils électroniques, les ampoules électriques, les matières plastiques, les pneus usés, les anciennes peintures et les résidus de jardin (végétaux). En Europe, les lois et règlements ont considérablement accru le recyclage et la réutilisation des matériaux issus des déchets solides avec un objectif de minimisation de l’enfouissement des déchets solides à moins de 5 % d’ici 2030 [1]. Cependant, malgré des augmentations significatives du recyclage et de la récupération d’énergie, le pourcentage de déchets urbains solides récupérés est encore très faible, laissant une grande partie à la décharge ou à l’incinération (par combustion). Cependant, ces derniers étant des méthodes traditionnelles d’élimination des déchets deviennent de moins en moins viables.
Dans certains pays, où les lieux d’enfouissement sont limités ou de nouvelles lois et réglementations interdisent l’élimination des déchets issus des déchets urbains ou imposent des droits de mise en décharge très élevés, les options traditionnelles de mise en décharge et d’incinération deviennent moins pratiques. En plus d’occuper d’importantes surfaces de terre, les déchets urbains en décomposition génèrent du méthane, un gaz à effet de serre avec un potentiel de réchauffement global 21 fois plus important que le dioxyde de carbone, et les déchets de lixiviation peuvent également constituer une menace pour les eaux de surface et les eaux souterraines. En outre, certaines zones ont interdit l’incinération des déchets en raison de leurs impacts négatifs sur l’environnement.
Face au problème coûteux de l’élimination des déchets et aux besoins énergétiques croissants, un nombre croissant de pays se tournent vers la gazéification, une méthode éprouvée et respectueuse de l’environnement pour convertir l’énergie chimiquement liée aux déchets solides urbains en produits utiles tels que l’électricité, les carburants et autres produits chimiques. En moyenne, les usines classiques de valorisation énergétique des déchets qui utilisent l’incinération à combustion en masse peuvent convertir une tonne de déchets solides de récupération (CSR) en environ 550 kilowattheures d’électricité. Grâce à la technologie de gazéification, une tonne de CSR peut être utilisée pour produire jusqu’à 1000 kilowattheures d’électricité, un moyen beaucoup plus efficace et plus respectueux de l’environnement. La gazéification peut aider le monde à gérer ses déchets et à produire de l’énergie et d’autres produits nécessaires à la croissance économique.
Figure 1 : Centrale de gazéification Aries Clean Energy Lebanon Tennessee
Comparaison : Gazéification vs Incinération
Le processus de gazéification présente des avancées significatives par rapport à l’incinération. Afin de comprendre les avantages de la gazéification par rapport à l’incinération, il est important de comprendre les différences entre les deux procédés.
L’incinération, signifiant littéralement « rendre à l’état de cendres », utilise les déchets ménagers comme combustibles, les brûlant avec des volumes d’oxygène élevés pour former du dioxyde de carbone (CO2) et de la chaleur. Dans une usine de valorisation énergétique (UVE) qui utilise l’incinération, ces gaz chauds sont utilisés pour produire de la vapeur, qui est ensuite utilisée pour générer de l’électricité.
Par ailleurs, la gazéification convertit les CSR en combustibles gazeux utilisables, appelés syngaz ou gaz de synthèse. C’est la production de ce gaz de synthèse qui rend la gazéification si différente de l’incinération. Dans le processus de gazéification, les CSR ne sont pas un carburant, mais une matière première pour un processus de conversion chimique à haute température. Au lieu de produire uniquement de la chaleur et de l’électricité, comme dans une UVE, le gaz de synthèse produit par gazéification peut être transformé en produits commerciaux de valeur supérieure tels que des carburants de transport comme de l’hydrogène, des produits chimiques et même du gaz naturel synthétique, en l’occurrence du méthane. L’incinération ne peut pas atteindre cet objectif.
L’une des préoccupations liées à l’incinération des CSR est la formation et la reformation de dioxines et de furanes toxiques, en particulier à partir de plastiques contenant des polymères (PVC). Ces toxines aboutissent dans les flux d’échappement par trois voies :
Par décomposition, en petites parties de molécules plus grosses,
Par reformage lorsque de petites molécules se combinent
En passant simplement par l’incinérateur sans changement.
L’incinération ne permet pas de contrôler ces processus et tout le filtrage a lieu après la combustion. L’un des avantages importants de la gazéification est que le gaz de synthèse peut être nettoyé des contaminants avant son utilisation, ce qui élimine de nombreux types de systèmes de contrôle des émissions après combustion (post-combustion) requis dans les installations d’incinération. Le gaz de synthèse épuré peut être utilisé dans des moteurs alternatifs ou des turbines pour produire de l’électricité ou encore traité pour produire de l’hydrogène, du gaz naturel de remplacement, des produits chimiques ou des carburants de transport. Contrairement à la combustion qui génère directement du CO2, la gazéification utilise le CO2 pour générer du monoxyde de carbone (CO) comme gaz combustible. Le CO2 sortant du procédé peut ensuite être stocké par déshydratation et compression permettant principalement la séquestration du carbone [2]. Ce CO2 peut ainsi être utiliser ultérieurement dans d’autres applications (serres agricoles, neutralisation d’effluents alcalins, production de méthanol).
Les cendres produites par la gazéification sont différentes de celles produites par incinération. Alors que les cendres d’incinérateur sont considérées dangereuses (mâchefers), celles sortant à haute température du gazéifieur sont sous une forme fondue, où elles sont refroidies pour former un laitier vitreux, non lixiviable, qui peut être utilisé pour la fabrication de ciment, de bardeaux de couverture, comme enduit bitumineux de sablage. Certains gazéifieurs sont conçus pour récupérer les métaux fondus dans un flux séparé, tirant ainsi parti de la capacité de la technologie de gazéification à améliorer le recyclage.
La gazéification ne fait pas concurrence au recyclage mais en améliore les programmes de récupération et de traitement. Les matériaux peuvent et doivent être recyclés et la conservation doit être encouragée. Cependant, de nombreux matériaux, tels que les métaux et le verre, doivent être retirés du flux de déchets solides urbains avant d’être introduits dans le gazéifieur. Des systèmes de prétraitement sont ajoutés en amont pour permettre l’extraction des métaux, du verre et des matériaux inorganiques, ce qui entraîne un recyclage et une utilisation accrus des matériaux.
En outre, une large gamme de plastiques ne peut plus être recyclée, sinon aboutirait dans une décharge. Ces plastiques peuvent constituer une excellente matière première à haute énergie pour la gazéification. Il existe de nombreux types de gazéifieurs pour la gazéification des déchets, notamment les gazéifieurs au plasma. Ces gazéifieurs varient en taille et en type de CSR qu’ils peuvent gazéifier. Certains dispositifs sont conçus pour gazéifier les débris de construction et de démolition, d’autres sont destinés aux déchets ménagers. De nombreux gazéifieurs requièrent un prétraitement des CSR afin d’éliminer les éléments inorganiques (tels que les métaux et le verre) qui ne peuvent pas être gazéifiés. D’autres types de gazéifieur nécessitent le déchiquetage, le séchage et le calibrage de la matière première avant son envoi dans le gazéifieur.
Figure 2 : Usine de gazéification de plasma de déchets dangereux SMSIL – Pune, Inde
Les deux procédés :
Figure 3 : Procédé d’incinération des déchets
Figure 4 : Procédé de gazéification des déchets
Note issue du site www.globalsyngas.org réalisée et traduite par Jean Alain Cadet à usage d’information.(Merci aux trois scientifiques Réunionnais – D.M, C.H, L.B – qui ont validé scientifiquement cette note).
Références
[1] Malinauskaite J, Jouhara H, Czajczyńska D, Stanchev P, Katsou E, Rostkowski P, et al. Municipal solid waste management and waste-to-energy in the context of a circular economy and energy recycling in Europe. Energy 2017;141:2013–44. doi:10.1016/j.energy.2017.11.128.
[2] IPCC Working Group III. Carbon dioxide capture and storage. 2005.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 10 h 54 min
La réunion est face à une défi, notre politique publique en matière de déchets aussi, ILEVA propose un projet fiable, qui tient la route.
Faisons confiance, roulez UVE !!!!
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 10 h 49 min
Eternel question incinérateur … pas une seule fois dans ce projet j’ai vu prononcer ce mot !!!!!
C’est curieux on parle Unité valorisation énergétique … UVE, nous sommes favorables à ce projet.
Une association de Saint-Louis.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 10 h 44 min
oui à l’UVE, non à l’incinérateur arrêtons de nous faire peur !!!!
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 10 h 39 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 10 h 33 min
Je suis absolument opposée au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
En conclusion, au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 10 h 26 min
Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas . Réduisons à la base, interdisons l’usage du tout plastique et favorisons la consigne . Oui aux Taxes pour importer les produits surrembalés. Non à l’incinérateur toxique pour l’air et Pour les générations futures .
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 10 h 16 min
Il y a un gros point d’interrogation sur le rejet de gaz ou particule polluantes dans l’atmosphère.
Il serait sain d’être extrêmement clair à ce sujet.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 9 h 51 min
Oui au recyclage NON à l’INCINERATION
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 9 h 41 min
oui au recyclage, non à l’incinération !
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 9 h 30 min
Non à l’incinération de notre avenir !
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 9 h 09 min
oui au recyclage, à la valorisation…
non à l’incinération
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 9 h 04 min
Il faur surtout eduquer et arrêter de produire autant de déchets. Ce nest pas en les brulant quon va améliorer quelque chose. Il faut consommer moins de plastique, et recycler les dechets. Pas dincineration qui coûte, pollue et va a l’encontre du bon sens. Cest une aberration écologique !
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 8 h 40 min
En tant que citoyenne je suis fermement opposée au projet d’incinérateur pour des raisons
Sanitaires : la population sera exposée à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes (malgré les nouveaux procédés de filtration) ou encore la pollution des sols avec les mâchefers ou le refiom… – Est ce là la nouvelle tendance politique : mettre en danger la population ?
écologiques : depuis quand brûler des choses constitue t’il un acte de recyclage ? les humains n’ont-ils pas prouvé depuis des années qu’il existait de nombreuses autres solutions plus efficaces, plus responsables et plus responsabilisantes. Effectivement, l’incinérateur fonctionne grâce à un approvisionnement constant et massif de matières à brûler (recyclables et non recyclables). Ainsi il n’est plus question de recyclage ou de gestion des déchets mais d’en assurer une production suffisante pour rentabiliser cette infrastructure. Est ce là l’avenir de notre île ? se déresponsabiliser et agir/consommer comme des enfants capricieux pour satisfaire l’égo de dirigeants technophiles irresponsables ? Est ce pour cela que nous votons ?
économiques : pourquoi ne s’orienter que vers des projets pharaoniques ?! la NRL n’a t’elle donc pas suffit d’exemple ? Pourquoi réaliser des simulacres d’informations ? des simulacres d’enquêtes ? des simulacres de recyclages ? Est ce là les nouvelles orientations politiques ?
Est ce là l’ambition politique de notre île ?! aller vers une surdité et un aveuglement grandissant comme des personnes âgées sur le déclin ?
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 8 h 32 min
Éviter les produits Sur emballer
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 7 h 48 min
Ils faut impérativement réduire tout c’est déchets que l’on produit. Soit en les recyclant soit en trouvant une autre manière moins polluante de s’en débarrasser .
Ou on en subira les conséquences.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 7 h 40 min
Recycler plus, pas gaspiller
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 7 h 36 min
Absolument contre le projet d incinérateur qui est un non sens écologique. Il faut limiter la production des déchets a la base, lutter contre les emballages, valoriser la consommation de produits en vrac et instaurer des consignes sur un maximum de produits. Favoriser la production locale et les solutions d emballages biodégradable si vraiment besoin d’ emballages.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 6 h 45 min
Je trouverai une solution bien plus efficace que vos propositions
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 5 h 46 min
Non à l’incinérateur
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 4 h 51 min
Non à l’incinérateur, Oui si recyclage
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 3 h 04 min
Il est nécessaire de réduire l’introduction de produits avec suremballages sur l’île et retrouver des moyens de consommation plus sobres, que la petite taille de l’île permet.
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 2 h 08 min
Tout ce que j’ai détaillé dans la partie 6, m’amène à confirmer que trouver des sites d’enfouissement est une mauvaise solution, de même que construire une unité de valorisation énergétique, solutions auxquelles je suis opposé .
Dans les 2 cas il y a des nuisances de transport sur un seul site centralisé
Dans les 2 cas il y a des nuisances en terme de santé publique ( maladies bronchopulmonaires, allergies, et risques d’intoxication par les fumées ):
– concernant la décharge à ciel ouvert, je me souviens de la décharge de la riviere de remparts à St joseph avec les fumées et les odeurs envahissant le quartier de la Cayenne et on voit la même chose avec celle de la riviere St Etienne et le quartier de Bel Air qui ne fait pas honneur à son nom .
– concernant l’unité de valorisation énergétique ou incinérateur, je me souviens de celui de Grenoble qui était censé être sûr, mais qui s’est révélé polluant lors des études successives de la qualité de l’air : ce que j’entends actuellement est le même discours entendu à l’époque ( c’est la solution à tous nos problèmes, sûreté liée à des filtres de qualité ….) discours qui se sont retrouvés en contradiction avec la réalité des défaillances du système et la teneur anormalement élevée de métaux lourds aux abords de l’usine .
Ce que j’ai détaillé dans la partie 6, par contre nécessite une véritable volonté politique, qui va à l’encontre du système actuel de consommation .
Contribution postée le 11 décembre 2019 à 0 h 51 min
Je ne suis pas favorable à la construction et à l’utilisation d’un incinérateur à déchets (coût de construction, risques pour la population, rendement incertain, augmentation de la taxes d’ordures ménagères…)
Je suis plus favorable à un apprentissage pour une réduction des déchets des ménages. Apprendre à la population à mieux gérer ses déchets, à privilégier les articles avec moins d’emballages, faire des actions à l’encontre des distributeurs qui utilisent trop d’emballages (taxes ?)
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 23 h 56 min
Je me déclare absolument opposée au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 23 h 35 min
Participer au débat ;
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 22 h 42 min
Il faut faire pression sur les marques a ne pas sur-emballer les produits c’est la base..
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 22 h 16 min
Non à l’incinérateur, on doit recycler et stopper l’engrenage de toujours plus de déchets : il faut interdire le plastique jetable et les emballages plastiques et on règle le problème une fois pour toute !
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 22 h 09 min
Ce projet ne se concentre que sur l’aval (le déchet est là, il faut le gérer) et pas du tout sur l’amont. C’est extrêmement dommageable puisque cela aura des impacts durables en terme de coûts de gestion des déchets et de modèles à suivre.
Une approche réellement forte sur l’amont (quels déchets sont générés, comment les éviter ou les gérer sur place dans le cas des biodéchets) aurait permis de développer un modèle complètement différents permettant de créer beaucoup plus d’emplois.
A quel moment, y a t’il eu de la pédagogie auprès des administrés pour qu’ils comprennent bien les tenants et aboutissants de ce projet? Pourquoi ne pas inviter la population, bien avant de signer les marchés, à faire des choix de société en ayant pris attention à leur apporter les connaissances nécessaires pour faire des choix pour eux et leurs enfants?
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 21 h 31 min
Depuis 1 an, nous sommes passés dans notre famille (avec 2 enfants) à une consommation « zéro déchet ».
Il y a encore 1 an je n’y connaissais rien de toutes les alternatives possibles et ma poubelle jaune était pleine.
Aujourd’hui, nous générons beaucoup moins de déchets et finalement sans grands efforts.
Au lieu de « miser » sur un incinérateur, je ne comprends pas pourquoi les pouvoirs publics n’accélèrent pas la transition écologique à La Réunion.
Il y a toute une économie circulaire à mettre en place créatrice d’emploi sur un territoire qui en manque.
Nous sommes loin de tout et nous serons bientôt 1 M d’habitants. Nous devons en effet trouver des solutions mais des solutions durables et responsables.
Je souhaite aussi que mes enfants grandissent dans un environnement sain et non pollué.
Nous savons que les incinérateurs dégagent des substances nocives.
Pourquoi aucune communication incitative est faite pour sensibiliser les Réunionnais à l’impact de leurs déchets sur le territoire ?
Dans les écoles, le tri sélectif n’est même pas obligatoire et les composts installés non utilisés.
Il faut une politique locale de transition écologique pour préparer La Réunion aux changements drastiques qui vont avoir lieu dans les 10 prochaines années.
Enfin, l’incinérateur est utilisé pour les déchets ménagers. Or, la plupart peuvent être évités par la pratique du compost, un bon tri sélectif et la réduction d’emballages à la source. C’est ambitieux Oui mais sans ambition il n’y a pas d’actions.
Je suis contre l’incinérateur et POUR une vraie politique de transition écologique à La Réunion.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 21 h 16 min
Le projet d’incinerateur ne répond qu’en façade aux enjeux liés à la gestion des déchets à La Réunion. Certes il propose une alternative à la décharge mais l’incinérateur est une fausse solution car il ne s’attaque pas aux racines de la mauvaise gestion des déchets à La Réunion: la surproduction de ces déchets à la source (sur emballage, importation de produits transformés, etc.). Les sommes colossales engagées pour l’incinérateur devraient plutôt être investies dans une politique volontariste de réduction des déchets à la source. Pour résumer, le choix de l’incinérateur est une impasse car il nous déresponsabilise d’une véritable gestion intégrée et à long terme de nos déchets. Je suis résolument contre.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 21 h 16 min
Maximiser le recyclage, réduire les emballages
Faire payer le bac vert au nombre de ramassages.
En plus ça rime!
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 21 h 16 min
Comme quand on traite une maladie, le plus important est de mettre en place des actions qui ont un impact sur la cause et non pas les symptômes. Le plus important est la prévention sur la santé et la non création du déchets (emballage, sur-emballage, plastique,…)
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 21 h 11 min
lol plus de tris, non mais sérieux ek band cochon nana la reunion, ek band déchets sauvages nana partout, ek band makotte …. ou tri pa rien, ou valorise rien du tout et tous ça i va ou ?? à l’enfouissement arrêt avec zot cinema écologique i marche pa !!!! Pendant 30 ans la nappe phréatiques est pollué et personne i dit pas rien, aujourd’hui zot i di nou ve pas l’incinérateur déjà c’est pas un incinérateur c’est pas la même rubrique.
c’est une UVE !!!! les yaca faucons nana pleins la Reunion hein !!!! mdrrrrrr
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 21 h 03 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 44 min
Pas d’incinération !!!!
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 41 min
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 40 min
JE suis contre un incinérateur car c est polluant d ailleurs en Europe ils arrêtent d’utiliser ce genre d incinérateur car au final c est polluant et PAS si écologique
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 36 min
Je suis contre l’incinérateur
Trop de risques
Trop de pollution
Pas durable
Il est nécessaire de s’attaquer à la
Source
La chine recycle tout son plastique
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 23 min
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 21 min
Je suis effaré par les questions posées par la concertation qui verrouille totalement les choix de réponse. Une option « réponse autre » aurait été indispensable afin de prendre en compte l’avis de la population.
A aucun moment vous ne présentez la nécessité de revoir notre modèle consumériste qui conduit à l’importation massive de produits générateurs de déchets (suremballage – obsolescence programmée – mauvaise qualité) sur notre île. La question d’un incinérateur ne peut se poser qu’une fois un travail de fond opéré sur notre consommation folle.
Vous travaillez à l’envers et ne posez pas du tout les bons diagnostics
Votre projet d’incinérateur n’est clairement pas la solution sur le long terme et ne répond qu’à du court termisme dangereux pour les générations futures car votre unité prévue pour fonctionner 30 ans impliquera de produire pendant 30 ans à minima 130.000 tonnes de dechets/an.
Construire un incinérateur sans repenser notre modèle de production et de consommation revient à équiper une passoire thermique d’équipements de production d’énergie performant sans s’attaquer au problème principal, l’isolation de la maison. Ca n’a pas de sens et c’est contre-productif.
L’argent de nos impôts doit être mieux investit
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 17 min
Voir réponse sur site zéro déchets
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 20 h 14 min
Les décharges à ciel ouverts ne peuvent plus continuer mais l’incinérateur n’est pas non plus la solution ultime. Il faut avant tout sensibiliser (visite des centres de tri et d’enfouissement par exemple) la population, les scolaires, les élus et les industriels notamment au surremballage et à cette problématique du traitement des déchets.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 19 h 27 min
La meilleure politique de gestion des déchets est la réduction drastique à la source.
Favoriser le développement de plateforme de compostage, optimiser le tri avec incitations et sanctions indispensables.
Un incinérateur n’est pas pas une solution mais le choix de la facilité.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 19 h 17 min
Bonjour,
Je me déclare absolument opposé au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon moi, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Merci de tenir compte de cet avis, j’espère que vous réaliserez que la Réunion a tout pour devenir un territoire pilote dans la prévention des déchets.
Cordialement,
Bruno Garache
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 19 h 03 min
Ce projet d’UVE est l’exemple typique de la fausse-bonne solution, avantageux économiquement sur le court terme, désastreux écologiquement sur le long terme.
Une fois construite, cette usine alimentera quelques foyers en électricité récupérée dans la combustion de déchets essentiellement plastiques (ce qui incitera à produire des quantités croissantes de tels déchets) avec des rejets:
* de dioxines dans l’atmosphère (concernera essentiellement les habitants de Saint-Louis et La Rivière, au gré des vents dominants) * de divers polluants liquides en particulier de l’acide sulfurique dans l’océan : finie la consommation de bichiques !
* de déchets hautement toxiques (mâchefers dont il faudra bien trouver quoi faire, Ileva envisage de les utiliser dans le BTP, ce qui sera probablement illégal en raison de la toxicité)
* de déchets encore plus toxiques : les Refiom qui seront vitrifiés à la torche à plasma pour stockage en site * de CO2 dans l’atmosphère, alourdissant ainsi le bilan carbone de La Réunion
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 19 h 03 min
1. le risque sanitaire n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. Le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 18 h 46 min
Ma contribution à la concentration est de recycler plus.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 18 h 29 min
Pourquoi trouver des solutions aux déchets alors qu’il suffit de réduire nos déchets et notre consommation en prônant le recyclage.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 18 h 20 min
Mettre en place des actions pour faire prendre conscience aux citoyens de consommer moins de produits industriels, de consommer local, de banir les objets à usage unique …. campagne d infos, aide financière au changement de comportement
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 17 h 53 min
Le meilleur des déchets et celui que l’on consomme pas !
Une centrale thermique reste le choix le plus mauvais: Pollution mal connue et ou maîtrisée, gouffre financier, gouffre énergétique,…
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 17 h 52 min
Oui au recyclage, non à l’incinérateur.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 17 h 49 min
《 Ce mode de traitement est polluant et non soutenable, car en réalité environ 20/25% du tonnage entrant ressort sous forme de “mâchefers” (imbrûlés, incombustibles, cendres…), et 3% sous forme de résidus d’épuration des fumées (REFIOM) classés “dangereux”. Chaque année, l’incinération des déchets produit donc environ 3 millions de tonnes de mâchefers majoritairement écoulés sous forme de remblais routier, et 470 000 tonnes de REFIOM à éliminer en installations spécifiques (anciennes mines, décharges pour déchets dangereux…).
Si l’incinération est certes encadrée par la réglementation, elle émet des polluants dans l’air (normés mais pas à “zéro”), ainsi que des rejets aqueux en fonction du mode de traitement des fumées. Les investissements lourds dans ces usines, d’au moins plusieurs dizaines voire centaines de millions d’euros, et la nécessité de les faire fonctionner toute l’année 24h/24 hors maintenance, ainsi que la tendance à les surdimensionner, freinent fortement les démarches locales de réduction et de recyclage des déchets.》
– zero waste
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 17 h 08 min
Il y a tellement plus de choses a faire concernant la gestion des dechets (refuser, reduire, re-utiliser, revaloriser) avant l’uve qui certe fera disparaite nos dechets mais qui ne participe en rien a un changement durable car elle ne remet pas en question le fait de devoir changer nos modes de vie et de consommation, au contraire vu qu’on aura une uve qui brule tout. Par contre limiter l’import de dechet, le suremballage, avoir des produits plus durable, valoriser l’economie circulaire, la reparation, la 2nd main, developper des fillieres de revalorisation, produire de la matiere premiere pour nous rendre plus autonome, plus responsable et moins dependant de l’importation, cela serait un vrai progres. Bruler les dechets c’est juste depporter le probleme de la terre dans les airs et ne constitue en rien un progres ou une innovation. Avec le meme budget on pourra faire tellement plus de choses viable, durable, sain pour la reunion, les reunionnais et la planete
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 17 h 08 min
Le traitement des déchets en milieu insulaire est un problème de société qui ne peut se résoudre par un ou deux changements.
Nous sommes arrivés aux limites de ce que la Réunion peut accueillir sur son territoire. Il convient bien évidemment à ne pas réexpédier nos déchets, on lave son linge sale en famille comme dit l’expression. Donc il n’y a pas une priorité avant l’autre. Le problème doit être traité dans sa globalité. Tous les leviers doivent être activés en même temps. Trie, recyclage, économie circulaire, valorisation, réduction, éducation, réforme sociale. Aujourd’hui consommer responsable doit faire gagner du pouvoir d’achat !
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 16 h 26 min
Je souhaite que l’effort soit mis sur la suppression à la source de ces déchets et non pas sur la création d’un incinérateur
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 16 h 04 min
Je suis pour une meilleure valorisation des déchets, en commençant par la production. Dès l’achat d’un objet qui sera vouer à la déchetterie, il faut se poser des questions sur comment éviter cet achat. Si moins de personnes achètent des emballages à usage unique ou autre futur déchet, ce sera déjà moins de déchets à valoriser. Donc il faudrait valoriser les achats en vrac, les achats responsables, les consignes, les produits faits maison…
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 16 h 04 min
C’est un grand non a ce projet, si vous avez de l’energie et des fonds pour regler le problème des déchets et bien reglez le probleme des déchet en fermant le robinet pas en mettant une rustine de me*** sur le reservoir qui fuit. Il faut mettre un stop ferme et unilateral aux emballages, au plastique et changer notre mode de consommation. Vous avez des fonds ? Recyclez pour de vrai ! Mettez en place une vraie politique de compostage ! Aidez les assos deja en place en les finançant, pour la revalorisation des dechets et pour le 0 dechets a la maison. Comme je disais plus haut, votre incinerateur c’est comme un médecin qui augmente les doses d’insuline a son patient pour lui permettre de continuer a bouffer du sucre. Bah nan faut arrêter le probleme a la source. Alors s’il reste encore des personnes qui ne sont pas corrompues dans vos rangs, qui arrivent a se regarder dans le mirroir et qui pensent pas qu’a faire des ronds avec les financements publics pour faire bosser les copains du batiments et se faire graisser la patte, je pense biensur au president d’Ileva, Michel Fontaine, qui a déjà été condamné, c’est un comble, pour detournement de fonds publics !!! Nous sommes a un tournant de l’histoire et nous n’oublieront pas ceux qui ont contribué à rendre cette planète invivable. Pensez vous vraiment que ce soit la solution ? L’ile doit etre a l’image du monde, si nous ne mettons pas un terme a cette crise des déchets sans les bruler et creer encore de la pollution nous sommes perdus.
NE FAITES PAS CET INCINERATEUR. Nous ferons de toute façons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher sa mise en place. Merci, bisous
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 16 h 03 min
La communication autour de votre projet est magnifique ! On se croirait au 3ème millénaire. Pourtant, le projet lui-même est d’arrière-garde. Même la commission de l’UE, qu’on ne peut pas accuser de décroissance, demande de réfléchir à deux fois avant d’installer encore ce genre d’usines. Retrouvez son raisonnement ici : https://ec.europa.eu/environment/waste/waste-to-energy.pdf
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 15 h 51 min
Plus de tri et la valorisation de ces déchets non à l’incinération
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 15 h 19 min
Stop au sur-emballage et au tout-plastique! Oui à plus de tri sélectif, à du compostage collectif et au retour de la consigne mais NON à l’incinérateur!
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 14 h 53 min
oui au recyclage, non à l’incinération.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 14 h 34 min
L’association ZDR et tous les citoyens qui s’associent à sa visée de réduction maximale des déchets se déclarent absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
1. La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
2. La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
3. La troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 14 h 20 min
Il est impossible de dire qu’incinérer les déchets est une gestion durable. C’est un non sens. Même si de l’électricité ou autre est crée, le cout sanitaire est bien trop lourd. D’autre part, afin de faire fonctionner un incinérateur ( ne dites pas que ce n’en est pas un!), il faut des déchets, toujours plus de déchets. Or ce qui est nécessaire aujourd’hui est d’arrêter la production de déchet, et de faire confiance à la population pour le faire en l’informant et en la soutenant dans ce sens plutôt que de lui mentir, de la manipuler par des publicités couteuses et mensongères et d’engloutir des millions dans une chimère.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 14 h 05 min
Je suis absolument opposés au projet d’incinérateur pour tout un ensemble de raisons, sanitaires, écologiques , économiques et financières qui, selon nous, démontrent le caractère dangereux, polluant, radicalement contreproductif et excessivement coûteux de cette approche purement technologique qui cantonne le citoyen à un statut de consommateur irresponsable.
La première objection à faire à ce projet concerne le risque sanitaire qui n’a pas été du tout évalué alors que le principe constitutionnel de précaution y oblige. Les populations seraient en effet exposées à des rejets atmosphériques de métaux lourds, d’oxydes d’azote et de divers polluants organochlorés persistants tels que les PHB, PCB, sans parler des dioxines et des furanes qui, bien que mieux filtrées que par le passé, viendraient néanmoins s’ajouter à la pollution atmosphérique actuelle. Quelles seront les populations « sous le vent » de l’incinérateur sur lesquelles le gros des retombées se fera, quelle sera l’atteinte du milieu (air, eau, végétaux, animaux) induite non seulement par le panache mais par les déchets ultimes rendus extrêmement toxiques par l’incinération elle-même ? Quel impact sanitaire chiffré de ces deux sources de pollution peut être anticipé pour la population humaine ?
La deuxième objection concerne le caractère complètement opposé de l’incinération aux principes de recyclage et de réduction des déchets : les coûts de construction et de fonctionnement feront en effet de l’incinérateur une machine vorace et toujours affamée de déchets pour atteindre l’équilibre financier. Il ne sera plus question pour longtemps de recycler ou réduire les déchets. Tout au contraire, il faudra toujours s’assurer d’en produire suffisamment. C’est donc, en soi, une pure folie technocratique, de surcroît, complètement étrangère à l’objectif de réduction de l’empreinte carbone.
la troisième objection c’est qu’au vu des coûts sanitaires, écologiques, économiques et financiers, l’idée de valorisation énergétique est une offense à l’intelligence du public car jamais, à part peut-être l’électricité de Fukushima, le peu d’énergie produite n’aura été si cher payée.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 13 h 31 min
L’article L. 541-1 II du code de l’environnement donne la priorité à la réduction des déchets et instaure une hiérarchie des modes de traitement. Avant d’imaginer brûler les dechets et les transformer en un reste encore plus problématique pour l’île , on doit faire le maximum pour réduire les déchets et réutiliser ce qui est déjà sur notre territoire. Je ne vois rien qui a changé ou tenté d’être changé par les organismes responsables (la collectivité ?) , j’ai l’impression que seules les bonnes volontés ont amené un résultat (les actions de zéro déchet Réunion par exemple). Je demande donc à ce que des mesures incitatives et punitives soient généralisées, que ce soit pour les entreprises ou au niveau des foyers. Et cela avec un organisme de contrôle citoyen pour juger de la bonne foi et de la réelle mise en pratique des mesures.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 57 min
une contribution positive à cette concertation.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 52 min
Tous les ingrédients sont réunis pour mener à bien ce projet.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 47 min
oui, oui et oui !!! STOP au décharge à ciel ouvert !!!
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 37 min
STOP à enfouissement qui détériore les sols de la Réunion et peut abimer nos nappes phréatiques de demain et d’aujourd’hui, l’eau c’est la vie.
Enfin des gens responsables qui veulent structurer et organiser la filière des déchets, le dechet est une matière à valoriser et en créant une UVE nouvelle générations et encadrer par la loi de l’environnement, nous créons des richesses supplémentaires energetiques pour la Réunion.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 31 min
Projet favorable pour le développement du Grand Sud, enfin une solution trouvée pour enlever la poubelle à l’entrée de Saint-Pierre.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 25 min
L’enfouissement doit absolument cesser à la Réunion et on doit proposer des solutions adaptées avec les difficultés liées aux déchets que nous connaissons aujourd’hui. Ce projet est viable avec retour expérience dans l’hexagone particulièrement favorable à ce type d’installation.
je suis favorable !!!!
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 21 min
Oui au recyclage, mais NON à l’incinération, une abération environnementale.
Il faut inciter les citoyens à produire moins de déchets, pas les inciter à en produire plus en leur expliquant qu’on peut facilement tout faire disparaitre.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 11 h 16 min
Oui pour plus de recyclage , non a l incineration
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 9 h 22 min
La première des solutions est avant tout de réduire en amont nos déchets.
Pour cela revoir nos importations, nos productions locales et modifier légèrement notre manière de consommer.
BRULER n’est pas la solution.
Il faut RÉDUIRE les emballages, Reduire notre consommation,TRIER, RECYCLER
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 9 h 13 min
moins de consommation,
arrêter la fabrication d’objets non recyclables
plus de recyclage
non à l UVE qui va polluer et inciter à produire plus de déchets
les questions sur cette page ne sont pas honnêtes, elles sont formulées de façon à « obliger » le sondé à se prononcer en faveur de l’UVE.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 8 h 13 min
Ne créons pas une pompe aspirante vers le déchet produit avec bonne conscience. Les déchets enfouis seront toujours réutilisables et cela met une pression pour engagé une vrai volonté de zéro déchets. Tous les comportements sont modifiables la société réunionnaise à évoluer en 10 ans elle peut évoluer très vite si on fait le pari de l’intelligence, de le pédagogie et de l’avenir et pas celui de la facilité, de l’éphémère et de la démagogie
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 7 h 29 min
Le CSR issu des déchets permettra de produire 17 MW d’électricité, c’est l’équivalent en besoins à 60 000 hab.
La possibilité de rendre autonome une ville moyenne de l’ile et c’est non négligeable.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 7 h 19 min
Avis favorable pour le recyclage, la valorisation énergétique et la valorisation matière … vive l’économie circulaire !!
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 7 h 15 min
il est nécessaire de passer à une solution de traitement des déchets, l’enfouissement n’est plus une solution pour nos déchets.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 6 h 47 min
simplement bravo !!!!
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 6 h 42 min
favorable à ce projet d’envergure pour pallier à toutes les déconfitures de nos politiques en matière de dechets depuis au moins 30 ans.
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 6 h 26 min
Pour ce projet
Contribution postée le 10 décembre 2019 à 0 h 21 min
OUI au zéro déchet, oui à une vie saine, oui à la qualité de l’air, de l’eau, de la terre, de le nourriture… NON à l’incinération
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 23 h 00 min
D’une part, pour la création d’emplois, il serait plus judicieux pour les collectivités de consacrer un budget plus important à aider les petites entreprises de tri au lieu d’installer cette structure de 400 millions d’euros hyper mécanisée donc peu pourvoyeuse d’emplois par définition.
De plus la loi de transition énergétique (2015) demande de réduire de 30% les déchets mis en décharge en 2020 par rapport à 2010 et 50% en 2025 mais la priorité dans cette disposition est de réduire à la source et non de réduire en incinérant, vision à court terme qui ne prend pas en compte le tableau de la hiérarchie des priorités recommandée par la loi de 2015.
La diminution de la quantité de déchets est déjà en cours (Rapport de l’Ademe en 2017) car les filières sont plus efficaces et la loi de 2015 impose le tri de tous les plastiques avant 2022…. alors qu’en sera-t-il de la capacité de cette structure qui ne pourra fonctionner qu’en important des déchets de l’extérieur Mayotte en particulier?
Ce projet n’est pas éco-compatible. Les réglementations européennes considèrent que l’incinération (ou UVE puisqu’il y a à la fin du cycle une incinération) ne peut pas être une technologie verte et la Banque européenne d’investissement ne finance plus ces installations qui ont un impact sur l’environnement. Alors on peut avec un bon service de communication détourner les termes de leur sens mais cela devient de la tromperie: dire que ce projet obéit au principe de l’économie circulaire sous prétexte qu’il y a une valorisation énergétique est une escroquerie manifeste. l’économie circulaire ne produit pas de déchet, c’est un circuit fermé! hors il y a production de mâchefer de 20% à 25% et cendres 5% soit 1/4 du tonnage, qui sont des déchets bien encombrants dont on ne sait quoi faire.
En France, il n’y a plus de construction d’incinérateur (126 usines= le parc le plus important d’Europe!!) alors les industriels viennent à l’étranger ou dans les territoires et départements OM.
Je suis contre ce type de gestion de déchets ménagers, il existe des alternatives des solutions positives. Je demande à la collectivité de réétudier le projet en fonction de la hiérarchie des modes de traitement instaurée par la loi L.541-1 II du code de l’environnement.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 22 h 31 min
Il est important de stopper le tout enfouissement qui est nocif pour l’environnement, la santé et qui coûte plus cher (traitement + foncier)
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 22 h 25 min
Le pôle multifilière de valorisation des déchets ménagers est la solution attendu depuis longtemps. Elle permettra la valorisation les déchets du bassin sud, elle est plus écologique que la décharge actuelle. C’est vraiment la solution afin de stopper le tout enfouissement.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 21 h 38 min
Un incinérateur n’est absolument pas un moyen durable de traiter les déchets. C’est un moyen « du passé », et dans quelques années, il faudra dépenser des fortunes pour le supprimer car un grand nombre d’études sanitaires démontreront que les impact sur la santé sont négatifs. Il s’en suivra alors un grand nombre de procès (qui vont coûter chers).
Notre île a besoin de solutions durables, et en voici quelques décisions que nous pourrions prendre immédiatement (et qui ont déjà réussi ailleurs dans le monde): interdire l’importation de produits néfastes à l’environnement dès lors qu’il existe un produit équivalent bio, obliger tout producteur de déchets à les récupérer sur l’île (comme les pneus), lancer des appels à projets pour que la production importée soit réalisée sur l’île, développer les emballages « locaux » (bertel, gonis, consiqnes « tous azimuts », …), mettre en oeuvre une TVA réduite si le client vient acheter « en vrac », appliquer une TVA à zéro pour les produits de recycleries, embaucher massivement des personnes en mode « insertion » pour créer dans toute l’île (dans chaque ville) des unités de réparation des machines (cafetières, autocuiseurs…), enseigner dans toutes les écoles de l’île les moyens simples pour réparer ses appareils électroménagers, appliquer une TVA à zéro pour les produits locaux bio et sans emballages (ou à emballages biodégradables).
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 20 h 53 min
Non à l’incinérateur, oui à une vraie réflexion sur les déchets et les possibilités pour les diminuer et les recycler au mieux. Cela sera meilleur pour notre santé, pour notre porte feuille et pour l’emploi à long terme sur l’île !!!
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 18 h 42 min
Trier, recycler !!!
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 18 h 39 min
Trier davantage dans le but de moins enfouir.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 17 h 44 min
bonjour,
cette démarche s’inscrit dans un processus (long) , mais innovant de la gestion des déchets . une gestion par des partenaires publics ( non habituel) est un gage que les utilisateurs que nous sommes ne paieront pas chers….
les 3 piliers de cette consultation paraissent tout à fait intéressants quant à la construction , l’évolution de notre île avec des vraies valeurs.
ce projet devrait avoir un consensus le plus large ( politiques de tous bords, des habitants, des associations) : sinon vers quoi allons nous nous tourner? il suffit de regarder au delà de l’ocean indien, pour voir la catastrophe de la gestion des déchets par certains états ( qui n’en font pas en fait ) ; l’île va encore s’enrichir de population, il est imépratif aujourd’hui d’être visionnaire et de s’engager dans une démarche responsable.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 15 h 35 min
si l’objectif est de valoriser l’ensemble des ordures ménagères, je suis pour !!! On verra la suite …
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 15 h 30 min
C’est un projet structurant pour le territoire sud et ouest, favorable !!!
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 15 h 27 min
Avis favorable pour l’uve, nous attendons la suite
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 15 h 25 min
Stop à l’enfouissement des déchets, très bon projet !!
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 14 h 58 min
Stop à l’enfouissement des déchets, très bon projet !!
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 14 h 58 min
Vivre dans une aussi belle ville balnéaire comme saint pierre reflechissont une autre façon de traiter nos déchets que l’enfouissement ..rendra l’air moin polluant plus respirable …
Offrons aux touristes l’agréable vue du battant des lames aux sommets des montagnes.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 14 h 42 min
-un meilleur tri
-une tendance vers le zéro déchet
-agir pour lutter contre le « tout-enfouissement »
-il nous faut des unités de valorisation énergétiques pour accroître d’autres ressources et développer des emplois car le déchet n’est pas une charge mais une ressource
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 14 h 33 min
Limiter mes déchets. Recycler et éviter le gaspillage
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 14 h 18 min
On pourrait commencer déjà individuellement à trier nos déchets et à réfléchir à un autre outil plus efficace que l’enfouissement qui atteint déjà ses limites.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 13 h 34 min
L’enfouissement n’est plus une solution, ici à la Réunion. Il faudrait se doter d’un outil plus durable pour la gestion de nos déchets.
Avoir un centre d’enfouissement sur le bord de mer n’est pas bon à long terme. Et je crois qu’il y a une limite.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 12 h 19 min
A long terme nous ne pouvons plus enfouir les déchets il n’y a plus de place et peut-être trouver une autre manière de consommer (maniere d’acheter dans les magasins) afin de diminuer les emballages. Voir une manière de faire fondre nos surplus de déchets exemple un four ,compostage engrais pour les plantes et faire revivre les objets (électroménager ou autres)….
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 12 h 15 min
L’enfouissement des déchets est une solution non écologique, qui peut poser des problèmes sanitaires et qui coûte cher.
La solution pour l’avenir du bassin sud de La Réunion est le pôle multifilière de valorisation des déchets ménagers qui permettra de valoriser nos déchets et d’en finir avec la décharge à ciel ouvert.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 12 h 12 min
Un dispositif sur et durable vers le développement pour pallier à l’enfouissement et le traitement des déchets. Tous vers une « Réunion Avenir » propre et durable.
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 12 h 07 min
Je souhaites que ce projet aboutisse pour sortir enfin d’une situation hors la loi de nos déchets. Je souhaites passer sur le pont de saint Étienne sans voir cette montagne ordure qui pollue notre paysage et nos sols .
Contribution postée le 9 décembre 2019 à 10 h 29 min
Est ce que la fumée qui sortira du pôle multifiliere sera nuisible pour la santé?
Contribution postée le 8 décembre 2019 à 20 h 06 min
NON A L’INCINERATEUR
OUI A L’OPTIMISATION DES PROCEDURES MOINS POLLUANTES
NON A LA « VENTE » FORCEE
ou alors dites-le face caméra : vous ne respectez rien ni personne (le pognon le pognon le pognon!!!)
NON AUX QUESTIONNAIRES TROP ORIENTES….
Contribution postée le 8 décembre 2019 à 10 h 41 min
Travailler sur comment réduire les dechets
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 21 h 52 min
NON à l’incinérateur !
OUI à plus de recyclage
MOINS d’emballages inutiles
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 15 h 58 min
Recycler et valoriser les déchets. Pour rappel les fumées sont très toxiques.
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 14 h 58 min
Je suis pour le tri, la lutte contre les abus d’emballage, le compostage, le recyclage.
Je suis contre l’incinération car :
Incinérés c’est faire croire qu’il n’y a plus rien, ce qui est faux, et on continuera comme avant en se disant qu’on peut faire tous les déchets qu’on veut car ils seront brûlés (cad faussement aneanti). C’est la politique de l’autruche comme quand on dit : je peux jeter, c’est la commune qui ramasse.
Gérer les déchets c’est surtout d’en faire le moins possible
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 12 h 18 min
L’avenir de La Réunion passe par une promotion de la filière touristique pour la création d’emplois durables.
La Réunion qui est inscrite au patrimoine de l’humanité reconnue par L’UNESCO.
2 dépôts sauvage à ciel ouvert s’amoncellent sur plus de 50 hectares non mises en valeur. Il faut-il rappeler que dans chaque commune il y avait une décharge dont les sols sont pollués. Aujourd’hui les deux surfaces saturées dédiées sont près des côtes. Or dans cette logique de développement touristique, il faut travailler sur une île propre pour attirer de plus en plus de touristes
Il faut valoriser les dechets dans le cadre d’une économie circulaire.
Par ailleurs, la production des énergies fossiles doivent impérativement laisser la place aux énergies renouvelables par le traitement des déchets ultimes. Ceci contribuera à l’autonomie énergétique pour une indépendance financière de notre balance commerciale.
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 11 h 51 min
Pas d’incinerateur
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 11 h 23 min
Objectif ZERO dechets!
Brûler, va inciter à consommer pour brûler, c’est un non sens total à l’heure actuelle.
Les filtres posés à l’ouverture ne seront en aucun cas ceux qui seront nécessaires aux différents plastiques produits sur d’autres territoires de la planète bien moins soucieux de la santé des humains. Il suffit de regarder comment des millions d’êtres humains sont obligés de vivre avec des masques sur leur visage parce que rien n’est fait pour limiter la pollution.
ZERO déchet, RIEN à brûler.
Qu’en est -il de l’obligation des communes de fournir des déchets à brûler si elles ne veulent pas être financièrement pénalisées? Ce n’est pas avec ça qu’on va aider la Réunion. Ni faire baisser le coût du traitement des déchets.
Nous avons la chance de respirer un air encore pur, il est de notre responsabilité d’humain de faire en sorte que cet air reste, et même redevienne le plus pur possible.
Consommez moins. Acheter moins.
Faire de la pédagogie, dans les magasins, pour inciter à l’achat en vrac en apportant ses propres contenants (les balances actuelles savent très bien faire une tare efficace) , en porte à porte, pour vérifier les contenus des poubelles, expliquer, et ré-expliquer l’importance fondamentale d’un tri bien fait. En plus, cela crée des emplois pédagogiques.
interdire sur le territoire tout suremballage.
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 11 h 21 min
L’InVS (Institut de veille sanitaire) a publié le 27 mars 2008 les résultats définitifs d’une étude épidémiologique qui fait apparaître une augmentation significative, au sens statistique, de la fréquence de certains cancers pour les personnes ayant subi une forte exposition aux fumées d’incinérateurs dans les années 1970 et 1980 par rapport à la fréquence observée parmi une population très peu exposée : jusqu’à 22% supplémentaires pour certaines formes de cancer du sang chez l’homme, 9% pour les cancers du sein chez la femme.
La Réunion étant très touchée par la cancer il faut réfléchir aux impacts sur la santé des Réunionnaises et des Réunionnais.
Et sur l’environnement : Impacts écologiques
L’incinération ne fait pas disparaître les déchets. Elle les transforme en fumées, et en gaz (CO2 et vapeur d’eau principalement ; gaz à effet de serre), mais également en vapeurs métalliques (pour le plomb et le mercure), et en résidus solides (mâchefers, REFIOM) mis en décharge (ou quelquefois utilisés comme matériaux de construction ou de terrassement) et en cendres fréquemment significativement polluées, sous-produit dans ce cas recyclé sans qu’on se pose énormément de question sur leur caractère polluant.
Entre les années 1970-1990, une large pollution de l’environnement par les métaux lourds et les dioxines émis par les premières générations d’incinérateurs, la réglementation, leur a imposé des normes et des contrôles de plus en plus contraignants. Cependant, les tonnages incinérés augmentant, les émissions de CO2 augmentent, et les émissions de polluants dans l’air restent non négligeables.
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 11 h 18 min
Des sommes ont été investis dans les réseaux d’eaux potables pour que les Saint-Pierrois ne sont pas en sitiation de pénuries, d’eau en période cyclonique et pour ne plus subir des périodes de coupure.
Des risques majeurs dûs à l’enfouissement qui pèsent sur les nappes phréatiques représentent une Grenade dégoupillée pour l’avenir du SUD.
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 10 h 48 min
Il n’y a que les enfants qui croient au père Noël et d’ailleurs de moins en moins en cette période de décembre.
Faire croire qu’il n’y aura plus de déchets sur cette terre Réunionnaise, c’est une analogie à la croyance du père Noël.
Les déchets représentent les richesses de demain qui demandent à être valorisés d’une part, par le recyclage pour ce qui est possible.
D’autre par En Biogaz par la méthanisation et en énergie électrique qui peux aider à diminuer l’énergie fossiles.
Et surtout ne plus renvoyernos déchets qu’on produit en Afrique du Sud ou en Asie. On ne sait pas ce qu’il advient des déchets. Ces pays ne sont pas les poubelles de notre consumérisme.
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 10 h 32 min
L’incinération est nuisible pour l’ environnement . Elle est la réponse la moins réfléchie aux problèmes amenés par une société de consommation
( du latin consumere = dépenser , détruire ) qui dilapide les richesses naturelles et humaines du territoire .
Pourquoi avoir implanté la décharge puis cette usine à St Louis à proximité de la population qui doit aussi supporter la quatre -voie , les antennes micro-ondes , l’usine du Gol et les lignes haute -tension ?
Ce projet pourrait avoir des répercussions négatives dans la zone d’ Etang – Salé et des Avirons exposée aux vents du Sud , avec une fuite des
investisseurs de type touristique ou résidentiel au profit d’ investisseurs de type zone d’ activités ou logements sociaux . Coincés entre un incinérateur au Sud et un projet de carrière au Nord , les habitants de cette zone essentiellement rurale et résidentielle , ont du soucis à se faire .
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 10 h 10 min
oui au recyclage, non à l’incinération.
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 10 h 09 min
Les pays nordiques ont montré l’exemple d’un développement durable et d’une gestion durable des ressources ils font de l’incinération des déchets avec du recyclage et de la réutilisation, on veut être comme les pays les plus à la pointe dans le domaine on veut être un exemple de bonne gestion des déchets dans l’océan indien je suis favorable pour le projet
Contribution postée le 7 décembre 2019 à 9 h 25 min
Valoriser les déchets en matières recyclables et en énergie est essentiel, tous les pays respectueux de l’environnement le font, on ne peut être dans le déni et poursuivre l’enfouissement.
Contribution postée le 6 décembre 2019 à 16 h 54 min
Le projet présenté est indispensable pour valoriser les déchets ménagers: recyclage local, énergie locale, emploi local. La politique zéro déchet est un concept qui ne fonctionnera pas dans notre société actuelle et son système de consommation à outrance.
La politique régionale est un non sens: favoriser le tout automobile « conduit » à favoriser la consommation à outrance, les déplacements massifs vers les centres commerciaux de dernière génération, et, inexorablement, à produire massivement des déchets. On ne peut soutenir ce système et prôner le zéro déchet.
Merci de publier ma contribution.
Charles.
Contribution postée le 6 décembre 2019 à 16 h 14 min
Je suis opposée au projet RUNEVA qui est une solution de court-terme et qui va à l’encontre des objectifs d’amélioration de la qualité de vie des réunionnais et de la prise en comtpe de l’impact de l’Homme sur l’environnement. Vous faites une campagne de publicité mensongère en ommettant de préciser volontairement certains apsects du projet qui sont dérangeants. Je refuse que mes impots soit utilsé pour payer une telle abérration environmentale. La Réunion n’est pas un dinosaure !
Contribution postée le 6 décembre 2019 à 15 h 13 min
Ce projet ne répond pas à mes attentes car la combustion de déchets essentiellement plastiques (ce qui incitera à produire des quantités croissantes de tels déchets) avec des rejets
* de dioxines dans l’atmosphère (concernera essentiellement les habitants de Saint-Louis et La Rivière, au gré des vents dominants)
* de divers polluants liquides en particulier de l’acide sulfurique dans l’océan : finie la consommation de bichiques !
* de déchets hautement toxiques (mâchefers dont il faudra bien trouver quoi faire, Ileva envisage de les utiliser dans le BTP, ce qui sera probablement illégal en raison de la toxicité)
* de déchets encore plus toxiques : les Refiom qui seront vitrifiés à la torche à plasma pour stockage en site
* de CO2 dans l’atmosphère, alourdissant ainsi le bilan carbone de La Réunion
Contribution postée le 6 décembre 2019 à 12 h 46 min
Envoyer les dechets sur mars solutions
Contribution postée le 6 décembre 2019 à 11 h 42 min
Dans un projet multifilière, lorsqu’on développe une filière c’est généralement au détriment des autres. Par exemple La Réunion ne produit pas suffisamment de déchets verts pour simultanément
* composter
* méthaniser
* incinérer
La seule présence de l’UVE va donc à elle seule appauvrir les autres filières, car d’une part le four doit être allumé en permanence, d’autre part l’injection de déchets verts sera nécessaire pour garantir un pouvoir calorifique élevé. Cela est regrettable car la filière UVE est justement celle dont le bilan carbone est le plus lourd. Et cela encore plus si on tient compte du coût du transport des Refiom vers le lieu de leur traitement.
Le maintien des dégagements toxiques (dioxines entre autres) en-dessous des normes, nécessite des filtres catalytiques qui consomment de l’électricité. Cette consommation d’électricité est-elle prise en compte dans l’estimation de la production électrique de l’UVE ?
On a du mal à voir en quoi la construction d’une usine peut être « évolutive dans le temps » comme annoncé. Idem pour la flexibilité « face à l’évolution de la nature et de la qualité des déchets » : Comment continuer à fabriquer du CSR lorsqu’il y aura (heureusement) de moins en moins de plastique ? Il manque d’ailleurs une étude comparative sur l’intérêt économique qu’il y a à recycler localement ce qui ne l’est pas : des usines permettant de recycler le PET, de séparer le métal du carton dans les briques de lait, etc.
L’évolutivité est également difficile à mettre en œuvre s’il est prévu d’alimenter Pierrefonds en électricité avec l’UVE : comment expliquer aux habitants que grâce à leur comportement vertueux en matière de prévention des déchets ils doivent renoncer, à terme, à cette électricité prétendûment gratuite ?
La phrase « TOUT CE QUI EST RECYCLABLE EST RECYCLÉ, TOUT CE QUI N’EST PAS RECYCLABLE EST VALORISÉ » est d’ailleurs mensongère (actuellement bien peu de recyclable est recyclé, ce sera encore pire lorsqu’on valorisera du recyclable). On le lit d’ailleurs : « l’UVE pourra fonctionner avec de la biomasse végétale issue des déchets verts aujourd’hui non valorisés » : n’est-ce pas là admettre que le compostage n’est pas optimal ?
Concernant les « 62 emplois qualifiés » on constate l’absence de promesse que ces emplois sont locaux. Aux citoyens de juger.
Run’eva se vante de « Donner la priorité à … l’économie circulaire : ressourceries … » : Cela est manifestement faux, à la lecture de la synthèse on voit bien que c’est à l’UVE que la priorité est donnée (et encore une fois on ne peut pas jouer sur
les deux tableaux à la fois).
« Malgré les efforts … , la réduction des déchets à la source est un très long combat » : Le combat est mené assez mollement par Ileva (euphémisme), les efforts sont fort peu visibles.
On remarquera que le projet est décrit non pas au conditionnel mais à l’indicatif comme pour mieux persuader que tout est déjà joué et cela est incompatible avec la notion même de consultation et même de démocratie. Selon le Robert (le dictionnaire, pas le président de région !) « consulter » signifie « demander avis, conseil ». Or je peine à voir à quel moment on me demande mon avis, au contraire cette « consultation » prend un caractère franchement promotionnel pour ne
pas dire propagandal avec l’ileva bus. Le fait que l’adresse mail des « garants » soit située dans le nom de domaine « ileva.re » est également source d’inquiétude.
Pour résumer voici les 3 « objectifs d’Ileva » :
1 : ENGAGER LA RÉUNION DANS UNE DÉMARCHE VERTUEUSE AU PLAN ÉCOLOGIQUE : on en est loin avec la production de mâchefer, de Refiom et d’appauvrissement des déchets verts occasionné par l’incinération. Rappelons à ce propos que, le plastique se fabriquant à partir du pétrole, on devrait le considérer comme un combustible fossile.
2 : PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT EN RÉDUISANT LES NUISANCES ET LES POLLUTIONS : La nuisance olfactive sera effectivement réduite, mais au détriment des pollutions par les dioxines, par les mâchefers, par les Refiom, et surtout l’impact sur la santé publique.
3 : CRÉER DE LA VALEUR, DE L’EMPLOI ET FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE : Cet impératif est tout simplement incompatible avec le projet qui est présenté.
Mettre en place une vraie filière de recyclage des matières plastiques (toutes les matières plastiques), recycler les textiles plutôt que les incinérer, recycler ou composter le bois (plutôt que l’incinérer), lutter vraiment contre le gaspillage alimentaire, et surtout réduire les déchets à la source, serait bien meilleur moyen de créer de la valeur, des emplois (plus d’emplois, de surcroît locaux) et l’économie circulaire (l’incinération n’a rien de circulaire, faut-il le rappeler ?).
Contribution postée le 6 décembre 2019 à 9 h 26 min
Bon projet pour la création d’emploi
Contribution postée le 5 décembre 2019 à 21 h 19 min
L’incinération : un traitement aberrant !
L’incinérateur brûle ce qui pourrait être recyclé, alors que les coûts des matières premières sur la planète ne cessent de s’envoler. En ne triant pas, il essaie de brûler et ne fait que calciner les déchets organiques qui pourraient être valorisés.
Le bilan de la production énergétique vantée par les défenseurs des UVE est tout d’abord à relativiser, lorsqu’on prend en compte l’ensemble de la chaîne TMB/UVE/CSR : gazole pour le transport des déchets sur longue distance en camion, la transformation par séchage de la matière organique, la production de CSR, l’ajout de matière fossile pour augmenter le rendement de brûlage du CSR, le transport des REFIOM/mâchefers vers la métropole ou le fonctionnement de la torche à plasma. Brûler des déchets, c’est revenir à une production d’énergie thermique non durable dont le rendement est bien inférieur à celui d’autres techniques d’énergie renouvelable plus adapté à notre île.
De plus, par la combustion, il produit des rejets hautement toxiques, un cocktail de métaux lourds et de plus de 700 molécules organochlorées mal connues qui n’existent pas dans nos poubelles, dont les dioxines et les furanes indestructibles pendant une génération et qui se transmettent par la chaîne alimentaire. Certes la réglementation prescrit aujourd’hui des normes, mais qui ne sont pas respectées quand il y a arrêts, dérangements ou dysfonctionnements des UVE ou quand un industriel n’est pas rigoureusement contrôlé…
En 2006, l’Institut National de Veille Sanitaire a démontré l’effet cancérigène de ces molécules parmi la population sous le vent de ces machines à polluer. C’est contre ce danger pour la santé publique que des médecins se sont mobilisés à Marseille, à Lunel et à Clermont-Ferrand avec un collectif de 534 médecins (sans oublier un procès en cours en Seine et Marne mettant en cause l’Etat dans la mort d’une dizaine de personnes).
Il en est de même pour l’environnement : loin d’être le feu purificateur que certains s’imaginent, outre les molécules toxiques qui vont se déposer sur les espaces et les cultures environnantes, l’incinérateur produit une quantité énorme de gaz à effet de serre qu’est le CO2, et des mâchefers (300 kg pour une tonne entrante) qui polluent le sol et l’eau, une fois mis en sous-couche routière (solution semblant abandonnée à la Réunion suite à différents scandales sanitaires).
Le traitement des fumées par des filtres complexes induit des investissements très onéreux qui alourdissent les taxes que paient les citoyens. Sans compter le cout de l’envoi des mâchefers par bateau sécurisé, en métropole pour stockage.
En donnant des Délégations de Service Public à des grands groupes, les élus locaux démissionnent de leur mission de réflexion et d’organisation sérieuse du traitement de nos déchets.
Pour leur plus grand bénéfice, ces groupes souhaitent des volumes de plus en plus importants, non triés. Ce qui va à l’encontre de nos politiques de prévention.
Les alternatives sont possibles
➔ Tout d’abord en diminuant le volume global de nos déchets. En gaspillant moins, en travaillant l’écoconception des produits pour pouvoir mieux les recycler, avec des produits qui durent plus longtemps et en réduisant les emballages. L’utilisation de l’octroi de mer peut valablement orienter les importateurs vers des comportements plus vertueux ou leur faire subir le coût de leurs errements..
➔ Car il est un autre trésor dans nos poubelles, nos déchets organiques : un tiers de nos déchets, la moitié, une fois le reste trié. Cette partie fermentescible, si elle est bien collectée à part,et non polluée ensuite, peut être compostée et ainsi revenir logiquement à la terre, pour la production agricole ou le maraîchage. Mieux, la méthanisation permet une valorisation énergétique avant la valorisation agronomique qu’est le compostage. Au cours d’un processus industriel fiable, non polluant, bien au point (surtout dans les pays étrangers !), la production de biogaz produit 70 à 80 m3 de méthane par tonne entrante (environ 700 kWh). Le méthane est semblable au gaz naturel et
peut donc être utilisé comme carburant, ou pour la production d’électricité. Au prix où sont les énergies fossiles, pourquoi ne pas développer cette filière ? Les installations de méthanisation ne requièrent pas de gigantisme, ce qui permet de les répartir sur le territoire au voisinage des principales sources de déchets à traiter, en limitant le transport à réaliser par des moyens plus légers donc moins consommateurs d’énergie (et pouvant d’ailleurs rouler au gaz!). Et au lieu de bénéficier à des multinationales, le revenu net tiré du gaz issu des déchets ménagers biodégradables mais aussi des déchets verts et d’élevage pourra bénéficier aux exploitations agricoles et favoriser le circuit court de réemploi de l’eau et des sels minéraux, voire du compost.
➔ En triant vraiment et partout: actuellement, on ne valorise qu’un tiers de nos déchets. Or «notre poubelle est un trésor». Le traitement actuel des déchets, que ce soit par incinération ou par enfouissement, est en mélange : c’est écologiquement aberrant et une rente économique pour des groupes multinationaux qui n’attendent que l’accroissement des tonnages…. Les prix récents à la tonne, l’acier à 140 €, l’alu à 450 €, les plastiques à 200 € montrent que nos «déchets» sont transformables en richesse.
L’organisation systématique de collectes sélectives, bien expliquées aux citoyens et aux entreprises, en particulier des déchets organiques, permet d’arriver à un détournement de 70 à 80 % du contenu de nos poubelles.
➔ On peut inviter les citoyens et les entreprises à mieux trier en adoptant la redevance incitative, au poids ou à la levée, avec correctif social, à la place de la taxe injuste d’enlèvement des ordures ménagères. La taxe d’enlèvement des ordures ménagères, n’encourage pas à trier ni à réduire sa production de déchets. Il est nécessaire de la remplacer par la taxe incitative.
➔ Nombre de produits sont jetés alors qu’ils pourraient avoir une seconde vie si les collectivités encouragent le secteur de la réparation, des recycleries, des ressourceries, utiles socialement et créatrices d’emploi. Pour rappel, des études montrent que pour 10 000 tonnes de déchets, 1 ETP est créé si la solution de l’enfouissement/incinération est choisie, 4 ETP pour du compostage, 10 pour du recyclage et 25 pour de l’upcycling / transformation.
➔ Interdire le plastique à usage unique pour la consommation nomade (couverts en plastiques, touillettes, pailles, barquettes…) Pour tous ces articles, il existe des alternatives réutilisables ou a minima compostables ( le développement d’une filière de production de vaisselle à base de canne à sucre sur l’île pourrait être envisagée).
➔ En généralisant la consigne, on permet la création d’emplois pour le lavage et l’embouteillage des bouteilles. Et c’est plus simple et moins énergivore que de trier, casser et refondre les bouteilles collectées.
➔ Encourager la création de boutiques de vente en vrac permet de mettre en avant une solution pour éviter les produits sur-emballés. Coupler avec un indicateur pour identifier clairement sur les paquets des produits s’ils sont facilement recyclables (par exemple avec un code couleur).
➔ Utiliser de manière coordonnée toutes les prérogatives et potentialités de la Région en matière fiscale (modulation de l’octroi de mer), économique (investissement dans des strat-up réunionnaises ciblées sur la filière globale du cycle de vie des produits), énergétique (utilisation du méthane issu des déchets ménagers et verts pour les déplacements doux et la production d’énergie de pointe exclusivement), déplacements, de formation professionnelle aux nouveaux métiers, de sensibilisation via les lycées, de recherche scientifique via l’Université
Toutes ces raisons pour lesquelles je refuse catégoriquement l’incinération, même déguisée en valorisation énergétique au rabais, et demande une réelle ambition de la part des collectivités, à étudier, et mettre en pratique le scénario zéro déchet.
Contribution postée le 5 décembre 2019 à 20 h 38 min
Je suis extrêmement favorable à un nouveau modèle de gestion des déchets avec pour commencer une réduction de la production à la source et une valorisation en énergie compte tenu des besoins en électricité et des possibilités très limités de notre territoire, rendre le déchet utile et impliquer tout un chacun pour une gestion responsable et une consommation modérée en prenant conscience que notre île reste un petit caillou qui a déjà beaucoup souffert de tout ce qu’on a mis dans son sol et dans ses eaux (pesticides, déchets dangereux et non dangereux., route bitumée et bétonnée…) dont les conséquences ne sont certes pas visibles immédiatement à l’œil nu mais sont bien pernicieuses et destructrices pour la nature
Contribution postée le 5 décembre 2019 à 13 h 10 min
– Rappeler les observations et suggestions qui ont été couchées sur le REGISTRE des enquêtes publiques pour le PROJET incinérateur
– Proposer notre bénévolat auprès de la POLICE de la NATURE pour informer et dénoncer les pratiques non conformes aux dispositions
légales en matière de déchets agricoles non collectés et refusés en déchetterie.
– Informer les usagers sur les nouvelles centrales de valorisation (leur performance en matière de rejet)
Contribution postée le 5 décembre 2019 à 10 h 18 min
Stopper tout ce qui est emballage plastique
Contribution postée le 5 décembre 2019 à 9 h 48 min
Je suis pour ce projet d,UVE.
Contribution postée le 5 décembre 2019 à 8 h 58 min
Notre territoire n’a pas vocation à continuer à enfouir – sous forme de montagne – tous les déchets de la Réunion! Pour que ce projet soit accepté, il doit passer par une volonté politique de favoriser le recyclage des déchets, à l’inverse des choix qui ont été faits récemment de limiter le ramassage des poubelles jaunes à 1 fois par quinzaine dans une logique purement économique, c’est inacceptable! Les gens pensent légitimement alors que l’on va vers « le tout déchet » à l’incinérateur, ce qui permettra de l’amortir tout en étant dans une situation de pollution maximale en terme de résidus atmosphériques et solides.
Contribution postée le 4 décembre 2019 à 10 h 23 min
Projet intéressant mais attention à la pollution que pourrais générer l unité.
Contribution postée le 4 décembre 2019 à 9 h 50 min
Bon projet et écoutant l avis de la population
Contribution postée le 4 décembre 2019 à 9 h 15 min
Contribution postée le 3 décembre 2019 à 12 h 17 min
J’espère que ça aboutira
Contribution postée le 3 décembre 2019 à 11 h 58 min
C’est un bon projet
Contribution postée le 3 décembre 2019 à 9 h 57 min
Avoir plus de communication sur le projet
Contribution postée le 3 décembre 2019 à 9 h 41 min
Si le projet rend service à la population
Contribution postée le 3 décembre 2019 à 9 h 28 min
Faire de la prevention sur le projet
Contribution postée le 2 décembre 2019 à 13 h 22 min
Eviter avant tout le sur-emballage, beaucoup trop de produits sont présentés avec des emballages inutiles, ces lots ne sont pas forcément moins chers, il y a souvent tromperie de la part du vendeur. A l’heure actuelle en pratiquant le tri sélectif, mon bac jaune est plein au bout de la première semaine, je suis donc contraint soit de mettre le reste dans des sacs, où de les transporter à la déchetterie. Par contre par semaine je n’ai qu’un sac dans le bac vert. Pour les personnes qui pratiquent réellement le tri sélectif, il y a déjà un effort à fournir sur le planning des collectes.
J’ai également un doute quand à la réalité du retraitement des déchets issue de la collecte des bacs jaunes….
Contribution postée le 2 décembre 2019 à 12 h 05 min
La Seule solution
Contribution postée le 2 décembre 2019 à 9 h 47 min
Action – Réaction, très bon projet j’émets un avis perso favorable à la réalisation de cette outil.
Contribution postée le 1 décembre 2019 à 10 h 35 min
Je suis en accord avec ce projet de valorisation. Je tiens cependant à faire remonter mon souci de bac jaune en habitat collectif, en effet ce dernier est partagé avec les commerçants du rez de chaussée qui le saturent avec des emballages, du coup les locataires du dessus ne peuvent plus faire le tri.
Contribution postée le 1 décembre 2019 à 10 h 26 min
Il h à trop de dépôts sauvages
Contribution postée le 1 décembre 2019 à 10 h 17 min
Moins dépôts de sauvage, plus de collectes et de ramassage.
Contribution postée le 1 décembre 2019 à 10 h 05 min
L idéal serait de contrôler les entrees
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 20 h 22 min
Le zero déchet est impossible aujourd’hui, une solution technique et globale est nécessaire compte tenu de l’urgence
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 19 h 26 min
La priorité c’est la sensibilisation et la mise en place de compostage de quartier
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 18 h 52 min
Il faudrait que il y ait moins de déchets et d emballages
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 17 h 55 min
La priorité c’est renseigner la population pour changer les mentalités.
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 17 h 49 min
Trouver une solution pour les compostages pour les habitants en hauteur
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 16 h 56 min
NON A L’INCINERATEUR
PROJET RUNEVA « OUTIL MULTIFILIERE » = UVE (unité de valorisation énergétique) = INCINERATEUR
Stop à la manipulation par une communication biaisée !
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 15 h 36 min
Je vis seule en limitant mes déchets au minimum, je possède 2 composteurs, le volume de mes ordures est ridicule. Pourtant, ma taxe « ordures ménagères » est exorbitante par rapport au service rendu. Je souhaite donc qu’elle soit modulée en fonction du service comme c’est le cas pour l’eau et l’électricité. Si les frais sont augmentés, je ferai partie des personnes qui refuseront de payer leur redevance.
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 9 h 59 min
Favorable au projet runeva si produit effectivement de l’électricité.
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 9 h 43 min
Je ne connais pas le projet donc je ne pas parler de ce que je ne connais pas
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 9 h 32 min
Avis favorable pour le projet run Eva.
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 9 h 21 min
Prudent de savoir et d’informer la population sur les émanations de fumées.
Favorable au projet.
Contribution postée le 29 novembre 2019 à 8 h 48 min
Mettre le projet en place le plus rapidement possible
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 14 h 31 min
Avis favorable
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 13 h 06 min
Le tout enfouissement ne mène à rien
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 13 h 02 min
Developper plus les filieres de recyclage, faire plus de produit recyclable et moins polluer et plus de poubelles
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 59 min
Mettre plus de poubelle devant les lycée
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 53 min
Bon projet et que cela ne pollue pas plus
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 53 min
Ce serait bien qu’ il y ait plus de poubelle pour éviter que les gens déposent des déchets dans la rue.
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 52 min
Ce serait bien qu’ il y ait plus de poubelle pour éviter que les gens déposent des déchets dans la rue.
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 41 min
Il faudrait plus d organisation d actions bénévoles de ramassage de déchets. Il faudrait que les gens fassent plus attention à la manière dont ils jettent leurs déchets.
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 34 min
Il faut se préparer car la consommation et donc la production de déchets augmentent.
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 34 min
Trop dechets. Trop depots sauvage
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 22 min
Plus de bénévole pour collecter les déchets dans la nature.
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 14 min
Espere que le projet va aider la reunion dans la gestion des dechets
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 10 min
Un bon projet et mieux que l’enfouissement
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 12 h 09 min
Bonne chose pour la reunion . Il faut eviter les depots sauvages.
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 11 h 54 min
Je pense qu’ il devrait y avoir beaucoup plus de poubelle dans les lieux publics
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 11 h 53 min
Bonne idee
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 11 h 45 min
Mettre une solution de traitement de déchets en minimisant la pollution
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 10 h 45 min
Très très bonne chose pour notre petite île
Contribution postée le 28 novembre 2019 à 10 h 03 min
Bonne iniative,, bon projet pour notre ile
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 14 h 10 min
Avoir un gros centre de tri pour la réunion
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 14 h 08 min
Avoir un gros centre de tri pour la reunion
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 13 h 50 min
Pour le projet
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 13 h 08 min
Il faut motiver les gens
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 11 h 11 min
Très bon projet dans l’ensemble.
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 10 h 59 min
Ce projet nécessite la résolution en partie du problème des déchets enfouis. D’une manière globale, le cadre du projet est positif et on ne peux répondre favorable, il y a des attentes, on verra la suite …
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 9 h 49 min
Recyclage
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 9 h 33 min
Je suis d accord pour tout ce qui fait du bien a la planète
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 9 h 10 min
Creer de l emploi
Contribution postée le 27 novembre 2019 à 7 h 20 min
Depuis 30 ans ce problème persiste, nous sommes en marge de le résoudre ou presque, c’est une belle avancée ce projet, croisons les doigts, espérons que les décideurs iront jusqu’au bout.
Contribution postée le 25 novembre 2019 à 17 h 49 min
je ne pense pas que l’unité de valorisation des déchets soit une bonne idée dans la mesure où elle va demander de produire plus de déchets pour l’alimenter et la rendre rentable, c’est un cercle vicieux inutile et qui n’implique pas les usagers, et n’est donc pas un moyen durable de traiter le problème des déchets.
Contribution postée le 25 novembre 2019 à 15 h 39 min
Il faut rendre le citoyen responsable, système financier après avoir rapporter des déchets de dépôts sauvages
Contribution postée le 25 novembre 2019 à 12 h 46 min
Un projet innovant et bon pour l’avenir
Contribution postée le 25 novembre 2019 à 12 h 16 min
C’est une question importante
Contribution postée le 25 novembre 2019 à 12 h 06 min
Bon je trouve que c’est une bonne idée pour aider la nature et pour diminuer la pollution
Contribution postée le 24 novembre 2019 à 14 h 43 min
Je veux avoir une garantie que l’incinération des déchets près de nos habitations ne POLLUE pas l’air et ne contribue pas au réchauffement du climat.
Contribution postée le 24 novembre 2019 à 11 h 23 min
lorsque chaque particulier fait son tri , c’est une goutte d’eau apportée à un Océan. Si on incitait ou obligeait les industriels à recycler les déchets qu’ils génèrent ce serait des torrents d’eau qui seraient déversés dans l’Océan : exemples: faire ramener les consignes par les clients ,ou les faire payer, eviter les surremballages … au lieu de detruire le verre pour le recycler, le reutiliser directement;
Contribution postée le 23 novembre 2019 à 10 h 44 min
C est un projet prioritaire. Cest un super projet. Qui va de l avant.
Il y a encore de grosses operations de sensibilisation a mener sur la population. Il faut continuer ces operation de sensibilisation. Avec le grand public et surtout les agriculteurs.
Contribution postée le 23 novembre 2019 à 9 h 45 min
Il faudrait qu il y ait une prise conscience concernant les depots sauvage.
Contribution postée le 23 novembre 2019 à 9 h 41 min
Expliquer mieux le tri sensibiliser plus il faut arreter l’enfouissement
Contribution postée le 23 novembre 2019 à 9 h 33 min
C’est un prestataire d’achat de compost
Contribution postée le 23 novembre 2019 à 9 h 20 min
La solution de l’incinération reste pour nous une solution polluante dautres technologie pourrait peut l’être moins comme la gazeification il faut investir dans les centres de tris moderne. Il faut également soutenir l’information pour les familles pour faciliter le tri
Contribution postée le 23 novembre 2019 à 9 h 03 min
Meilleure gestion et surveillance des depots sauvages.
Contribution postée le 23 novembre 2019 à 9 h 03 min
Il faut arrêter denfouir
Contribution postée le 22 novembre 2019 à 13 h 03 min
Stopper les depots sauvages
Contribution postée le 22 novembre 2019 à 11 h 35 min
Il faut etre plus responsable
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 12 h 56 min
Arreter avec les objets a utilisation en plastique. Trop de prospectus.
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 12 h 48 min
Il faut que tout le monde participe et s engage dans la gestion des dechets.
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 12 h 31 min
Agir sur le suremballage (Fruits et legumes en supermarché et gateaux gouters)
Prjoet run eva : Moins de pollution donc cadre de vie plus agreables.
Preservation des terres et de lenvironnement.
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 12 h 20 min
Prêts a agir davantage dans la gestion des dechets si le coût pour l’usager est maitrisé.
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 12 h 17 min
La population augmente il faut mieux gerer les dechets
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 11 h 56 min
Lutter contre les dėpots sauvages.
Bien trier les dechets dune manière generale
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 11 h 56 min
Il faut lutter contre les depots sauvages. Et bien trier les déchets.
Contribution postée le 21 novembre 2019 à 9 h 53 min
Avant tout, diminuer le volume global de nos déchets (interdire plastique à usage unique, remettre en place la consigne, favoriser la vente en vrac).
Ensuite, mieux trier nos déchets en accompagnant les citoyens et entreprises (informer et accompagner, mise en place redevance incitative) et valoriser les déchets (déchets organiques -> méthanisation/compost, …).
De plus, il est intéressant de favoriser la réparation avec la mise en place de recycleries et de ressourceries (association ekopratik) qui permet de créer des emplois et de recréer du lien social.
Ainsi, un centre avec une partie incinération de déchets n’a pas sa place à la Réunion.
Pour un développement durable et humain avec la Réunion « ile verte ».
Contribution postée le 20 novembre 2019 à 11 h 48 min
Bon projet et souhaite que ce projet aboutisse
Contribution postée le 20 novembre 2019 à 10 h 51 min
Bon projet il faut tout enfouissement et sensibiliser la pollution.
Contribution postée le 20 novembre 2019 à 10 h 40 min
Bon projet et pousser les gens a ramasser les dechets
Contribution postée le 20 novembre 2019 à 10 h 28 min
Bon projet pour la reunion il faut co tinuer dans ce sens
Contribution postée le 19 novembre 2019 à 12 h 03 min
Une bonne chose et persévérer dans le projet.
Contribution postée le 19 novembre 2019 à 11 h 04 min
Borne de recuperation de plastique comme ma petite monnaie
Contribution postée le 18 novembre 2019 à 12 h 16 min
Je regrette que ce soit par mon entourage que j’ai connaissance de ce questionnaire.
Pour le reste j’adhère entièrement aux remarques, mises en garde, arguments du groupe local Zéro déchet
Groupe local ZeroWaste agrément ministère de l’environnement
https://www.zerowastefrance.org/fr
https://www.helloasso.com/associations/zero-dechet-la-reunion
https://www.facebook.com/ZeroDechetReunion
http://fr.zerodechet974.wikia.com
Contribution postée le 18 novembre 2019 à 9 h 46 min
Instaurer des compostages dans des quartiers arborés, qu’il y ait une liste de volontaires et responsables du compost, que chacun y contribue et que cette ressource puisse être utilisée pour les espaces verts du secteur.
Ou qu’il soit aussi possible d’avoir un parc de poules pondeuses avec également des responsables, pour valoriser nos déchets alimentaires qui sont une ressource mais finissent bien souvent à la poubelle.
Instaurer une poubelle de tri supplémentaire ? pour séparer papiers / cartons des plastiques.
Renforcer le lien avec le public autour de la valorisation des déchets (information, débat, meeting, vidéo/ pub explicative) car beaucoup pensent qu’il est inutile de trier , et ne sont pas au courant des différentes structures et leurs fonctions sur l’île
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 23 h 53 min
Dès le départ, ce type d’enquête à choix multiple est inadapté au projet .En effet, il ne s’agit pas de savoir si les citoyens sont favorables à un enfouissement alors que l’Europe nous demande d’opter pour d’autres stratégies. On attendrait de Run EVA la présentation d’un projet bien argumenté que les citoyens pourraient amender. Une vraie campagne de sensibilisation au projet par des réunions publiques dans les mairies, ainsi qu’une vaste campagne de presse bien orchestrée. Il faut que nous, Réunionnais s’approprient le projet. Seul manière de réussir.
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 11 h 21 min
La Demarche de concertation est très bien
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 10 h 52 min
Qu’il faut Moins consommer
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 9 h 43 min
La priorité absolue serait de diminuer tous les déchets à la source.
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 9 h 37 min
La prevention c’est bien mais il faut penser a la repression pour les depots sauvages
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 9 h 31 min
Rendre accessible le compost et le broyât pour les citoyens. Et améliorer accessibilité au panneau solaire et réservoir d’eau de pluie.
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 9 h 24 min
Il faut travailler sur l éducation des gens concernant la prévention des déchets
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 9 h 13 min
Arreter avec lenfouissement revenir a la consigne pour les bouteilles
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 9 h 09 min
Il faudrait diminuer les emballages au niveau des super marché
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 8 h 58 min
Aboutissement du projet
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 8 h 56 min
C est un bon projet.
Contribution postée le 16 novembre 2019 à 8 h 45 min
Il faut absolument trouver à la problématique des dépôts sauvages.
Contribution postée le 14 novembre 2019 à 23 h 13 min
Pourquoi la mise en place d’un incinérateur ?
Contribution postée le 14 novembre 2019 à 18 h 08 min
L’incinérateur c’est à la fois:
le refus de réduire le gaspillage de matières premières
la pollution de l’atmosphère
La valorisation des déchets après tri par rapport à un incinérateur est dérisoire au vu de l’urgence de l’épuisement des ressorces de la terre et du changement climatique.
Arrêtons de produire tout et n’importe quoi.
Et commençons par arrêter la ublicité qui incite à inventer des besoins qui n’en sont pas.
Contribution postée le 13 novembre 2019 à 13 h 20 min
Bon projet
Contribution postée le 13 novembre 2019 à 10 h 54 min
Transition entre l’enfouissement et le tri poussé.
Agir aux niveaux des écoles éducation et évolution des mentalités.
Faire de sensibilisation et de communication
Contribution postée le 13 novembre 2019 à 9 h 43 min
Les gens doivent faire preuve de civisme . Problème des dépôts sauvages …
Renforcer et mettre en application le principe pollueur/payeur … amendes /brigades de l’environnement.
Faire payer les incivilités…
Contribution postée le 13 novembre 2019 à 8 h 00 min
La gestion durable des déchets me semble être un devoir pour tout le monde chacun à notre niveau. Notre avenir et celui de nos enfants en dépend. Il permettrait de limiter la surconsommation, de lutter contre la pollution des sols, de l’eau ( nappes fréatiques, mers…), limiter l’émission de Co2 , accessoirement améliorerait le budget des ménages, crérait de l’emploi, responsabiliserait davantage la population face aux questions environnementales…
Idées : réinstituer les consignes en verre, traiter nos déchets localement, plus d’actions de nettoyage des ravines ( je veux bien participer!) , campagne d’éducation et d’information auprès de tous…
Un petit bémol concernant la production des biogazs attention à la déforestation…
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 13 h 45 min
C’est un projet très embitieux qui semble être une très belle chose
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 13 h 34 min
Un incinérateur n’est pas une solution. Il faut générer moins de déchets au lieu de trouver des solutions a court terme pour les detruire en polluant.
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 13 h 26 min
Un bon projet et urgent
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 13 h 21 min
Bon projet
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 13 h 13 min
Bon projet
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 13 h 02 min
Bon projet pour le territoire
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 12 h 54 min
Bon projet et il faut réduire le tout enfouissement.
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 12 h 33 min
Projet important
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 12 h 22 min
Bon projet et tout le monde doit participer. Un gros travail à faire auprès des entreprises
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 10 h 44 min
Bon projet mais attention dans l avenir sur l environnement et la pollution de l air
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 10 h 27 min
Bon projet et il le faut. Il faut faire d avantage en amont sur la sensibilisation de la population et réduire les dépôts sauvages.
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 10 h 18 min
à lire attentivement
https://www.francetvinfo.fr/etats-unis-san-francisco-une-ville-multi-ecologique_663109.html
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 10 h 14 min
Bon projet
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 10 h 06 min
Bon projet mais quand est il de la fiscalité car même si on fait un effort de tri on paie comme tout le monde.
Contribution postée le 12 novembre 2019 à 9 h 43 min
Bonne chose pour l environnement et regrette la tardivete du projet.
Contribution postée le 11 novembre 2019 à 21 h 11 min
La gestion des déchets est une conséquence du problème qui est : LES DECHETS !
Une des solutions serait que chacun produise moins de déchets, surtout plastiques ! Et que les industriels s’y mettent aussi !
Contribution postée le 11 novembre 2019 à 21 h 09 min
arrêtons la surconsommation
refusons le suremballage
developpons la frugalité
Contribution postée le 11 novembre 2019 à 11 h 26 min
Non a l’incinérateur
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 15 h 09 min
Les effets positifs d’une gestion organisée de nos déchets nous permette d’espérer :
La disparition les décharges légales et sauvages.
La valorisation des déchets « incontournables » aujourd’hui ; par exemple, les « Tetra Pak » qui peuvent se transformer en papier ou carton et en objets plastiques.
La création d’emplois et de richesses communes à partir d’un objet aujourd’hui méprisé (le déchet).
L’utilisation de contenants lontan (vacoa, raphia, coco, …).
Dans nos quartiers, le compostage collectif permettrait une gestion positive de nos déchets « verts ». Couplé avec la création de jardins collectifs, partagés où chacun.e pourrait venir fructifier la terre, échanger, valoriser ses savoirs. Contrairement à ce qui se passe dans mon quartier : transformation des espaces verts en béton !
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 13 h 54 min
Les déchets sont mal gérés l’enfouissement n’est pas la solution
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 12 h 37 min
Dommage qu’il n’y ait pas de bor’ne à verre dans les résidences
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 12 h 28 min
Il faut absolument valoriser les déchets et sensibiliser plus les adultes
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 12 h 23 min
Le projet est un bon mais plus de sensibilisation
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 12 h 17 min
Passage de ramassage des poubelles jaunes plus frequent
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 11 h 31 min
Pour l’avenir de nos enfants, pour notre environnement, pour l’avenir de notre île, pour montrer que nous sommes capables de faire bien mieux que juste brûler nos déchets, l’incinérateur ne DOIT PAS voir la jour à la Réunion.
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 10 h 22 min
Education à faire. Faire plus de tri.
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 9 h 32 min
C’est quelque de bien les déchets vont moins trainer
Contribution postée le 10 novembre 2019 à 8 h 29 min
Il faut responsabiliser les gens dès le plus jeune âge.
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 11 h 54 min
Poubelle codé pour fiscaliser par rapport à notre production. Et informer la population sur la quantité trier. Collecte borné à verre.
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 11 h 37 min
Participer au tri…
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 11 h 34 min
Répression et délation des polueurs
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 49 min
Pour la valorisation par traitement
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 31 min
Trier les déchets c’est bien
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 30 min
Agir sur l’environnement.
Plus d’éducation vers le public scolaire.
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 27 min
Il faut éduquer les habitants avant tout
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 20 min
Je soutiens vivement le projet et sensibilise mes proches
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 16 min
Sensibiliser les agents de communes , la population
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 14 min
Bonne idée qui est essentiel dès maintenant, il faut agir rapidement.
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 10 h 06 min
Beau projet. On en a besoin. On est en retard dans ce domaine.
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 9 h 45 min
Plus d’information et de prévention !
Contribution postée le 9 novembre 2019 à 8 h 39 min
Être acteur et m’engagė au quotidien en étant eco-responsable
Contribution postée le 8 novembre 2019 à 21 h 38 min
Je demande qu’en vertu du principe de précaution inscrit dans la constitution, l’impact sanitaire des solutions envisagées soit clairement évalué pour chacune d’entre elles.
Il est clair qu’avec 48.000 morts par an en raison de la pollution atmosphérique, on ne peut envisager la mise en route d’une ou plusieurs UVE sans estimer la mortalité induite par la pollution atmosphérique, aquatique et terrestre, donc alimentaire (car quel que soit leur degré d’épuration, les fumées chargées en dioxines, organochlorés, métaux lourds etc. ne manqueront pas d’accumuler ces substances sur les végétaux, dans la terre, dans l’eau et donc dans la chaîne alimentaire qui les concentrera).
A partir de combien de morts induites par an sur l’île la solution UVE sera-t-elle jugée inacceptable par nos politiciens ? 10, 20, 30, 100, 300, 1000 ?
Quel que soit le critère retenu, comment les populations dans les zones « sous le vent » de l’UVE et donc exposées à ses émissions et retombées seront-elles informées et, éventuellement, mises en position d’objecter à ce projet mortifère ?
Ne faudrait-il envisager de réaliser préalablement des Etats Généraux des Ordures (ménagères) (EGO ou EGOM) afin d’éveiller les consciences citoyennes aux exigences de la situation, ce qui constitue la condition sine qua non des changements de comportements ?
Contribution postée le 8 novembre 2019 à 19 h 25 min
J’ai peur qu’un incinérateur qui brûle les déchets dérivés du pétrole dégage des gaz toxiques dans notre atmosphère.
Contribution postée le 8 novembre 2019 à 18 h 14 min
On retrouve encore des choses qui ne sont pas aux normes.
Avoir des garanties plus longues sur materiaux et electromenagers
Inquietude : L’incinérateur il faut avoir beaucoup de dechets pour le remplir
Contribution postée le 8 novembre 2019 à 13 h 03 min
Encourager les entreprises dans le domaine du développement durable et du recyclage.
Contribution postée le 8 novembre 2019 à 9 h 14 min
En parler autour de moi.
Contribution postée le 8 novembre 2019 à 9 h 07 min
Finir avec les décharges à ciel ouvert,toutes les nuisances impliquées, réduire certainement les décharges sauvages car les personnes pourront se débarrasser peut être plus facilement des objets.
Donner 1 seconde vie, tout est transformable….
Réduire peut être les impacts fiscaux
Créer des emplois …
Contribution postée le 7 novembre 2019 à 23 h 12 min
ce projet est une catastrophe sanitaire, environnementale et économique pour l’île :
– passage d’une situation avec quasiment pas de risque pour la santé (à proximité immédiate du centre de stockage, quelques odeurs et poussières seulement) à une situation d’émission continue de substances toxiques dans l’air, les sols, les aliments et l’eau de surface sur une grande distance (plusieurs dizaines de Km) en zone habitée…..et pour des installations sur 30 ans d’une surface au sol équivalente à un nouveau centre de stockage sur 30 ans (argument foncier contre le stockage n’est pas crédible).
– contre sens technique et économique pour la réduction des déchets à la source et la valorisation matière prioritaire des déchets, choix technico-économique qui ne favorise pas pour l’usagé et la population la valorisation matière
– solution beaucoup plus coûteuse et onéreuse (création, maintenance/exploitation) qu’un centre de stockage pour au final le contribuable usagé citoyen (sans les incitations financière de l’Etat pour l’incinération ou les pénalisations financières de l’Etat contre le stockage) – modèle économique pour faire « tourner » l’économie (industriel, exploitation, valeur marchande des déchets…) avant les préoccupations écologiques…
– Absence de considération et de prise en compte les risques et impact sur la santé publique via les émissions atmosphériques (pas de réflexion départementale sur le choix du site le plus éloigné des populations, pas de surveillance sanitaire présentée, etc.)
– Absence de gestion globale collective multi-partenariales associé à ce projet pour favoriser la valorisation matière, la réduction des déchets, l’éducation et la sensibilisation de la population, etc.
Contribution postée le 7 novembre 2019 à 18 h 52 min
Il faut vite étendre la méthode « consigne Dodo » à toutes les boissons dans un premier temps, les aliments ensuite, multiplier des formats standards et communs, mêmes contenants des industries alimentaires aux baraques à frites, prévoir une filière de récupération, consigne, et nettoyage et remise dans le circuit… Notre territoire est un atout formidable pour expérimenter une réglementation sur les emballages !
Contribution postée le 7 novembre 2019 à 10 h 22 min
C’est un très bon projet qui répond vraiment à nos attentes
Contribution postée le 7 novembre 2019 à 6 h 28 min
Nous passons l’ultime test de civilisation – nous survivre – dépêchez-vous ; être écologiste c’est 👉 manger végétarien 🌱🍄🦠😋🍽️ et vivre vegan 👕👖👟👍♻️🌍🧠💪⚕️✌️☮️❤️✊
Contribution postée le 6 novembre 2019 à 19 h 55 min
Il faut revoir nos modes de consommation pour diminuer à la source nos productions de déchets, et non favoriser la surconsommation à outrance, en deresponsabilisant les citoyens (« vous pouvez consommer de toute façon les déchets vont brûler !! »)
Contribution postée le 6 novembre 2019 à 10 h 34 min
Nous avons suivi les différents plans d’élimination des déchets, en 10 ans RIEN N’A CHANGE on n’a pas trouvé mieux que « le dispositif de valorisation » qui est juste un nom plus joli que l’INCINERATEUR. Bien sûr on ne met pas n’importe quoi dedans mais l’expérience des autres collectivités a montré les contraintes et les limites et beaucoup regrettent ce choix.
ALLONS NOUS TOUJOURS RESTER A LA TRAINE ET COPIER LES AUTRES ,
Nous avons la chance de vivre sur une île où on peut contrôler les intrants.
Les seules solutions : RECYCLAGE et ECONOMIE CIRCULAIRE avec comme objectif ZERO DECHETS
REVOYEZ VOTRE COPIE et en concertation avec les autres collectivités ( Région y compris)
Contribution postée le 6 novembre 2019 à 10 h 18 min
La réalisation de ce projet est nécessaire, nous ne pouvons continuer à enfouir nos déchets de façon polluante. Il est URGENT de le construire au plus vite, le terrain de la décharge est à saturation. Il correspond au souhait des 15 communes concernées du sud de l’Ile, ce projet a retenu l’avis très favorable de toutes les instances qui l’ont étudié. Le changement d’avis de la Région, est raisonnablement inexplicable.
Contribution postée le 6 novembre 2019 à 7 h 33 min
Je suis CONTRE l’incinérateur qui sera une nouvelle source de problèmes sanitaires et financiers pour la population. C’est une contre solution qui incitera encore plus à la consommation et aux comportements irresponsables de la population dans leur gestion des déchets. Et nous devrons à terme faire venir des déchets d’ailleurs pour continuer à faire fonctionner la machine et fabriquer des produits hyper polluants… au lieu de les valoriser.
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 21 h 16 min
Protégeons notre environnement, c’est donner une chance aux générations futures de mieux vivre.
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 21 h 09 min
Il faut stopper le tout enfouissement et plus informer la population sur comment trier et quoi trier.
Il faut aussi informer d avantage la population sur l enjeux du recyclage et du traitement des déchets notamment par des publicités télévisées diffusées aux heures de pointe et faire comprendre qu on est tous concerné.
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 17 h 52 min
L’utilisation d’un incinérateur à déchets n’est pas une solution durable. C’est une solution polluante et ne remettant pas en question nos manières de consommer sur le territoire qui sont actuellement inadaptées pour l’environnement et les générations futures.
Il faut promouvoir des modes de consommations plus durable en remettant en avant la consignes (comme le fait encore les bières Dodo) pour réutiliser au maximum les emballages plutôt que les jeter ; En imposant aux industriels la fabrication de produit avec des emballages totalement biodégradable ( carton, fibre végétales ,… )et en disant Stop au plastique, c’est possible il suffit de changer nos habitudes (consommateurs et producteurs), il y a plusieurs génération nous fonctionnions sans plastique et tout allez bien. En éduquant les Réunionnais a fabriquer plus par eux même des produits qu’ils ont tendance à désormais acheter et qui sont vecteurs d’une pollution par les emballages plastiques importantes (lessives , dentifrices , produits vaisselles et ménagers …) ; En Valorisant les circuit cours, les producteurs locaux et en arrêtant d’acheter des produits à emballages uniques.
Il y a d’autre solutions qui doivent être véhiculées par une politique forte de refonte de nos manières de consommer sur l’île! Nous devons préserver notre île et notre terre … Pour cela le gouvernement doit d’une par commencer par imposer des règles aux industriels et aux commerçants pour les empêcher au maximum de produire ou vendre des produits contribuant à polluer et à augmenter les déchets non biodégradables. Et d’autre part, commencer à éduquer la population réunionnaise et plus largement métropolitaine à consommer de manière plus responsable (voir argumentaire précédent) .
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 17 h 13 min
Les usines de valorisation énergétique ne sont que le nouveau nom de l’incinérateur qui coûte très cher, qui ne fait qu’augmenter la production de déchets, notamment des déchets ultimes dont on ne sait quoi faire et qui produit de la dioxine hautement cancérigène.
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 16 h 54 min
Incitation des citoyens au tri sélectif et à une consommation plus raisonnable : publicité ou court métrage à la télévision
Interdire la vente d’objets en plastique à usage unique ou mettre des taxes dissuasives sur ces objets
Mise en place de la consigne pour les objets en verre
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 16 h 50 min
Bonjour, Je pense que la gestion des déchets fait parti des grands dédits à relever à notre époque et encore plus sur une île où ils s’accumulent encore plus vite. Si on essai pas de changer nos comportements maintenant, demain il sera trop tard. Nos enfants nous remercieront d’avoir fait cet effort indispensable. Si l’on choisit toujours les solutions qu’on a l’habitude de mettre en place par facilité ou pour des raisons économiques ou d’opinion publique, on s’empêche d’aller vers un avenir meilleur. A nous d’adapter l’économie à nos idées et je suis convaincu que l’opinion publique suivra. La diminution des déchets, une meilleur gestion et un recyclage utile et innovant permettrait de faire des déchets des ressources. Exemple : déchets vert = compost – déchets alimentaires = biogaz – Déchets plastics = carburant – Huiles usées = huiles ou carburant – Cartes électronique = pièces de dépannage …etc… Mieux gérer ces « ressources » peu donner du travail, améliorer la salubrité des ravines, redonner tout l’éclat à cette magnifique île, rendre la vie plus belle.
Quoi qu’il en soit, très belle journée à vous.
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 15 h 17 min
Est on sûr que le tri que nous faisons actuellement est suivi en filières de recyclage ? Je ne crois pas. Au moins donne il une bonne habitude.
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 10 h 04 min
Le projet UVE est un projet essentiel pour l’avenir du bassin sud en terme de déchets, nous ne pourrons plus enfouir prochaine donc RUN’EVA et Ileva propose une alternative à cela. Je valide le projet dans sa conception mais faudra veiller à ne pas gaspiller les derniers publics.
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 9 h 14 min
Un incinérateur est avant tout un pollueur supplémentaire dans la chaîne des déchets !
Il ne prend pas le problème à la racine: ne combat pas la surconsommation, productrice de déchets, ne combat pas lle suremballage pratiqué pr la grande distribution, ne combat pas les mauvaises habitudes (de jeter n’importe où, de ne pas trier), donc ne responsabilise pas les citoyens dans la prise en main et en charge de ce problème collectif de société.
C’est un pansement sur une plaie béante qui continue à couler !
Une solution marchande, telle qu’un incinérateur (voué à rentabilité et profits!) n’est en aucun cas une solution: avec les sommes colossales qui seront (sont déjà ?!) provisionnées pour cet incinérateur, il faut changer les mentalités via une sensibilisation et éducation massive de la population, et imposer un cycle vertueux d’acquisition, d’utilisation et de recyclage des produits consommés
NON A L’INCINERATEUR !
Contribution postée le 5 novembre 2019 à 8 h 54 min
Manifeste pour une gestion durable des déchets
A l’attention de la Région Réunion et des syndicats mixtes SYDNE et ILEVA
A ce jour, un nouveau Plan Gestion Déchet est en cours d’élaboration par la Région Réunion ; celuici
a pour but vertueux de mettre en avant l’économie circulaire de notre île et doit ainsi mettre en
oeuvre une gestion durable des déchets sur l’ile.
En même temps, les syndicats mixtes profitent de la validation antérieure du PPGRDND (2016)
obsolète pour se lancer dans des projets multi filières avec TMB avec en bout de chaine un
incinérateur (UVE/CSR).
Le présent document est donc un appel à la raison et aux respects des lois françaises, des directives
et normes européennes (moratoire sur l’incinération 01/2016 – loi Grenelle / stratégie de gestion des
déchets)
L’incinération : un traitement aberrant !
L’incinérateur brûle ce qui pourrait être recyclé, alors que les coûts des matières premières sur la
planète ne cessent de s’envoler. En ne triant pas, il essaie de brûler et ne fait que calciner les déchets
organiques qui pourraient être valorisés.
Le bilan de la production énergétique vantée par les défenseurs des UVE est tout d’abord à
relativiser, lorsqu’on prend en compte l’ensemble de la chaîne TMB/UVE/CSR : gazole pour le
transport des déchets sur longue distance en camion, la transformation par séchage de la matière
organique, la production de CSR, l’ajout de matière fossile pour augmenter le rendement de brûlage
du CSR, le transport des REFIOM/mâchefers vers la métropole ou le fonctionnement de la torche à
plasma. Brûler des déchets, c’est revenir à une production d’énergie thermique non durable dont le
rendement est bien inférieur à celui d’autres techniques d’énergie renouvelable plus adapté à notre
île.
De plus, par la combustion, il produit des rejets hautement toxiques, un cocktail de métaux lourds et
de plus de 700 molécules organochlorées mal connues qui n’existent pas dans nos poubelles, dont
les dioxines et les furanes indestructibles pendant une génération et qui se transmettent par la
chaîne alimentaire. Certes la réglementation prescrit aujourd’hui des normes, mais qui ne sont pas
respectées quand il y a arrêts, dérangements ou dysfonctionnements des UVE ou quand un industriel
n’est pas rigoureusement contrôlé…
En 2006, l’Institut National de Veille Sanitaire a démontré l’effet cancérigène de ces molécules parmi
la population sous le vent de ces machines à polluer. C’est contre ce danger pour la santé publique
que des médecins se sont mobilisés à Marseille, à Lunel et à Clermont-Ferrand avec un collectif de
534 médecins (sans oublier un procès en cours en Seine et Marne mettant en cause l’Etat dans la
mort d’une dizaine de personnes).
Il en est de même pour l’environnement : loin d’être le feu purificateur que certains s’imaginent,
outre les molécules toxiques qui vont se déposer sur les espaces et les cultures environnantes,
l’incinérateur produit une quantité énorme de gaz à effet de serre qu’est le CO2, et des mâchefers
(300 kg pour une tonne entrante) qui polluent le sol et l’eau, une fois mis en sous-couche routière
(solution semblant abandonnée à la Réunion suite à différents scandales sanitaires).
Le traitement des fumées par des filtres complexes induit des investissements très onéreux qui
alourdissent les taxes que paient les citoyens. Sans compter le cout de l’envoi des mâchefers par
bateau sécurisé, en métropole pour stockage.
En donnant des Délégations de Service Public à des grands groupes, les élus locaux démissionnent de
leur mission de réflexion et d’organisation sérieuse du traitement de nos déchets.
Pour leur plus grand bénéfice, ces groupes souhaitent des volumes de plus en plus importants, non
triés. Ce qui va à l’encontre de nos politiques de prévention.
Les alternatives sont possibles
➔ Tout d’abord en diminuant le volume global de nos déchets. En gaspillant moins, en travaillant
l’écoconception des produits pour pouvoir mieux les recycler, avec des produits qui durent plus
longtemps et en réduisant les emballages. L’utilisation de l’octroi de mer peut valablement orienter
les importateurs vers des comportements plus vertueux ou leur faire subir le coût de leurs
errements..
➔ Car il est un autre trésor dans nos poubelles, nos déchets organiques : un tiers de nos déchets, la
moitié, une fois le reste trié. Cette partie fermentescible, si elle est bien collectée à part,et non
polluée ensuite, peut être compostée et ainsi revenir logiquement à la terre, pour la production
agricole ou le maraîchage. Mieux, la méthanisation permet une valorisation énergétique avant la
valorisation agronomique qu’est le compostage. Au cours d’un processus industriel fiable, non
polluant, bien au point (surtout dans les pays étrangers !), la production de biogaz produit 70 à 80
m3 de méthane par tonne entrante (environ 700 kWh). Le méthane est semblable au gaz naturel et
peut donc être utilisé comme carburant, ou pour la production d’électricité. Au prix où sont les
énergies fossiles, pourquoi ne pas développer cette filière ? Les installations de méthanisation ne
requièrent pas de gigantisme, ce qui permet de les répartir sur le territoire au voisinage des
principales sources de déchets à traiter, en limitant le transport à réaliser par des moyens plus légers
donc moins consommateurs d’énergie (et pouvant d’ailleurs rouler au gaz!). Et au lieu de bénéficier à
des multinationales, le revenu net tiré du gaz issu des déchets ménagers biodégradables mais aussi
des déchets verts et d’élevage pourra bénéficier aux exploitations agricoles et favoriser le circuit
court de réemploi de l’eau et des sels minéraux, voire du compost.
➔ En triant vraiment et partout: actuellement, on ne valorise qu’un tiers de nos déchets. Or «notre
poubelle est un trésor». Le traitement actuel des déchets, que ce soit par incinération ou par
enfouissement, est en mélange : c’est écologiquement aberrant et une rente économique pour des
groupes multinationaux qui n’attendent que l’accroissement des tonnages…. Les prix récents à la
tonne, l’acier à 140 €, l’alu à 450 €, les plastiques à 200 € montrent que nos «déchets» sont
transformables en richesse.
L’organisation systématique de collectes sélectives, bien expliquées aux citoyens et aux entreprises,
en particulier des déchets organiques, permet d’arriver à un détournement de 70 à 80 % du contenu
de nos poubelles.
➔ On peut inviter les citoyens et les entreprises à mieux trier en adoptant la redevance incitative, au
poids ou à la levée, avec correctif social, à la place de la taxe injuste d’enlèvement des ordures
ménagères. La taxe d’enlèvement des ordures ménagères, n’encourage pas à trier ni à réduire sa
production de déchets. Il est nécessaire de la remplacer par la taxe incitative.
➔ Nombre de produits sont jetés alors qu’ils pourraient avoir une seconde vie si les collectivités
encouragent le secteur de la réparation, des recycleries, des ressourceries, utiles socialement et
créatrices d’emploi. Pour rappel, des études montrent que pour 10 000 tonnes de déchets, 1 ETP est
créé si la solution de l’enfouissement/incinération est choisie, 4 ETP pour du compostage, 10 pour du
recyclage et 25 pour de l’upcycling / transformation.
➔ Interdire le plastique à usage unique pour la consommation nomade (couverts en plastiques,
touillettes, pailles, barquettes…) Pour tous ces articles, il existe des alternatives réutilisables ou a
minima compostables ( le développement d’une filière de production de vaisselle à base de canne à
sucre sur l’île pourrait être envisagée).
➔ En généralisant la consigne, on permet la création d’emplois pour le lavage et l’embouteillage des
bouteilles. Et c’est plus simple et moins énergivore que de trier, casser et refondre les bouteilles
collectées.
➔ Encourager la création de boutiques de vente en vrac permet de mettre en avant une solution
pour éviter les produits sur-emballés. Coupler avec un indicateur pour identifier clairement sur les
paquets des produits s’ils sont facilement recyclables (par exemple avec un code couleur).
➔ Utiliser de manière coordonnée toutes les prérogatives et potentialités de la Région en matière
fiscale (modulation de l’octroi de mer), économique (investissement dans des strat-up réunionnaises
ciblées sur la filière globale du cycle de vie des produits), énergétique (utilisation du méthane issu
des déchets ménagers et verts pour les déplacements doux et la production d’énergie de pointe
exclusivement), déplacements, de formation professionnelle aux nouveaux métiers, de
sensibilisation via les lycées, de recherche scientifique via l’Université
Toutes ces raisons pour lesquelles nous refusons catégoriquement
l’incinération, même déguisée en valorisation énergétique au rabais, et
demandons une réelle ambition de la part des collectivités, à étudier, et
mettre en pratique le scénario zéro déchet.
Il est temps de mettre en application les slogans « d’ile verte » et suivre
l’exemple d’autres territoires dans le monde, là où la réussite de leur gestion
leur vaut les éloges de l’ensemble des citoyens investis ( Capannori, Roubaix,
Vence, San Francisco, Kamikatsu, etc … )
Recycler, valoriser, composter l’organique, le méthaniser ;
Réutiliser plutôt que jeter,
Généraliser la consigne, taxer et interdire les déchets non
recyclables sur l’île
Ne pas polluer, Faire des économies, Créer des emplois
locaux,
Nous ne validerons pas le nouveau plan sans ces
prérogatives
Non à l’incinération, c’est possible !
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 23 h 04 min
Votre questionnaire est orienté …..! La revalorisation énergétique des déchets ( ou Incinération ) n’a plus de sens – en recyclant plus – en limitant le gaspillage alimentaire et en compostant – en redonnant une seconde vie aux objets – en consommant plus responsable et évitant les aliments suremballés.
Quel est le taux de dioxyde de carbone rejeté par l « UVE » ?
Une fois trié le papier, le carton et les plastiques que reste t il qui brûle ? Sachant que les déchets vers sont compostés. Non ?
Les cendres d’un « UVE » sont elles plus polluantes que les déchets eux même ?
Ou seront elles entreposées ?
Qu’elle quantité de cendre produirez vous avec l’UVE ?
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 21 h 36 min
Mise en place d’une station de trie des déchets associée à des ateliers de réparation(ressourcerie), de recyclage/transformation du papier, verre et plastiques, et de compostage.
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 19 h 42 min
Je suis fortement contre un incinérateur qui ne va pas permettre d’éduquer la population vers le recyclage , qui va polluer : c’est une régression
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 17 h 25 min
Il me paraît essentiel dans un premier temps de diminuer la quantité de déchet en sensibilisant les habitants sur l’intérêt du compostage, la diminution de plastic, la diminution de sur emballages, dans un second temps au tri et à la revalorisation des déchets réparation de l’électroménager…..
Enfouir et incinérer les déchets ne sont pas des solutions durables
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 15 h 39 min
La question ne devrait même pas se poser, surtout sur une île aussi petite, que la Réunion concernant l’enfouissement des déchets. Cela doit s’arrêter.
Par contre, de grandes campagnes d’éducation du public sur la gestion de leurs déchets ménagers est important, beaucoup trop de personnes ne trient pas les produits basiques, on manque d’information pour savoir quel bac utilisé selon certains types de déchets. Evidemment, consacrer réellement un budget pour une valorisation des déchets, le recyclable, la réduction de certains déchets est primordial mais cela représente à terme des emplois à différents niveaux de qualifications. L’avenir est là, dans l’économie circulaire. Nous produirons toujours des déchets, maintenant il faut savoir qu’une grande majorité d’entre eux peuvent avoir une seconde vie. Il est essentiel de communiquer là dessus. Certains gestes basiques (utiliser un cabas en magasin par exemple) n’est pas du tout acquis par une grande majorité de la population réunionnaise. Sanctionner les grandes surfaces qui proposent des fruits & légumes suremballés (une aberration!)
Certaines îles et régions, et pas parmi les plus riches, se lancent à 100% dans la préservation de l’environnement, La Réunion pourrait devenir une figure de proue pour les ultra-marins français mais aussi pour le reste des régions françaises.
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 13 h 40 min
Transformer les tétrabriques alimentaires en matériaux d’isolation destinés à la construction, supprimer les importations de produits industriels surremballés, favoriser la vente et la production de produits pays, y compris artisanaux, organiser des collectes de déchets alimentaires destinés au compost, créer sur place des unités de fabrication de couverts, barquettes et assiettes en feuille banane et palmier, encourager les initiatives comme celles de TiTang Récup par exemple, organiser le consignage des verres et bouteilles, encourager la vente en vrac etc…
Mais par pitié, pas de cet incinérateur couteux et polluant !
Mieux vaut changer nos habitudes que de subir ça.
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 12 h 34 min
Je suis totalement opposé à ce projet qui n’est qu’un incinérateur qui n’en porte pas le nom.
Il s’agit en plus d’une usine à cancer. Si à San Francisco ville de 900 000 habitants il est possible de tendre vers du zéro déchet pour 2020 à la Réunion nous en sommes capable également (pas pour 2020 puisque le processus n’est pas suffisamment engagé mais sous un horizon de 5 ans c’est faisable) . Il suffit d’une volonté politique qui n’est vraisemblablement pas présente aujourd’hui…
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 11 h 11 min
Créations d’entreprises de retraitement des déchets, avec une aide de l’Etat, de la Région ET du Département, ( aide consistant à zéro taxes et charges ) afin de promouvoir des emplois, ce qui redonnera du pouvoir d’achat aux Réunionnais, recréera de la consommation ( locale si possible ) d’autres emplois ( donc des rentrées de charges sociales et tva ) et par la suite une indépendance énergétique
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 10 h 37 min
Réduire nos déchet, voilà ce qui primordial.
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 9 h 23 min
Diminuer voir supprimer (a long terme) notre consommation en plastique. Les remplacer par des matériaux durables et meilleurs pour l’environnement.
Recycler et réutiliser ce qui peut l’être.
Trier davantage et apprendre à nos enfants ce qui est bon pour notre terre.
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 9 h 12 min
le dechet le plus propre est celui qu on ne produit pas. il est urgent DE REDUIRE LES DECHETS, avec des mesures incitatives mais pourquoi pas aussi coercitives. la centrale que vous proposez va nous inciter a produire tjrs autant de dechets. elle aura aussi son lot de nuisances. PLUS DE VRAC! (accessible financierement) PLUS DE CONSIGNES! n attendons pas pour interdire les barquettes plastiques. penalisons les entreprises qui suremballent leurs produits.
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 8 h 37 min
Les incinérateurs demandent pour leur « rendements » des quantités de plus en plus importantes de déchets, ce n’est donc pas la façon de les empecher, trier, recycler, …c’est aui contraire un frein à la réduction
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 7 h 59 min
Incinérer les déchets solides revient à créer une pollution atmosphérique: ce n’est pas une solution souhaitable. Seule une politique de réduction de la production de déchets permettra un développement viable du territoire.
Contribution postée le 4 novembre 2019 à 7 h 43 min
Je suis contre l’incinerateur Du Sud !
On est en 2019 et comment peut on encore valider ces méthodes sans proposer d’alternative ?!
Contribution postée le 3 novembre 2019 à 23 h 30 min
Cette proposition ne va toujours pas bousculer les réunionnais dans leurs habitudes. Nous allons continuer à consommer plus, augmenter nos déchets…plus tard il faudra une autre UVE et ainsi de suite . La seule solution durable est le zéro déchet
Contribution postée le 3 novembre 2019 à 22 h 06 min
Je ne souhaite pas d’un incinérateur.
Je souhaite que les déchets soient recyclés sur l’île et valorisés ici.
Contribution postée le 3 novembre 2019 à 22 h 05 min
Bonjour,
Brûler des déchets nest pas une solution à ce problème. Nous vivons sur une île et la crise des gilets jaunes nous a montré o combien nous étions fragiles
Nous avons besoin de nous responsabiliser, d investir au maximum pour que les réunionnais puissent se passer de tous ces déchets qui nous encombrent et nous étouffe . Encourageons davantage les initiatives zéro plastique, zéro déchet, il faut démocratiser encore plus le vrac, la production locale et bio
Contribution postée le 3 novembre 2019 à 21 h 31 min
Je suis contre votre projet à 300%
Contribution postée le 3 novembre 2019 à 20 h 34 min
Je suis contre ce projet qui aura toujours besoin de dechets pour assurer son fonctionnement et qui e cautionne voir aggraverale système de consommation actuelle. Il n’est pas durable et ne favorisera pas les pratiques respectueuses comme le zéro déchets.
Contribution postée le 3 novembre 2019 à 19 h 12 min
Le premier objectif à ne pas perdre de vue est la réduction des déchets à la source! Idéalement l’UVE devrait à l’avenir réduire son activité au moins sur la partie RCE.
Il faudrait une transparence complète sur la composition précise de toutes les émissions liées à l’incinération des RCE, pas seulement le CO2.
Contribution postée le 30 octobre 2019 à 17 h 28 min
Consommer local, privilégier le vrac
Contribution postée le 30 octobre 2019 à 1 h 37 min
Bonjour,
J’habite St Pierre et à la maison on essaye de faire le tri au mieux. Cela dit pour certains objets on a encore du mal à savoir où les jeter. Il setait intéressant de créer un site ou une application sur téléphone où serait resencés tous les objets et leur destination. Par exemple on taperait « rideau de douche » dans une barre de recherche et cela nous indiquerait poubelle jaune, verte ou déchetterie. Personnellement je trouverais un tel outil d’une grande aide.
Ensuite ça serait pas mal que les supermarchés arrêtent de nous proposer des produits suremballés, tout le monde n’a pas les moyens ou le temps d’aller faire ses courses en magasin bio. J’aimerais bien trouver du shampoing solide en supermarché par exemple.
Je pense qu’il faut aussi s’atarder sur la qualité de l’eau qui est très mauvaise dans certaines villes poussant les réunionnais à acheter de l’eau en bouteille.
Bonne soirée à vous.
Candice.
Contribution postée le 29 octobre 2019 à 18 h 53 min
Il y a urgence à stopper le tout enfouissement (de toute façon saturé) tant sur le plan sanitaire, qu’écologique, foncier , fiscal ; donc l’urgence d’abord car la prévention et le but zéro déchets seront plus longs à atteindre (la californie s’y emploie depuis 40 ans)
Ne trainons plus ..
Contribution postée le 28 octobre 2019 à 9 h 04 min
La préservation de l’environnement au sens large, et à long terme, sous tous ses aspects (qualité des sols, biodiversité, qualité de l’air….)ainsi que la préservation de la beauté naturelle de notre île (paysage non défiguré), me semblent essentiels. Il faut en finir avec les pratiques d’un autre âge et se tourner vers toute solution durable.
Contribution postée le 27 octobre 2019 à 11 h 54 min
Dans votre brochure vous mettez en avant les économies fiscales à faire si l’on arrête avec le tout enfouissement. Evidemment ! Mais il faut l’arrêter d’abord et surtout pour des raisons écologiques et environnementales. Les crédits alloués à vos campagnes d’informations ne sont pas utilisés de façon optimale selon moi. Vous devriez réaliser et diffuser des spots télévisuels aux heures de grande écoute ( avant et après les JT ) pour re-sensibiliser ou « éduquer » les personnes.
Même sur une vidéo de 30 ou 40 secondes, on a le temps d’expliquer le bien-fondé de la nécessité de nouvelles infrastructures qui vont dans le sens du développement durable. Et tant pis pour ceux qui n’y comprennent rien et/ou qui s’en fichent car cela leur sera de toute façon aussi profitable à moyen terme !
Mais dans l’absolu votre campagne est inutile. Il faut arrêter de se demander et de demander si cela serait bien de faire! Il faut le faire! Et il faut le faire car c’est éminemment nécessaire et bénéfique (notamment quand nous aurons démographiquement dépassé le million d’individus).
Ces équipements à venir (qui auraient déjà du être fait depuis longtemps) sont nécessaires de toute façon et participeront au bien-être de tous (y compris des animaux marins!)
Considérez les Réunionnais comme des gens intelligents et responsables et ils le seront !
Contribution postée le 27 octobre 2019 à 6 h 46 min
le tout enfouissement n’est plus viable et totalement irresponsable aujourd’hui, la première démarche consisterait à produire moins de déchets, sans leur jeter la pierre , les industriels et la grande distribution ont un rôle important à jouer, ce sont les premiers acteurs concernés : on sur emballe moins on pollue moins…on nous autorise à laisser les emballages à la porte des moyennes et grandes surfaces , celles ci comprendront rapidement ce qui aurait à faire….
l’importation à outrance via internet ou autre génère aussi des déchets…
enfin pour résumer rapidement on peut plus se passer aujourd’hui d’un moyen efficace d’éliminer les déchets : l’incinération maitrisée
Contribution postée le 26 octobre 2019 à 16 h 49 min
Moins de pollution visuel, olfactif, départ de feu.
Développer, l énergie de l’incinérateur, même si celui-ci n’est pas nommé et intégrer sa production dans le réseau de fourniture d’ électricité, ou de production d’au chaude. (COMME CELA SE FAIT A TOULOUSE, ou celui-ci alimente en eau chaude le CHU de Rangueil et les quartiers HLM du Mirail)
A moyen terme rendre la plate forme de traitement totalement autonome dans sa gestion d’ alimentation en électricité.
Développer la filière et créer de l’ emplois durable;
Arrêtons d’être égoïste et de ne penser qu’à son petit confort personnel et plutôt voir une perspective plus élargie dans le développement durable. Assez de mots maintenant de l’ action.
Contribution postée le 26 octobre 2019 à 13 h 55 min
MOINS DE POLLUTION
DIMINUTION DES VOLUMES PAR EDUCATION DE LA POPULATION ET PRESSION SUR LE INDUSTRIELS ET COMMERÇANTS
GESTION MINUTIEUSE DES RÉSIDUS POUR ABAISSER LES CONCENTRATIONS DE PARTICULES
COERCITION ENVERS LES POLLUEURS
Contribution postée le 25 octobre 2019 à 13 h 23 min
Je trouve ce projet assez interessant. Il permettrait de faire naître une bonne économie verte. Cependant, il faudrait faire attention aux traitements des plastiques agricoles (sont-ils réutilisés ?). Et bien sûr, dans l’alignement de cette démarche de développement durable, faire attention aux moyens de constructions utilisés, à qui les produits finaux notamment l’électricité produite sera destinés, et aussi peut-être moderniser les méthodes de collectes et de tri chez l’habitant qui sont sans doute assez peu efficaces.
Contribution postée le 25 octobre 2019 à 11 h 53 min
Continuer ma demarche en limitant l’achat de produits suremballles, en triant et en en parlant autour de moi…et la, il y a du boulot!
Contribution postée le 25 octobre 2019 à 10 h 28 min
Creation d emploi
Contribution postée le 24 octobre 2019 à 11 h 04 min
Plus que tout autre territoire nous sommes une petite île principalement faite de montagne et lieux inaccessible. Dans quelques années nous serions rapidement débordés par les déchets de toutes sortes. Avant tout il faut responsabiliser la population souvent négligente laissant des bouteilles plastiques et canettes métalliques un peu partout dans la nature, des épaves de voitures par centaines, des mégots de cigarettes sur les plages etc…des campagnes d’information sur tous les médias et l’enseignement à dès les petites classes aux élèves à adopter les gestes vertueux.
En outre la gestion durable de nos déchets, et recyclage, permettrait à notre magnifique île de sa beauté et encourager les populations à moins consommer.
Contribution postée le 23 octobre 2019 à 23 h 12 min
non à un incinérateur qui ne dit pas son nom !!!!!
non aux nuisances d’une île pour l’heure relativement préservée au niveau de sa qualité de l’air !!!!
Contribution postée le 23 octobre 2019 à 14 h 30 min
Nous sommes sur une île et c’est à nous de gérer complètement nos déchets, rien de doit partir en mer ailleurs pour être recyclé. Je suis pour le 100% traitement des déchets sur place. C’est une question de responsabilité et de respect des pays – asiatiques- qui en ce moment croulent sous les poubelles de l’occident. Les Réunionnais sont intelligents et peuvent comprendre l’engagement individuel et collectif que demande un tri rigoureux, un recyclage et un traitement de TOUS nos déchets.
Contribution postée le 23 octobre 2019 à 14 h 24 min
Il faudrait trouver un moyen de ré-utiliser le verre et le plastique au niveau local. Il faut taxer les suremballages qui voyagent pendant 10 000km. Il faudrait aussi formaliser un ou des contenants standards locaux pour acheter des denrées alimentaires en vrac au marché et au supermarché.
Contribution postée le 23 octobre 2019 à 13 h 54 min
Si le traitement des déchets n’engendre pas de pollution de l’air par émanation de gaz nocif pour la santé, mais veille à redonner une 2e vie aux déchets, oui, je suis pour.
Contribution postée le 23 octobre 2019 à 12 h 27 min
Bonjour,
Si l’objet de la concertation et du formulaire que j’ai rempli est juste une justification de l’appui du public à un incinérateur vous faites fausse route.
Enfouir des déchets sur une ile est juste stupide et relève de l’automutilation sauf si l’on veut en partir et laisser le problème aux autres. Incinérer des déchets plastiques et autres déchets non recyclables au motif de pas pouvoir les recycler est stupide également. De plus une partie des habitants de la Reunion sont des cochons il n’y a qu’a voir le volume de déchets présent dans l’environnement, les scènes quotidiennes auquel on peu assister juste en suivant un bus scolaire pour voir voler des caprisuns et les tonnes de déchets ramassés chaque semaine par les services des communes, sans parler des dépôts sauvages. Sans rester dans l’apitoiement, le constat est simple et affligeant à tous les niveaux mais les solutions existent et doivent être toutes mise en place simultanément et SANS DÉLAIS pour obtenir du résultat.
Il faut un volet particulier comportant une uniformisation et une simplification des consignes de tri (déchets alimentaires=poubelle orange/ verte et autres déchets = poubelle jaune/déchèterie/bacs spécifiques), une obligation de recyclage avec des sanctions à la clé pour les récalcitrants, de fortes sanctions des déchets sauvages. Un volet collectivité/organisme de collecte des déchets avec obligation de collecte de tout déchets non biodégradables en vue d’un recyclage, la poubelle verte/orange ne doit contenir que des déchets alimentaires et biodégradable pour une éventuelle valorisation (méthane, incinération…). Un volet industriel avec l’interdiction d’utilisation de matériaux non recyclables et la taxation des matériaux recyclables en fonction de la difficulté de retraitement et du volume résiduel après recyclage. L’homme est inventif, les solutions existent et font appel au bon sens. On pourrait imaginer de standardiser les bouteilles plastiques dans le secteur alimentaire qui sont aujourd’hui en PET a usage unique (eau soda…) et de les faire en PP réutilisable avec par exemple 5 contenances différentes et 1 format standard unique obligatoire. Les industriels n’auraient plus qu’a apposer une étiquette en papier différenciant un produit d’un autre. Il n’y aurait plus qu’à nettoyer pour revaloriser. Pour conclure la solution est globale mais urgente car il y a un cout direct et indirect au déni de gestion de nos déchets par lesquels nous serons forcement rattrapés. L’incinération des déchets alimentaires pourquoi pas mais celle de tous nos déchets est inacceptable. L’appel aux consciences, à la bonne volonté et à la responsabilité de tous a échoué. Il est temps de passer à un autre système régulé, pénalisant financièrement les comportements peu vertueux et récompensant les autres. Le changement se fera du coup rapidement et sans trop d’effort…
Pour finir je ne pas sur de l’utilité de ma contribution et de mon temps passé lorsque l’on voit ce qu’il en est fait et de l’utilisation détournée des enquêtes publiques… Je rempli néanmoins mon devoir de citoyen conscient des défis de demain et désabusé devant l’inintérêt collectif à nos problèmes environnementaux actuel et futur…
Bien à vous
cordialement.
Contribution postée le 23 octobre 2019 à 10 h 30 min
S’unir dans la zone de l’océan Indien afin de traiter chez l’un ou l’autre des déchets spécifiques (plastiques,pneus, verre…)
Contribution postée le 23 octobre 2019 à 8 h 58 min
Mettre en place des reclycleries, au moins 3 sur le territoire Civis et soutenir les projets visant à lutter contre obsolescence ou le gaspillage.
Contribution postée le 22 octobre 2019 à 21 h 02 min
Votre cinquième question: « Valoriser les déchets en les transformant en ressource (biogaz, électricité, recyclage, …) frôle « l’enfumage ». En Europe et en Amérique du Nord on a constaté depuis plus d’une décennie que la valorisation des déchets par incinération -même avec des Incinérateurs de grande capacité- n’était pas rentable pour obtenir du biogaz -trop des pertes (80%) d’énergie-, idem pour la valorisation en électricité.
Si vous voulez VRAIMENT recycler vous vous contredites: On ne peut pas à la fois vouloir recycler et « produire » de l’énergie avec un incinérateur en brûlant des déchets y compris des déchets recyclables. Donc, « Quod Demonstratum Erat » votre copie est à revoir!
Contribution postée le 22 octobre 2019 à 17 h 18 min
Il est temps de penser à nos enfants.
Contribution postée le 22 octobre 2019 à 15 h 34 min
A La Réunion depuis des années, on cherche à gérer les déchets sans se soucier de qui les produit et comment ils sont produits.
Nous devons mettre l’argent public sur la réduction et la transformation A LA SOURCE avec un compostage des biodéchets, des réemplois et réutilisations locales, créant de l’emploi.
Votre solution du « tout mélanger et tout traiter ensemble » va inéluctablement poser un problème de débouché (agricole) des digestats. Je n’accepte pas qu’on mélange toutes les ordures ménagères pour produire un digestat de piètre qualité, sans doute pollué comme l’étaient les déchets verts et qu’on épande cela ensuite dans tous les champs. C’est une logique économique et de grands investisseurs, pas une logique territoriale qui agirait à petite échelle et prendrait soin de la terre et de la matière organique.
Contribution postée le 22 octobre 2019 à 15 h 07 min
Objet de mon courriel : Je cherche depuis le 1er août à connaitre quelle est la procédure d’élimination à suivre pour des déchets industriels spéciaux en possession des particuliers et surtout, qui en est responsable ,qui pilote cette filière tant dans mon département que sur le plan national . Cette question reste sans réponse à ce jour
Les déchets spéciaux concernés : Radios médicales argentiques
Comme bon nombre de personnes j’ai accumulé au fil des années ,un grand nombre de radios médicales argentiques , remplacées aujourd’hui par des clichés numériques . Je possède ,pour le cas de ma famille, une quarantaine de radios médicales , qui n’offrent plus aucun intérêt au point de vue archives santé et ,dont je cherche à me débarrasser , proprement, sans polluer .
Ces radiographies argentiques sont considérées comme un déchet dangereux .Elles contiennent des sels d’argent susceptibles de polluer les milieux naturels si elles ne sont pas traitées correctement. A ce titre, elles ne peuvent pas être éliminées via la filière conventionnelle d’élimination des déchets ménagers . Si des radiographies sont jetées à la poubelle, l’argent qui est un métal lourd comme le mercure, sera libéré dans l’environnement. Il en résultera une pollution de l’air ou des eaux ou des sols .Abandonnée dans la nature, une radiographie mettra plus de 300 ans pour se dégrader….
Voici mon parcours qui n’ a suscité aucune réponse à ce jour.
Je me suis tourné bien entendu , en premier ,vers les cabinets de radiologie, puis les pharmacies, les cabinets médicaux et la réponse a toujours été la même :
-« Non, nous ne récupérons pas les anciennes radios médicales.
Des recherches sur internet m’ont appris que l’Ordre de Malte France ,gère en métropole la collecte de ce type de déchets pour les valoriser . Je leur ai posé la question , aucune réponse de leur part !
Donc, j’ai contacté l’antenne Réunionnaise de l’Ordre de Malte pour leur poser la question…Silence total, aucune réponse .
Puis j’ai contacté le Conseil Régional qui pilote le PREDIS , Le Plan Régional d’Elimination des Déchets Industriels Spéciaux , au bout de deux relances par courriel , on m’a répondu de contacter la société SUEZ qui sous-traite et gère une filière d’élimination de déchets dangereux….SUEZ ne m’a jamais répondu malgré plusieurs relances.
Ensuite, j’ai contacté le TCO , la Communauté d’agglomération du Territoire de la Côte Ouest , qui a en charge la gestion de l’enlèvement des déchets sur notre commune. Ils m’ont donné une réponse surprenante , certainement due ,de la part de mon interlocuteur ,à la méconnaissance du sujet :
-« Je dois les couper en morceaux et les mettre en plusieurs fois dans la. poubelle réservée aux déchets ménagers ….!!! Incroyable….. !!
J‘ai également envoyé deux messages au Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) , Accusé d’enregistrement 156535667100 du 09/08/2019 et Accusé d’enregistrement 156656255700 du 23/08/2019 . Aucune réponse…. Le 04 septembre j’ai envoyé un Tweet à Mme Brune Poirson , aucune réponse….
J’ai contacté aussi deux société ,dans le sud de la France ,DASTRI et RHONES ALPES ARGENT qui valorisent et collectent des déchets médicaux, seule la Sté DASTRI m’a répondu : cela n’entre pas dans le champ de leur éco-organisme . (au moins ils m’ont répondu….)
Donc ,aujourd’hui ,je suis toujours avec mes 45 radios médicales argentiques , stockées chez moi. Tant que je n’ai pas une solution propre pour éliminer ces produits….je les conserve !
Par extension, mon problème m’a fait réfléchir au nombre certainement extrêmement important de radios médicales , plusieurs centaines de milliers je suppose ,qui doivent être en possession des particuliers en métropole , sur notre Île ,ou dans les autres DOM TOM ,et qui ,de temps à autres, doivent être jetées avec les déchets ménagers ou les déchets recyclables….faute d’une autre filière d’élimination connue et officielle… ! Quelle pollution , quel gâchis !!!
Voici donc ma situation, je n’ai pas avancé d’un cm dans mon problème depuis le 1er août et mes radios sont toujours rangées dans une pochette en plastique sur une chaise ,sous ma varangue….
En vous remerciant d’avoir lu jusqu’au bout mon intervention,
Très cordialement
Michel T
Contribution postée le 22 octobre 2019 à 14 h 53 min
Je n’aime pas que vous mélangiez, dans la cinquième question, recyclage et « valorisation » énergétique : les deux s’opposent. Plus vous recyclez, moins vous offrez de déchets à brûler. L’incinérateur, ou UVE, ou combustion de CSR, appelez-le comme vous voulez, ne contribue absolument pas à lutter contre le réchauffement climatique, avec tout le CO2 que vous allez mettre dans l’atmosphère, et avec un certain nombre de polluants que la Nature ne sait pas recycler. Alors, oui, mille fois oui, aux 3R : réutiliser, recycler, et surtout réduire… Mais pas incinérer!
Contribution postée le 22 octobre 2019 à 7 h 04 min
Il faut avant tout agir à la base pour que les industriels trouvent d autres solutions pour réduire le plus possible les emballages, ce sont les plus gros responsables. Changer les mentalités dès le plus jeune age dans les familles et les écoles. Agir sur les dépots sauvages en donnant des amendes , pour cela avoir un police municipale qui puisse enquêter et sanctionner les pollueurs.
Inciter la population à réduire ses déchets par la réduction significative de fiscalité sur les déchets.
Contribution postée le 21 octobre 2019 à 18 h 00 min
Il faut taxer les entreprises qui sur emballent les produits
Taxer les entreprises qui n utilisent pas des emballages en cartons ou papiers recyclés ou en matières 100% biodegradables et taxer celles qui utilisent des plastique
Imposer aux grandes surfaces de proposer aux clients d amener leurs boîtes pour la viande ou poisson frais, et favoriser les clients qui utilisent leur conditionnements (ex : Proposer des avantages sur les cartes de fidélité, ou des pourcentages de réductions)
Consigner les bouteilles plastiques, et au mieux supprimer définitivement les bouteilles plastiques en revenant aux bouteilles en verre qui seraient consignées
Pouvoir trier les bouteilles de lait ou de sue jus de fruit en carton qui ont de l aluminium à l intérieur car à la réunion ces bouteilles ne sont pas recyclées à cause de l aluminium
Pouvoir recycler plus de plastiques comme les pots de yaourts,
Embaucher des ingénieurs qui pourraient trouver les alternatives aux plastiques dans les grandes entreprises comme Danone à la réunion , on doit bien pouvoir conditionner les yaourts dans d autres contenants,
Lorsque des fêtes de Noël ne vendre que des papiers cadeaux en papier recyclé le reste doit être interdit idem pour le papier des pub de magasins
Contribution postée le 21 octobre 2019 à 15 h 59 min
Je souhaite la construction d’un incinérateur et la verbalisation systématique pour les décharges sauvages sur les bords de route.
Premièrement je ne comprend pas comment on p mettre plastique carton et boîtes de conserves dans la même poubelle, incompréhensible et pourtant il faudrait recycler un max : carton papier textile plastique pneus métal ….
Banir les bouteilles en plastique pour un retour des consignes qui crée des emploi et qui protège la nature, recycler tout ce qui p l’être et un incinérateur pour le minimum
Arrêter de fabriquer du sucre avec la canne et produire de letanol